Les Méchants
- Neryelle
- ordre du printemps
- Messages : 304
- Inscription : 25 Jan 2005, 14:30
- Localisation : Mars
- Contact :
Moi j'ai du mal avec mes grands méchants.
En général c'est surtout un pretexte pour qu'il y ait un peu d'histoire, parce qu'il faut en mettre. Dans mon dernier roman fini c'est un méchant démon invoqué par une méchante orque, mais bon dans les 9/10e du roman ils servent à rien, c'est juste pour qu'à la fin mes héroïnes aillent leur défoncer la tête. Et j'ai un peu le problème dans tous mes romans je dois avouer /o\
En général c'est surtout un pretexte pour qu'il y ait un peu d'histoire, parce qu'il faut en mettre. Dans mon dernier roman fini c'est un méchant démon invoqué par une méchante orque, mais bon dans les 9/10e du roman ils servent à rien, c'est juste pour qu'à la fin mes héroïnes aillent leur défoncer la tête. Et j'ai un peu le problème dans tous mes romans je dois avouer /o\
Dans la trilogie que j'ai finie, c'est vrai qu'il y avait ce côté un peu machinéen. Avec plus de recul, je trouve maintenant que mes personnes étaient un peu trop lisses. Des gentils très gentils et un méchant très méchant.
Du coup, ayant compris la leçon, j'ai créé des personnages bien marrants pour le one-shot sur lequel je me suis lancée.
Des "gentils" qui se font la guerre. Je n'ai pas ménagé mes efforts pour les bourrer de défauts. Ainsi, je me retrouve sur les bras avec un héros fier et arrogant, du genre "je me la pête parce que je suis le meilleur", et une héroïne orgueilleuse, égoïste au possible, avec un mauvais caractère comme il n'est pas possible d'en croiser !
Et ça me fait rire ! C'est génial d'avoir de tels personnages, parce que le défi consiste à rendre sympathiques des personnes qui, à la base, sont tout sauf appréciables ; des personnes que je serais incapable de supporter dans la réalité.
Alors le problème a été de trouver un grand méchant qui fasse le poids, étant donné que j'avais déjà bourré de défauts mes personnages principaux.
Puis l'idée est venue assez rapidement de créer un personnage rusé, manipulateur et pervers qui, au départ, se fait habilement passer pour un modèle de gentillesse. Ce méchant va même jusqu'à me tromper dans son rôle de grand sage.
En fait, je crois que sur plus de la moitié de mon livre, ça va être le monde à l'envers.
Du coup, ayant compris la leçon, j'ai créé des personnages bien marrants pour le one-shot sur lequel je me suis lancée.


Alors le problème a été de trouver un grand méchant qui fasse le poids, étant donné que j'avais déjà bourré de défauts mes personnages principaux.

Puis l'idée est venue assez rapidement de créer un personnage rusé, manipulateur et pervers qui, au départ, se fait habilement passer pour un modèle de gentillesse. Ce méchant va même jusqu'à me tromper dans son rôle de grand sage.
En fait, je crois que sur plus de la moitié de mon livre, ça va être le monde à l'envers.

Nynaeve => Personnelement, j'ai du mal à supporter les héros "parfaits", qui réagisse toujours comme il le faut, qui ne font jamais d'erreurs... Il faut dire que je déteste particulièrement le stéréotype du parfait héros, pur, candide et innocent
.
Les personnages que tu décrit pour ton one-shot sont beaucoup plus réalistes, et en ce qui me concerne, je trouve que ça rend du coup l'histoire beaucoup plus crédible et interessante
.
Citation
C'est génial d'avoir de tels personnages, parce que le défi consiste à rendre sympathiques des personnes qui, à la base, sont tout sauf appréciables ; des personnes que je serais incapable de supporter dans la réalité
C'est un bon défi, qui , je pense, rendra l'histoire plus profonde, lui donnera plus de sens. Avoir un gentil héros "guimauve" n'a pas cet avantage (c'est mon avis, cela dit, il y a évidemment des elcteurs qui adorent
)
Ton opposant , tel que tu le décris, paraît fort interessant.

