Etre publié... Pour quoi faire?
- Draconesse
- ordre du printemps
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Draconesse a écrit :J'ai lu Eragon par curiosité, on m'a pas obligé... Mais à comparer avec les bouquins que je lisais à 12 ans et avant, ben il est pas terrible...
Tu n'es juste pas dans la moyenne.
Je connais un gosse de 10 ans qui a lu l'Héritier du Tigre et qui en a fait une critique du feu de dieu dans Virgule.


- Roland Vartogue
- Phacochère sacré
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En fait, le truc c'est que les bouquins pour enfants qui se font connaître au delà de leur public sont généralement des bouquins de grande qualité. La littérature anglaise en a pondu pas mal et quand on a grandi en lisant Roal Dahl, puis qu'on a enchaîné avec Narnia ou Bilbo le hobbit. C'est sûr que passer à Eragon, ça ne fait pas faire un grand bon en avant.
Dans le genre, le premier Harry Potter était infiniement plus frais, plus captivant et plus riche que ce pauvre premier tome d'Eragon.
Mais je suis d'accord pour dire que, dans le grand ensemble des livres fantastiques destinés aux enfants, il doit se tenir à peu près, oui.
(je contribue à éloigner ce débat de son sujet d'origine et j'en suis désolé)
Dans le genre, le premier Harry Potter était infiniement plus frais, plus captivant et plus riche que ce pauvre premier tome d'Eragon.
Mais je suis d'accord pour dire que, dans le grand ensemble des livres fantastiques destinés aux enfants, il doit se tenir à peu près, oui.
(je contribue à éloigner ce débat de son sujet d'origine et j'en suis désolé)
C'est là que j'ai rencontré mon seigneur et maître. Ce n'était pas par hasard, comme ce n'est pas par hasard si je suis le conteur de cette histoire.
- Luxy
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lambertine a écrit :Oh pitié ! Si je quitte le Net pour être publiée sur papier, j'espère bien que les bouquins contenant mon histoire seront trainés partout, pliés, cornés, tombés dans le bain ou abîmés par le sable. Eh, zut ! Un livre, ce n'est qu'un support. Si quelqu'un achète un jour "mon" livre pour faire plus attention à sa tranche qu'à mon histoire... qu'il s'achète une sculpture, et puis m****.
Et pourtant, faudra bien t y faire!
Des tas de lecteurs sont comme ca.
Ils considerent leurs livres comme des tresors.
Mais rassure toi, j en connais d autres qui trainent leurs bouquins partout, ecrivent des choses dedans.
Cela dit, je te trouve un peu dure, je comprends tout a fait ton point de vue, mais ne crois tu pas que les lecteurs "trop" attentionnes a leur "precieux" le font par forme "d amour"? Parce qu ils aiment l objet, certes, mais aussi parce qu ils aiment le recit qu il contient?
*je suis HS, je crois bien...*

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- ordre de l'été
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- ordre de l'été
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Et pitié, Eragon est un bon bouquin pour sa tranche d'âge(et c'est pas de l'auto édition, ou la moitié des éditeurs dans le monde la pratiquent plus ou moins...C'est un coup marketing, oui !)
Mais arrêtez juste de le faire lire aux gosses de plus de 12 ans !!!!!
Je n'ai pas lu Eragon. Pas d'avis.
J'ai juste été faire un tour sur Google, pour voir à quoi correspondait cette fameuse maison d'édition du père. Je n'ai trouvé que trois titres, écrits ou coécrits par le père, Kenneth, et le moins que l'on puisse dire, c'estqu'Eragon semble bien loin de la ligne éditoriale de base...
- Roanne
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Je fais partie des gens qui prennent soin de leurs livres. Une belle bibliothèque me fait certainement plus plaisir qu'une belle garde robe, elle ne suit pas de mode, est plaisante pour la déco et vu le prix des livres j'estime qu'ils méritent un minimum de respect. Je les traîne partout mais j'en prends soin.
J'aime le livre autant comme objet que comme support d'évasion / réflexion / culture / ...
Sinon, je n'achèterais que des poches que je refourguerais après lecture en brocante ou chez Gibert occasion.
Pour revenir dans le sujet, j'ai trouvé une bonne raison de tenter un jour de faire éditer mon récit, s'il devait un jour être éditable : des proches et des moins proches ont aimé le début mais rebutent à poursuivre "à l'écran". Plusieurs personnes m'ont fait remarqué, ces derniers temps, de leur faire savoir si un jour j'éditais mon délire. Les connaissant, je sais que ce n'est pas pour me faire plaisir.
J'aime le livre autant comme objet que comme support d'évasion / réflexion / culture / ...
Sinon, je n'achèterais que des poches que je refourguerais après lecture en brocante ou chez Gibert occasion.
Pour revenir dans le sujet, j'ai trouvé une bonne raison de tenter un jour de faire éditer mon récit, s'il devait un jour être éditable : des proches et des moins proches ont aimé le début mais rebutent à poursuivre "à l'écran". Plusieurs personnes m'ont fait remarqué, ces derniers temps, de leur faire savoir si un jour j'éditais mon délire. Les connaissant, je sais que ce n'est pas pour me faire plaisir.

