Cibylline a écrit :Oliv a écrit :Je ne sais pas vous, mais je me fais souvent la réflexion suivante: écrire 20 000 signes de roman, c'est tout de même vachement plus facile qu'écrire une nouvelle de 20 000 signes: les premiers, on peut les faire en deux jours, en se laissant porter par ce qui précède, alors que pour ce qui des seconds, je souhaite bonne chance à ceux qui voudront pondre une nouvelle potable en deux jours...
Je pense que tu te fourvoies.
Nous avons chacun un style, une façon de faire... Pour le romancier, c'est plus facile d'écrire 20.000 signes de roman et, pour le nouvelliste, c'est le contraire.
20.000 signes d'une bonne nouvelle, ça peut être trois heures de travail. Au bout des trois heures, t'as un texte fini qui se suffit à lui-même. Le nouvelliste trouvera cela plus gratifiant qu'un roman qui ne lui vient pas.
On n'est simplement pas tous faits pour les mêmes choses...
Une nouvelle de 20.000 signes en trois heures, fichtre quel exploit... Comme Oliv, j'estime que ça prend au moins deux jours d'écriture "brute" (le temps de cogiter dans son coin et celui de corriger n'étant pas pris en compte). Dans un roman (sauf pour le début), on a déjà les rails de posés. Avec une nouvelle, on a à peu près rien... donc tout à faire. De plus le travail de nouvelliste se rapproche de l'orfévrerie, on peut difficilement être rapide.
Pour en revenir au sujet initial: j'ai jadis publié chez Manuscrit.com, sans bien regarder où je mettais les pieds. Ils devraient se rebaptiser manuscrits.con, parce que question de se foutre des auteurs, hein... Au moins ne réclament-ils aucune participation financière. Car, mais oui, ils se présentent comme véritables éditeurs (ben tiens!).
Heureusement que j'ai pu me tirer de chez eux, ça me permet de me frotter aux (véritables) véritables éditeurs dotés d'un véritable comité de lecture, et qui ne répondent pas en moins d'une semaine pour accepter votre flamboyante prose dont ils feront vite un numéro au catalogue (guère plus).
Je ne vous dis pas, avoir reçu quelques refus après cette mésaventure éditoriale, ça m'a presque fait plaisir...
Donc, si a) on vous réclame du fric pour faire quoi que ce soit (la couv, les corrections, la mise en page) et si b) on s'empresse de vous faire signer le contrat, méfiance, méfiance et méfiance.
A moins que pour le cas b) le livre soit si génial que le comité de lecture, tombé à genoux et foudroyé d'extase, ait insisté pour qu'on ne laisse pas passer cette merveille.