Les personnages que tu décrit pour ton one-shot sont beaucoup plus réalistes, et en ce qui me concerne, je trouve que ça rend du coup l'histoire beaucoup plus crédible et interessante

Citation
C'est génial d'avoir de tels personnages, parce que le défi consiste à rendre sympathiques des personnes qui, à la base, sont tout sauf appréciables ; des personnes que je serais incapable de supporter dans la réalité
C'est un bon défi, qui , je pense, rendra l'histoire plus profonde, lui donnera plus de sens. Avoir un gentil héros "guimauve" n'a pas cet avantage (c'est mon avis, cela dit, il y a évidemment des elcteurs qui adorent

Ton opposant , tel que tu le décris, paraît fort interessant.
Dernière édition par Zoé le 22 Fév 2007, 15:24, édité 1 fois.
Neryelle a écrit :Moi j'ai du mal avec mes grands méchants.
En général c'est surtout un pretexte pour qu'il y ait un peu d'histoire, parce qu'il faut en mettre. Dans mon dernier roman fini c'est un méchant démon invoqué par une méchante orque, mais bon dans les 9/10e du roman ils servent à rien, c'est juste pour qu'à la fin mes héroïnes aillent leur défoncer la tête. Et j'ai un peu le problème dans tous mes romans je dois avouer /o
Au contraire, j'essaie de donner beaucoup d'importance à l'opposant pour qu'on comprenne que le héros ne se bat pas contre n'importe qui. Je veux donner l'impression que le méchant peut aussi bien gagner ( ce qui est déjà arrivé dans un de mes romans). C'est ce qui, je pense, permet de renforcer l'intrigue.
J'essaie de faire en sorte que les opposants "servent à quelque chose".


Dernière édition par Zoé le 22 Fév 2007, 18:38, édité 3 fois.
Shigure a écrit :Mes méchants sont des utopistes, ils veulent souvent créer un monde meilleur, parfait ou presque, et ils s'opposent à la vision manichéenne de l'humanité. Ils ne cherchent pas à devenir le maitre absolu, s'ils obtiennent le pouvoir, c'est pour construire un nouveau monde, même s'ils doivent en mourir. Il y a donc une belle notion de sacrifisme, et ce qui est intéressant, c'est de voir jusqu'où le héros peut garder sa morale intacte.
Voilà une idée très interessante

Macada=> J'avoue que du mal à suivre ton raisonnement.

Dernière édition par Zoé le 22 Fév 2007, 18:38, édité 1 fois.
Je rêverais d'avoir un vrai méchant qui fait le mal juste parce qu'il est méchant, un type amoral, qui n'a d'autre motivation que le confort de sa pomme, le mec capable de balancer un inconnu du train juste pour prouver qu'un crime peut être commis sans motif, qu'à même pas honte quand il écrase la queue du chat, qui bouscule les petites vieilles sans remords, et qui descend des types simplement parce qu'ils étaient entre lui et ce qu'il voulait, même si ce qu'il voulait c'était simplement un bonbon. Ça oui, je rêverais d'avoir un type vraiment noir et irrécupérable dans une de mes histoires, mais j'y arrive pas. Pas encore. 