Roanne a écrit :Je fais partie des gens qui prennent soin de leurs livres. Une belle bibliothèque me fait certainement plus plaisir qu'une belle garde robe, elle ne suit pas de mode, est plaisante pour la déco et vu le prix des livres j'estime qu'ils méritent un minimum de respect. Je les traîne partout mais j'en prends soin.
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Sinon, je n'achèterais que des poches que je refourguerais après lecture en brocante ou chez Gibert occasion.
Pour revenir dans le sujet, j'ai trouvé une bonne raison de tenter un jour de faire éditer mon récit, s'il devait un jour être éditable : des proches et des moins proches ont aimé le début mais rebutent à poursuivre "à l'écran". Plusieurs personnes m'ont fait remarqué, ces derniers temps, de leur faire savoir si un jour j'éditais mon délire. Les connaissant, je sais que ce n'est pas pour me faire plaisir.
Mais l'auteur a le droit de satisfaire son égo en se faisant publier ! Il a même le droit de gagner des sous en se faisant publier ! Il a même le droit de signer des autographes lors de conventions ou dans des librairies pour voir des gens, flatter son estime de soi, etc.
L'auteur a le droit d'exister pour lui et par lui.
- Roland Vartogue
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Oliv te répondrait sans doute que tu peux faire imprimer et relier quelques exemplaires toi-même si tu veux faire lire ton ouvrage à tes proches...
Une publication ne serait pas nécessaire à satisfaire ce seul but.
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C'est là que j'ai rencontré mon seigneur et maître. Ce n'était pas par hasard, comme ce n'est pas par hasard si je suis le conteur de cette histoire.
- Sand
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adu a écrit :
Mais l'auteur a le droit de satisfaire son égo en se faisant publier ! Il a même le droit de gagner des sous en se faisant publier ! Il a même le droit de signer des autographes lors de conventions ou dans des librairies pour voir des gens, flatter son estime de soi, etc.
L'auteur a le droit d'exister pour lui et par lui.
Correction, un auteur EST publié, il ne "se fait" pas publier. Ce n'est pas lui qui prend cette décision.
Ou alors c'est de l'impression, pas de la publication

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Et coucou!
Et si l'on parlait de plaisir plutôt que d'ego satisfait?
Être publié pour le plaisir, pour se faire plaisir oui, mais pour celui des autres aussi.
Je vais encore tirer la couverture à moi, et je vous demande de bien vouloir essayer d'occulter celui qui a "publié" mon livre.
Juste vous dire que dès que certains ont pu l'acheter et le lire, ils m'ont transmis le plaisir de l'avoir fait.
Et le ricochet, j'ai eu ce plaisir là également.
J'ai pris du plaisir à l'écrire, du plaisir à apprendre que ça avait abouti, alors que je ne l'avais pas fait forcément dans ce but précis.
Je vois ça comme une finalité, le Z après le Y.
J'ai pris du plaisir à voir qu'il se vendait, bien ou pas, je n'ai aucun repère.
J'ai pris du plaisir de recevoir les critiques, bonnes ou moins bonnes.
Et je prends depuis et aujourd'hui toujours autant de plaisir de continuer d'écrire, sur le blog ou dans mes petits cahiers.
Je ne sais pas si c'est la même chose que de satisfaire son ego, peut-être que oui.
Mais je sais que ça me fait bien plaisir, tout ça.
Et si l'on parlait de plaisir plutôt que d'ego satisfait?
Être publié pour le plaisir, pour se faire plaisir oui, mais pour celui des autres aussi.
Je vais encore tirer la couverture à moi, et je vous demande de bien vouloir essayer d'occulter celui qui a "publié" mon livre.
Juste vous dire que dès que certains ont pu l'acheter et le lire, ils m'ont transmis le plaisir de l'avoir fait.
Et le ricochet, j'ai eu ce plaisir là également.
J'ai pris du plaisir à l'écrire, du plaisir à apprendre que ça avait abouti, alors que je ne l'avais pas fait forcément dans ce but précis.
Je vois ça comme une finalité, le Z après le Y.
J'ai pris du plaisir à voir qu'il se vendait, bien ou pas, je n'ai aucun repère.
J'ai pris du plaisir de recevoir les critiques, bonnes ou moins bonnes.
Et je prends depuis et aujourd'hui toujours autant de plaisir de continuer d'écrire, sur le blog ou dans mes petits cahiers.
Je ne sais pas si c'est la même chose que de satisfaire son ego, peut-être que oui.
Mais je sais que ça me fait bien plaisir, tout ça.
- Roanne
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Roland Vartogue a écrit :Oliv te répondrait sans doute que tu peux faire imprimer et relier quelques exemplaires toi-même si tu veux faire lire ton ouvrage à tes proches...
Une publication ne serait pas nécessaire à satisfaire ce seul but.
Et il aurait raison - c'est d'ailleurs pour cela que je ne cherche pas à me faire publier et que si vraiment je veux rendre dispo mon récit sur papier, je passerai plus vraisemblablement par l'auto-édition quand j'aurai les sous pour (c'est mal barré !

