Et on croit avoir l'habitude, finalement.
- Chance
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Et on croit avoir l'habitude, finalement.
Je ne sais pas pourquoi ce souvenir m'est revenu aujourd'hui. Et je ne sais pas pourquoi j'ai envie de le poser par écrit et de le faire lire.
Enfin.
C'était un jour ou il faisait beau, je suppose que c'était l'été.
On était dans le jardin, ma petite cousine, mon "frère" et moi.
Je devais avoir treize ans, peut être quatorze.
Comme d'habitude, mon "frère" parlait.
Comme d'habitude, il se moquait de moi.
Contrairement à d'habitude, je lui ai répondu.
Comme d'habitude, ça lui a déplu.
Comme d'habitude, il a voulu me frapper.
Contrairement à d'habitude, il a pris une des chaises de jardin pour le faire.
Je suis tombée à la renverse, je me suis protégée des avants bras, le temps qu'il arrête un instant.
Je savais qu'il y avait deux façons de réagir, globalement adaptable.
La plupart du temps, il fallait faire semblant de ne pas avoir mal, de ne plus exister, se recroqueviller et ne plus bouger. A peine respirer. Ne surtout rien dire, ne surtout pas protester.
Une fois qu'ils avaient fini de se défouler (Parce que parfois, c'était ma mère qui s'y mettait, pas lui) ils arrêtaient. Ils disaient souvent des choses comme "J'espère que tu t'en souviendras" ou "Tu sais bien qu'il faut pas m'énerver" ou d'autres choses plus injurieuses.
Dans certains cas par contre, et c'est souvent quand ils disaient quelque chose comme "T'en veux encore? Hein t'en veux encore?" ou "Putain tu vas apprendre à me respecter", il ne fallait surtout pas ne pas réagir. Là, le sanglot était de rigueur, sinon ils allaient frapper jusque ça saigne, de préférence fort et ensuite, ils allaient me reprocher toute la soirée de les avoir poussé à bout. De les mépriser, de les regarder avec ce "petit air supérieur de pute" ou ce genre là.
Ce jour là était du second cas. Et la chaise faisait plus mal que les poing. Elle était en plastique, le plastique fouettait. Encore, les poings sont amortis quand on prend les coups vers le haut du dos (Croyez-en mon expérience.) mais là, impossible.
D'autant que face à ma cousine, je ne voulais pas. Elle était encore très jeune, elle allait à nouveau se mettre à m'insulter en cachette, parce que ça l'amuserait de pouvoir le faire. Je devais la garder, elle serait impossible à tenir.
Donc, je me laissais aller à quelques sanglots. La chaise s'est suspendue, mon "frère" commençait sans doute à être satisfait de son effet.
Et là, un son venant de chez les voisins me glaça le sang.
"Ho, arrête de chialer, je veux faire la sieste!"
Ma mère me disait souvent, après une gifle, que les voisins lui avaient encore dit que j'avais crié, le temps qu'elle était partie faire les courses. Au début, j'avais essayé de lui dire, pourquoi je criais, c'était pire après. Alors je me suis tue. Après, j'avais essayé de me défendre avec ce que je pouvais, mes ongles, mais ça lui laissait des marques, alors elle me corrigeait. Alors c'était pire, alors j'ai oublié l'idée.
Mais là... Là, j'ai senti une bouffée de haine venir du plus profond de ma gorge et m'étouffer à moitié.
Cette voisine, c'était sans doute elle qui lui en parlait. D'autant que son balcon avait vue sur le jardin.
elle savait, donc, et elle était consciente que.
Que.
Et ce n'était pas "Ne la frappe plus" mais "Ne chiale pas encore."
Je me suis tue, mon "frère" a fuit, de peur des témoins.
Moi, je suis restée au sol. Longtemps, à ruminer ma haine nouvelle.
Une haine terrible, qui venait d'exploser dans ses quelques mots.
Ce jour là, en une phrase, je crois que j'ai perdu une partie de mon innocence d'enfant.
Je me suis rendue compte que personne, personne ne me sauverait. Que je ne valais pas plus que trente décibels un jour d'été.