Dans mon premier livre que j'ai préparé dans ma tête, il n'y a pas de manichéisme à vrai dire.
Mon roman parle d'une guerre entre deux peuples, en toute égalité.
S'il y en a qui sont plus mauvais que d'autres, c'est soit qu'ils souffrent, soit ce sont de véritables idiots, assez bouffons.
Chaque personnage a ses qualités et ses défauts.
A part cette dualité entre régions (assez diffférentes, l'une représente une sorte de Moyen-Age fantastique et l'autre représente des guerriers assez scandinaves, à mi-lieux entre les Vikings ou les Rohirrims lol), il y a une autre dualité magiciens/chevaliers. Il existe entre eux des préjugés, pas à proprement parler de racisme car ce serait un mot un peu gros. Mais bon, je change de sujet alors...
Mon roman parle d'une guerre entre deux peuples, en toute égalité.
S'il y en a qui sont plus mauvais que d'autres, c'est soit qu'ils souffrent, soit ce sont de véritables idiots, assez bouffons.
Chaque personnage a ses qualités et ses défauts.
A part cette dualité entre régions (assez diffférentes, l'une représente une sorte de Moyen-Age fantastique et l'autre représente des guerriers assez scandinaves, à mi-lieux entre les Vikings ou les Rohirrims lol), il y a une autre dualité magiciens/chevaliers. Il existe entre eux des préjugés, pas à proprement parler de racisme car ce serait un mot un peu gros. Mais bon, je change de sujet alors...
Zoé a écrit :Nynaeve => Personnelement, j'ai du mal à supporter les héros "parfaits", qui réagisse toujours comme il le faut, qui ne font jamais d'erreurs... Il faut dire que je déteste particulièrement le stéréotype du parfait héros, pur, candide et innocent.
Les personnages que tu décrit pour ton one-shot sont beaucoup plus réalistes, et en ce qui me concerne, je trouve que ça rend du coup l'histoire beaucoup plus crédible et interessante.
Citation
C'est génial d'avoir de tels personnages, parce que le défi consiste à rendre sympathiques des personnes qui, à la base, sont tout sauf appréciables ; des personnes que je serais incapable de supporter dans la réalité
C'est un bon défi, qui , je pense, rendra l'histoire plus profonde, lui donnera plus de sens. Avoir un gentil héros "guimauve" n'a pas cet avantage (c'est mon avis, cela dit, il y a évidemment des elcteurs qui adorent)
Ton opposant , tel que tu le décris, paraît fort interessant.

Pour les personnages parfaits, je suis d'accord avec toi. Je suppose que je n'avais pas vraiment l'intention d'en créer pour ma trilogie. Mais c'était la première histoire d'heroic fantasy que j'écrivais. Et j'ai, à mon avis, manqué de discernement, ainsi que d'expérience. Mais je ne regrette pas pour autant de l'avoir écrite. Elle m'a permis de progresser. Et le one-shot que j'écris me permettra sûrement aussi de progresser encore.


Je suis complétement d'accord avec toi, Nynaeve : il n'y a que la perseverance qui paye.
En plus, je crois qu'il ne faut jamais regetter d'avoir écrit un roman , même si on se rend compte qu'il n'ést pas si bien que ça : on n'écris jamais pour rien, c'est en écrivant que le style dun écrivain évolue, ainsi que son discernement , que ses personnages deviennent plus attachants.
Quand j'avais écris mon premier roman, sur le coup, ça m'avais semblé pas mal. Mais maintenant que je le relis, avec du recul (plusieurs années ayant passées) je me rend compte que ce n'était qu'une accumulation de petit clichés au service d'une histoire pas vraiment passionnante...
Mais ça m'a pemis de progresser, et d'écrire plusieurs romans plus mûrs (enfin je trouve
).
En plus, je crois qu'il ne faut jamais regetter d'avoir écrit un roman , même si on se rend compte qu'il n'ést pas si bien que ça : on n'écris jamais pour rien, c'est en écrivant que le style dun écrivain évolue, ainsi que son discernement , que ses personnages deviennent plus attachants.
Quand j'avais écris mon premier roman, sur le coup, ça m'avais semblé pas mal. Mais maintenant que je le relis, avec du recul (plusieurs années ayant passées) je me rend compte que ce n'était qu'une accumulation de petit clichés au service d'une histoire pas vraiment passionnante...