Ce que je voulais dire, c'est que c'est quand même un argument qui s'ajoute aux autres. Il est clair que tout seul il ne fait pas le poids vu le travail qu'il y a derrière la rédaction / correction d'un roman (et un éditeur ne va pas signer un auteur pour que ses potos puissent lire sans se faire mal aux yeux, c'est évident

Pour ma part, je ne chercherai pas à me faire éditer pour l'ego (sincèrement qu'est-ce que je m'en tape), ni pour le fric (j'ai un job qui payera toujours mieux), ni pour la "gloire" ou la reconnaissance (ceux qui commencent à me connaître ont compris que je suis plutôt sauvage). Je cherchais donc d'autres arguments que ce tryptique là et je rejoins Mélina : pour le plaisir de partager, d'avoir des retours sur ce que l'on a écrit.
J'ai déjà ce plaisir via mon blog, qui ne touche que quelques personnes, j'imagine très bien combien il est démultiplié lorsqu'on a la chance d'avoir ses écrits diffusés plus efficacement.
Je comprends donc les auteurs qui ont envie de cette interaction, car je la partage. Ce n'est pas compliqué, plus je me défonce pour que mon récit soit le plus cohérent et le mieux écrit possible, plus j'ai envie de le partager parce que je commence à me dire que c'est peut-être ce que j'ai fait de mieux ces dernières années.
Moi j'écris parce qu'au jeu du Destin, juste avant mon incarnation, j'ai tiré la carte "écrivain" au lieu de la carte "horticultrice", ce qui explique pourquoi je n'ai pas du tout la main verte.
Sur cette carte figuraient, de façon très explicite, tous les bonus et les malus y afférents.
Y a du plaisir mais aussi de la souffrance. De la catharsis et du fantasme. De la fuite et du combat. De l'égoïsme et du partage. De bonnes raisons et une grosse part de folie.
Et des fantômes. J'écris parce que je suis une maison hantée.
Et les fruits de tout ça sont édités, parce qu'il y a des gens pour les aimer
Sur cette carte figuraient, de façon très explicite, tous les bonus et les malus y afférents.
Y a du plaisir mais aussi de la souffrance. De la catharsis et du fantasme. De la fuite et du combat. De l'égoïsme et du partage. De bonnes raisons et une grosse part de folie.
Et des fantômes. J'écris parce que je suis une maison hantée.
Et les fruits de tout ça sont édités, parce qu'il y a des gens pour les aimer

- Neeva
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Beltane a écrit :Moi j'écris parce qu'au jeu du Destin, juste avant mon incarnation, j'ai tiré la carte "écrivain" au lieu de la carte "horticultrice", ce qui explique pourquoi je n'ai pas du tout la main verte.
Sur cette carte figuraient, de façon très explicite, tous les bonus et les malus y afférents.
Y a du plaisir mais aussi de la souffrance. De la catharsis et du fantasme. De la fuite et du combat. De l'égoïsme et du partage. De bonnes raisons et une grosse part de folie.
Et des fantômes. J'écris parce que je suis une maison hantée.
Et les fruits de tout ça sont édités, parce qu'il y a des gens pour les aimer

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