Avant, moi, j'croyais que les gens n'étaient pas aussi méchants.
Enfin.
C'était un jour ou il faisait beau, je suppose que c'était l'été.
On était dans le jardin, ma petite cousine, mon "frère" et moi.
Je devais avoir treize ans, peut être quatorze.
Comme d'habitude, mon "frère" parlait.
Comme d'habitude, il se moquait de moi.
Contrairement à d'habitude, je lui ai répondu.
Comme d'habitude, ça lui a déplu.
Comme d'habitude, il a voulu me frapper.
Contrairement à d'habitude, il a pris une des chaises de jardin pour le faire.
Je suis tombée à la renverse, je me suis protégée des avants bras, le temps qu'il arrête un instant.
Je savais qu'il y avait deux façons de réagir, globalement adaptable.
La plupart du temps, il fallait faire semblant de ne pas avoir mal, de ne plus exister, se recroqueviller et ne plus bouger. A peine respirer. Ne surtout rien dire, ne surtout pas protester.
Une fois qu'ils avaient fini de se défouler (Parce que parfois, c'était ma mère qui s'y mettait, pas lui) ils arrêtaient. Ils disaient souvent des choses comme "J'espère que tu t'en souviendras" ou "Tu sais bien qu'il faut pas m'énerver" ou d'autres choses plus injurieuses.
Dans certains cas par contre, et c'est souvent quand ils disaient quelque chose comme "T'en veux encore? Hein t'en veux encore?" ou "Putain tu vas apprendre à me respecter", il ne fallait surtout pas ne pas réagir. Là, le sanglot était de rigueur, sinon ils allaient frapper jusque ça saigne, de préférence fort et ensuite, ils allaient me reprocher toute la soirée de les avoir poussé à bout. De les mépriser, de les regarder avec ce "petit air supérieur de pute" ou ce genre là.
Ce jour là était du second cas. Et la chaise faisait plus mal que les poing. Elle était en plastique, le plastique fouettait. Encore, les poings sont amortis quand on prend les coups vers le haut du dos (Croyez-en mon expérience.) mais là, impossible.
D'autant que face à ma cousine, je ne voulais pas. Elle était encore très jeune, elle allait à nouveau se mettre à m'insulter en cachette, parce que ça l'amuserait de pouvoir le faire. Je devais la garder, elle serait impossible à tenir.
Donc, je me laissais aller à quelques sanglots. La chaise s'est suspendue, mon "frère" commençait sans doute à être satisfait de son effet.
Et là, un son venant de chez les voisins me glaça le sang.
"Ho, arrête de chialer, je veux faire la sieste!"
Ma mère me disait souvent, après une gifle, que les voisins lui avaient encore dit que j'avais crié, le temps qu'elle était partie faire les courses. Au début, j'avais essayé de lui dire, pourquoi je criais, c'était pire après. Alors je me suis tue. Après, j'avais essayé de me défendre avec ce que je pouvais, mes ongles, mais ça lui laissait des marques, alors elle me corrigeait. Alors c'était pire, alors j'ai oublié l'idée.
Mais là... Là, j'ai senti une bouffée de haine venir du plus profond de ma gorge et m'étouffer à moitié.
Cette voisine, c'était sans doute elle qui lui en parlait. D'autant que son balcon avait vue sur le jardin.
elle savait, donc, et elle était consciente que.
Que.
Et ce n'était pas "Ne la frappe plus" mais "Ne chiale pas encore."
Je me suis tue, mon "frère" a fuit, de peur des témoins.
Moi, je suis restée au sol. Longtemps, à ruminer ma haine nouvelle.
Une haine terrible, qui venait d'exploser dans ses quelques mots.
Ce jour là, en une phrase, je crois que j'ai perdu une partie de mon innocence d'enfant.
Je me suis rendue compte que personne, personne ne me sauverait. Que je ne valais pas plus que trente décibels un jour d'été.
Avant, moi, j'croyais que les gens n'étaient pas aussi méchants.
Un sauveur tombe du ciel.
Je suis un ange déchu.
Je suis tombé du ciel.
Et donc, je suis ton sauveur.