Mais ça m'a pemis de progresser, et d'écrire plusieurs romans plus mûrs (enfin je trouve

Utika => Je pense que le personnage que tu décris peut être interessant si on l'approdondit un peu. Je préfère créer, pour mes romans, des méchants relativement complexes , à plusieurs facettes.
A mon avis, utiliser seulement la "technique manichéenne" n'est pas vraiment suffisant.
Je préfère doter mes personnage de plusieurs facettes : peut-etre un coté "méchant qui fait le mal parce qu'il est méchant", mais un autre côté plus rélféchis... Non pas que je prétende que ce tu as dis n'est aps réfléchis!
A mon avis, utiliser seulement la "technique manichéenne" n'est pas vraiment suffisant.
Je préfère doter mes personnage de plusieurs facettes : peut-etre un coté "méchant qui fait le mal parce qu'il est méchant", mais un autre côté plus rélféchis... Non pas que je prétende que ce tu as dis n'est aps réfléchis!

Zoé a écrit :Utika => Je pense que le personnage que tu décris peut être interessant si on l'approdondit un peu. Je préfère créer, pour mes romans, des méchants relativement complexes , à plusieurs facettes.
A mon avis, utiliser seulement la "technique manichéenne" n'est pas vraiment suffisant.
Je préfère doter mes personnage de plusieurs facettes : peut-etre un coté "méchant qui fait le mal parce qu'il est méchant", mais un autre côté plus rélféchis... Non pas que je prétende que ce tu as dis n'est aps réfléchis!
On peut avoir un méchant "méchant" sans tomber dans le manichéisme, si en face les gentils ne sont pas gentils

En même temps, un univers "tout le monde il est laid, tout le monde il est pourri", qu'est-ce que ça pourrait être chi**t !!!
Déjà que dans le monde de la Fantasy, les gentils ne sont pas des enfants de choeur alors s'ils devaient être des pourritures complétes...
Bon, j'avoue qu'un film ou un livre avec que des gentils, du moment que cela ne tombe pas dans la mièvrerie outragée et s'il y a une belle leçon de vie et de poésie comme Mon Voisin Totoro ou Kiki la petite sorcière, ça me dérange pas.
Déjà que dans le monde de la Fantasy, les gentils ne sont pas des enfants de choeur alors s'ils devaient être des pourritures complétes...
Bon, j'avoue qu'un film ou un livre avec que des gentils, du moment que cela ne tombe pas dans la mièvrerie outragée et s'il y a une belle leçon de vie et de poésie comme Mon Voisin Totoro ou Kiki la petite sorcière, ça me dérange pas.

- ereneril
- Calembourbeur
- Messages : 710
- Inscription : 24 Oct 2005, 15:04
- Livre préféré chez Mille Saisons : Les Perles d'Allaya
- Localisation : Ambassade lilloise du Dentikistan
- Contact :
Petite précision sur mon grand méchant : c'est finalement un personnage très secondaire.
Il espère prendre le pouvoir sur une partie du monde et livrer le reste au chaos mais il n'agit pas directement. Il se contente de déclencher une catastrophe au début (sans qu'on sache qu'il est derrière) et ensuite il anime différents complots en se contentant d'exacerber les ambitions d'autres personnages.
C'est un pur manipulateur qui n'a pas de sang sur les mains et ne commet aucun acte "méchant". De plus il ne s'oppose pas à l'élu. Pire, il le trompe comme tous les autres. Je ne pense d'ailleurs pas que les lecteurs réaliseront qu'il est la cause de tout.
C'est un vrai méchant mais il n'y a pas d'opposition frontale avec qui que ce soit. Enfin, jusqu'à ce qu'il soit démasqué...
Quand aux gentils, c'est un autre sujet mais qu'appelle-t-on gentil ? Est-ce qu'un psychopathe qui collectionne les oreilles de ses victimes peut être considéré comme un gentil ?
Il espère prendre le pouvoir sur une partie du monde et livrer le reste au chaos mais il n'agit pas directement. Il se contente de déclencher une catastrophe au début (sans qu'on sache qu'il est derrière) et ensuite il anime différents complots en se contentant d'exacerber les ambitions d'autres personnages.
C'est un pur manipulateur qui n'a pas de sang sur les mains et ne commet aucun acte "méchant". De plus il ne s'oppose pas à l'élu. Pire, il le trompe comme tous les autres. Je ne pense d'ailleurs pas que les lecteurs réaliseront qu'il est la cause de tout.
C'est un vrai méchant mais il n'y a pas d'opposition frontale avec qui que ce soit. Enfin, jusqu'à ce qu'il soit démasqué...
Quand aux gentils, c'est un autre sujet mais qu'appelle-t-on gentil ? Est-ce qu'un psychopathe qui collectionne les oreilles de ses victimes peut être considéré comme un gentil ?

Les dés ont fini de rouler...
Moby a écrit :En même temps, un univers "tout le monde il est laid, tout le monde il est pourri", qu'est-ce que ça pourrait être chi**t !!!
Déjà que dans le monde de la Fantasy, les gentils ne sont pas des enfants de choeur alors s'ils devaient être des pourritures complétes...
Exact, mais après , c'est une question de goût. En ce qui me concerne, je n'apprécie pas.
ereneril a écrit :Je ne pense d'ailleurs pas que les lecteurs réaliseront qu'il est la cause de tout.
Si ton personnage est la cause de tout, il fait bien partie des personnages principaux, non?

- Napalm Dave
- Lézard explosif
- Messages : 1078
- Inscription : 11 Nov 2006, 23:10
- Livre préféré chez Mille Saisons : Les Perles d'Allaya
- Localisation : Tours city
- Contact :
Mes grands méchants sont plusieurs dans mon roman, et ils sont parfaitement inhumains: neuf entités appelées par défaut "démons", mais qui furent en fait des lieutenants du créateur de la vie dans l'univers (oui, rien que ça). Ils ont chacun leurs motivations (parfois antagonistes) et leur propre raison de vouloir tout détruire, ils n'en sont pas moins extrêmement dangereux et ont été enfermés à l'écart de notre réalité, dans mon monde méd-fan de Nékroôs.
Leur principal but est de chercher à sortir de cet univers pour en finir avec le nôtre, en attendant, ils préparent leurs armées.
Ma pauvre héroïne n'a a priori aucune chance contre eux: c'est une ado peu sûre d'elle, petite, apparemment faible, et surtout ignorante de ses propres pouvoirs. En revanche, elle est vraiment gentille bien qu'elle passe par de foutus quart d'heure où elle devient peste à cause de ses pouvoirs croissants. Elle ne peut pas échapper à la confrontation car ceux qui ont essayé de la cacher ont échoué et qu'elle est poursuivie "préven,tivement" par des créatures des démons (elle est trop dangereuse pour qu'ils la laisse vivre).
Je lui oppose un autre personnage, son frère adoptif, qui lui est un méchant bien plus huamain. Il est aussi torturé et laminé par la vie qu'elle sauf qu'il se laisse plus tard aller à sa haine et à ses pulsions les plus noires. Il se laissera posséder par un des démons.
De manière générale, mon monde est féroce et beaucoup de gens usent de la violence pour arriver à leur fin, que ce soit par convoitise, pour des gains matériels ou par raison d'état.
Leur principal but est de chercher à sortir de cet univers pour en finir avec le nôtre, en attendant, ils préparent leurs armées.
Ma pauvre héroïne n'a a priori aucune chance contre eux: c'est une ado peu sûre d'elle, petite, apparemment faible, et surtout ignorante de ses propres pouvoirs. En revanche, elle est vraiment gentille bien qu'elle passe par de foutus quart d'heure où elle devient peste à cause de ses pouvoirs croissants. Elle ne peut pas échapper à la confrontation car ceux qui ont essayé de la cacher ont échoué et qu'elle est poursuivie "préven,tivement" par des créatures des démons (elle est trop dangereuse pour qu'ils la laisse vivre).
Je lui oppose un autre personnage, son frère adoptif, qui lui est un méchant bien plus huamain. Il est aussi torturé et laminé par la vie qu'elle sauf qu'il se laisse plus tard aller à sa haine et à ses pulsions les plus noires. Il se laissera posséder par un des démons.
De manière générale, mon monde est féroce et beaucoup de gens usent de la violence pour arriver à leur fin, que ce soit par convoitise, pour des gains matériels ou par raison d'état.
Mes grands méchants sont plusieurs dans mon roman, et ils sont parfaitement inhumains: neuf entités appelées par défaut "démons", mais qui furent en fait des lieutenants du créateur de la vie dans l'univers
. Telle que tu décris ton personnage principal, tu as su faire l'équilibre entre défauts et qualités.... des héros comme je les aime!Ma pauvre héroïne n'a a priori aucune chance contre eux: c'est une ado peu sûre d'elle, petite, apparemment faible, et surtout ignorante de ses propres pouvoirs. En revanche, elle est vraiment gentille bien qu'elle passe par de foutus quart d'heure où elle devient peste à cause de ses pouvoirs croissants
De manière générale, mon monde est féroce et beaucoup de gens usent de la violence pour arriver à leur fin, que ce soit par convoitise, pour des gains matériels ou par raison d'état.
A première vue, ton histoire m'intrigue et ton monde m'interesse