Laisse-toi faire.
Je suis un ange déchu.
Je suis tombé du ciel.
Et donc, je suis ton sauveur.
Laisse-toi faire.
- Oph
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C'est la seule réaction dont j'arrive à être capable après ça.
J'ai beau "savoir" que ces choses-là existent, comme on "sait" qu'il y a une soixantaine de millions d'habitants en France, à titre purement informatif dans un coin du cerveau, je n'arrive pas à l'assimiler.
Les violences en famille, ça me dépasse. Ma famille est loin d'être un modèle du genre, mais on n'en est pas arrivé là.
Quant au voisin... Le voisin qui se tait, qui n'ose pas intervenir, ça, je le conçois. Mais le voisin qui tape sur la victime, même à bientôt trente ans, ça me met en mode "division par zéro".
Est-ce que c'est bien, qu'il m'en reste, de l'innocence ? Ou est-ce au contraire de la bêtise à éliminer au plus vite ?
- Altéa
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Désolée... tristement désolée. Je compatis, ces situations sont horribles, j'en sais qqch! Quand c'est les autres... hors de la famille, c'est tollérable, on s'y fait... les bleus partent et puis la vie continue. Facile...
Mais la famille, c'est un peu plus... long. J'espère que tu es soutenue par au moins qq1 de ta famille? Moi, ça m'a sauvée de la haine... j'ai eu pitié, de ceux à l'école et de ceux de ma famille... ou devrais-je dire, de ma mère.
Je ne sais pas quoi dire... Toutes mes pensées à toi, ils ne valent même pas ta haine, ton indifférence à peine. Tu es plus grande et plus forte qu'eux, car tu as vaincu la violence.
J'espère que maintenant, les choses se sont ensuite arrangée. Je ne te connais pas encore, mais de tout coeur... je compatis
Mais la famille, c'est un peu plus... long. J'espère que tu es soutenue par au moins qq1 de ta famille? Moi, ça m'a sauvée de la haine... j'ai eu pitié, de ceux à l'école et de ceux de ma famille... ou devrais-je dire, de ma mère.
Je ne sais pas quoi dire... Toutes mes pensées à toi, ils ne valent même pas ta haine, ton indifférence à peine. Tu es plus grande et plus forte qu'eux, car tu as vaincu la violence.
J'espère que maintenant, les choses se sont ensuite arrangée. Je ne te connais pas encore, mais de tout coeur... je compatis
- Chance
- Gardienne du fouet
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- Localisation : Aléatoire. Allez Atoire, allez Atoire, allez...
Désolée, je sais pas pourquoi j'ai écris ça :/
Pour la famille, non, personne ne m'a soutenue. "Rho quand même, t'es pas maltraitée." disait-on.
Ha non, ça non, hein. Jamais. Juste tous les jours.
Ca s'est arrangé, bien sûr, puisque j'ai déménagé. Je ne les vois plus.
J'ai eu de la haine, j'ai eu du mépris... Maintenant c'est de la froideur mêlée de pitié.
Merci, je... Excusez-moi.
Pour la famille, non, personne ne m'a soutenue. "Rho quand même, t'es pas maltraitée." disait-on.
Ha non, ça non, hein. Jamais. Juste tous les jours.
Ca s'est arrangé, bien sûr, puisque j'ai déménagé. Je ne les vois plus.
J'ai eu de la haine, j'ai eu du mépris... Maintenant c'est de la froideur mêlée de pitié.
Merci, je... Excusez-moi.
Un sauveur tombe du ciel.
Je suis un ange déchu.
Je suis tombé du ciel.
Et donc, je suis ton sauveur.
Laisse-toi faire.
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- Sombreloup
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- Inscription : 20 Juil 2006, 22:10
- Localisation : D'ici et d'ailleurs...
Je ne vois pas quoi dire, les autres ont déjà tout dit et le diront mieux que moi.
Tout comme Oph: on en entend parler des cas d'enfants battus, mais il faut "le voir" pour le croire.
Par contre, le fait que les voisins savent, ne font rien, et ne se privent pas de le cacher, ben...Oui, même à moi ça m'étonne. J'étais encore bien naïf il y a quelques minutes.
Je ne suis pas psy pour un sous, mais je suppose qu'il ne faut pas être très futé pour comprendre que dans le cas de Chance certaines "choses pas franchement belles à voir" ressurgissent de temps à autres, et qu'elle éprouve à ce moment là le besoin de partager son malheur. Quelque fois parler à des amis proches est difficile, de même que parler à un psy: pourquoi? Aucune idée, mais je le sais...Il m'avait été bien plus facile d'étaler mes problèmes à des "inconnus" sur MS qu'à quelqu'un d'autre, comme si je parlais à des gens envers qui j'avais un tant soi peut confiance sans avoir à supporter leurs regards. D'ailleurs mes grands amis de longues dates n'ont eut vent d'aucun de mes problèmes personnels, mais là ça commence à faire un peu HS.
Maintenant je parle de mon cas personnel, il en va peut-être autrement pour Chance.
Concernant la section du forum, elle était destinée à l'origine aux petits tracas quotidiens: quand 5S est née j'étais déjà dans les parages, et je peux te dire que la section n'était pas aussi "sérieuse et déprimante" qu'elle ne l'est maintenant (et ceci n'est pas un reproche).
Tout comme Oph: on en entend parler des cas d'enfants battus, mais il faut "le voir" pour le croire.
Par contre, le fait que les voisins savent, ne font rien, et ne se privent pas de le cacher, ben...Oui, même à moi ça m'étonne. J'étais encore bien naïf il y a quelques minutes.
J'ai du mal à comprendre l'intérêt d'étaler ce genre de choses sur un forum littéraire devant de parfaits inconnus. Tout comme je n'ai jamais compris l'intérêt de cette section de forum. Qu'on m'explique.
Je ne suis pas psy pour un sous, mais je suppose qu'il ne faut pas être très futé pour comprendre que dans le cas de Chance certaines "choses pas franchement belles à voir" ressurgissent de temps à autres, et qu'elle éprouve à ce moment là le besoin de partager son malheur. Quelque fois parler à des amis proches est difficile, de même que parler à un psy: pourquoi? Aucune idée, mais je le sais...Il m'avait été bien plus facile d'étaler mes problèmes à des "inconnus" sur MS qu'à quelqu'un d'autre, comme si je parlais à des gens envers qui j'avais un tant soi peut confiance sans avoir à supporter leurs regards. D'ailleurs mes grands amis de longues dates n'ont eut vent d'aucun de mes problèmes personnels, mais là ça commence à faire un peu HS.
Maintenant je parle de mon cas personnel, il en va peut-être autrement pour Chance.
Concernant la section du forum, elle était destinée à l'origine aux petits tracas quotidiens: quand 5S est née j'étais déjà dans les parages, et je peux te dire que la section n'était pas aussi "sérieuse et déprimante" qu'elle ne l'est maintenant (et ceci n'est pas un reproche).
- Blackwatch
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C'est vrai que ça donne des envies de vengeance, même en n'ayant pas été victime

Câlins aussi, Chance... Pour que tu laisses tout ça derrière toi, que ça ne se reproduise pas autour de toi.
Et en espérant qu'eux – brutes et témoins pire qu'indifférents – ne fassent pas trop de victimes par la suite >_<
/D.

- siana-blackangel
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Je n'aime pas non plus ce genre de choses...
Ces gens ne te méritent pas... Tu as deux solutions possible : partir pour vivre enfin, ou ne pas te laisser faire, quitte à leur faire ressentir exactement là même chose.
Un de ces jours où il ne faut pas énerver ma mère, j'ai réussi quand même sans savoir comment. Elle m'a crié dessus comme si j'étais la dernière merde du monde et m'as courru après. Un moment elle s'est tourné vers moi et m'a demandé si je voulais un "claque". Je lui ai alors saisit le poignet et je lui ai retourné la question. Elle n'a pas sut quoi répondre. C'était la première fois que je me retournait autant contre elle...
Enfin mon cas est bien moins pire que le tiens...