Dernière édition par Zoé le 22 Fév 2007, 20:29, édité 1 fois.
De mon côté, je me rends compte que 1) mes "méchants" ont des motivations pas si méchantes que cela, 2) en fait, mes héros n'ont aucune chance de gagner, donc je crois qu'ils vont gentiment aller négocier...
En bref, le "méchant" dans Unsung Heroes a des visées libératrices pour un monde tout entier, et les "méchantes" d'Eien ont avant tout le désir de réunir les deux parties du monde, et de faire cesser un honteux mensonge qui dure depuis des siècles, voire des millénaires. C'est simplement leurs moyens d'action qui sont... répréhensibles, on va dire.
Maintenant, ce que ça donne en termes de valeur de l'histoire, c'est autre chose. En tous cas, le Grand Dieu du Mal qui doit ête abattu par l'Elu, ça, vous ne trouverez pas dans mes petits mondes.

En bref, le "méchant" dans Unsung Heroes a des visées libératrices pour un monde tout entier, et les "méchantes" d'Eien ont avant tout le désir de réunir les deux parties du monde, et de faire cesser un honteux mensonge qui dure depuis des siècles, voire des millénaires. C'est simplement leurs moyens d'action qui sont... répréhensibles, on va dire.
Maintenant, ce que ça donne en termes de valeur de l'histoire, c'est autre chose. En tous cas, le Grand Dieu du Mal qui doit ête abattu par l'Elu, ça, vous ne trouverez pas dans mes petits mondes.
mes "méchants" ont des motivations pas si méchantes que cela
Après avoir lu ton court résumé, c'est vrai que tes "méchants"ne pas de si mauvaises intentions, mais je pense que ça peut donner plus d'intrêt à l'histoire ( ça change un peu...), du moment que leurs actions sont assez répréhensibles
et de faire cesser un honteux mensonge qui dure depuis des siècles, voire des millénaires
Bonne idée que tu as là, à mon goût

mes héros n'ont aucune chance de gagner, donc je crois qu'ils vont gentiment aller négocier
J'avais aussi hésité à faire ça dans un de mes récits. J'avais abandonner, pensant que ça rendait alors la fin du roman un peu "fade".
Mais maintenant, avec plus de recule, je pense que ça dépend de la manière dont le sujet est ammené.
Revenir vers « Entrée des artistes »
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 4 invités