Je te conseil de te défendre tout de même. Ne les laisse pas profiter du plaisir de te faire mal. Crie leur dessus, crie leur ta honte d'eux, reproche leur d'être sans coeur, qu'ils devraient avoir honte d'eux. Fais leur honte de leurs propres actes, et pareil pour la voisine, elle n'est pas mieux.
Si ça ne marche pas, ou si ça empire alors, part vivre ailleurs, ou débrouille toi pour te faire aidée (assistants sociaux, médecin...) de façon à ce que ta garde sois retirée à ta mère.
Ne laisse pas ces gens te tuer. S'ils ne t'aiment pas tant pis pour eux. Ils ne savent sûrement pas ce qu'il perdent.
Vis!
Ces gens ne te méritent pas... Tu as deux solutions possible : partir pour vivre enfin, ou ne pas te laisser faire, quitte à leur faire ressentir exactement là même chose.
Un de ces jours où il ne faut pas énerver ma mère, j'ai réussi quand même sans savoir comment. Elle m'a crié dessus comme si j'étais la dernière merde du monde et m'as courru après. Un moment elle s'est tourné vers moi et m'a demandé si je voulais un "claque". Je lui ai alors saisit le poignet et je lui ai retourné la question. Elle n'a pas sut quoi répondre. C'était la première fois que je me retournait autant contre elle...
Enfin mon cas est bien moins pire que le tiens...
Je te conseil de te défendre tout de même. Ne les laisse pas profiter du plaisir de te faire mal. Crie leur dessus, crie leur ta honte d'eux, reproche leur d'être sans coeur, qu'ils devraient avoir honte d'eux. Fais leur honte de leurs propres actes, et pareil pour la voisine, elle n'est pas mieux.
Si ça ne marche pas, ou si ça empire alors, part vivre ailleurs, ou débrouille toi pour te faire aidée (assistants sociaux, médecin...) de façon à ce que ta garde sois retirée à ta mère.
Ne laisse pas ces gens te tuer. S'ils ne t'aiment pas tant pis pour eux. Ils ne savent sûrement pas ce qu'il perdent.
Vis!
- siana-blackangel
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je dois bien avouer que je suis... scotché par ce témoignage.
je ne fréquente pas cette section, et ce n'est que la polémique lancée par Sombreloup dans la section Tempête qui m'a ammené à lire ça (ça aura au moins eu ce bienfait, ce débat :-) )
Et là, je suis sans voix !
Ca se passait en France ?? Tu parles de ton "frère" entre guillemet. C'est un demi frère ? C'est que tu l'a renié ? Pourquoi ces guillemets ?
Tu parles de jardin, et ton voisin aussi semblait être dans un jardin. Ca me laisse penser (peut-être à tort) que tu parles de familles plutôt aisées. Ce qui me laisse encore plus coi ! (je pensais que ce genre de violence arrivait plutôt chez les gens peu fortunés et peu instruits).
Ces questions peuvent te parraître un peu importunes, tu n'es pas obligé d'y répondre, mais je suis tellement secoué par ton témoignage que j'ai besoin de comprendre.
Pourquoi ta propre mère ?
Pourquoi personne pour te défendre ou même te consoler ?
Pourquoi ta cousine en voyant voudrait-elle se moquer de toi au lieu de te réconforter, surtout si tu t'occupes d'elle (quel âge avais-tu ? et elle ?)
Bref, je n'ai pas les mots pour répondre à de tels actes. Mais j'aimerais comprendre.
Avec une chaise...
Mais il est devenu quoi ton "frère" aujourd'hui ? gangster ? Parce que s'il coule des jours paisible dans une belle société avec un attaché case et un costard, qu'il se la pète et joue les gentils... il va falloir qu'on lui rafraichisse la mémoire, histoire qu'elle le brûle de repentir quelques années (si une telle chose est possible)
- Sand
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Vinyamar a écrit : (je pensais que ce genre de violence arrivait plutôt chez les gens peu fortunés et peu instruits).
oh un collector !
Je pensais qu'avec toute la communication des associations et des administrations, c'était enfin entré dans les crânes que tous les milieux socio-professionnels hébergent leur lot de maltraitants.
Il reste visiblement des irréductibles !

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