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Re: Jusqu'où...

Publié : 02 Avr 2011, 17:25
par Rudiment
Napalm Dave a écrit :Il y a une première partie du périple où ils n'ont pas le temps de parler et où tous les habitants de ce monde leur paraissent menaçants.
Après quoi, une puissante fée les aide en utilisant un pouvoir unique et propre à ceux de son espèce: il exalte leur part de "rêve" et fait de mon héroïne qui était sang mêlée (homme-fée) une fée à part entière, immortelle, et avec de nouveaux pouvoirs, dont celui de communiquer aux fées et aux hommes, son amie humaine développe ses capacités cognitives, développe un pouvoir mineur comme tous les humains de ce monde et donc apprend plus vite, le dialogue peut s'installer.

C'est effectivement bien pensé, la magie pallie au probleme. Toutefois elle reste tributaire de la mise en place dans le récit des conditions nécessaires á sa survenue. Lorsque ce dialogue s'installe enfin entre les protagonistes , oú en es-tu en terme de longueur dans l'histoire ? Au tiers ? A la moitié ?

Je demande, parce que toute précipitation dans cette installation (les conditions nécessaires, quoi) d'une communication sans obstacle linguistique pourrait affecter la cohérence de l'histoire. C'est en tout cas ce á quoi, comme lecteur, je serais sensible en lisant ton roman.

Re: Jusqu'où...

Publié : 02 Avr 2011, 19:23
par brydou
De mon côté, j'avoue ne prendre que ce qui m'intéresse :p Loin de moi l'envie de noyer le lecteur sous des détails dont il se fout ni de passer des semaines à apprendre de fond en comble une activité dont j'ignore tout simplement pour les besoins d'une scène de 4 lignes ; si je pense faire une erreur là je me documente et éventuellement j'approfondis/je corrige.
Pour ce qui est des problèmes de langue, dans un premier roman, il a été contourné par les pouvoirs magiques de l'héroïne qui lui permettent de comprendre tout langage humain (mélange de télépathie/empathie/apprentissage et mémoire rapides), pour un second... je l'élude, tout simplement ! En gros, c'est un enfant exilé sur Terre, qui grandit donc dans un monde similaire au nôtre et qui retourne dans sa "dimension" natale par la suite. Là encore, la particularité de sa naissance fait qu'il peut comprendre la langue de son propre monde sans apprentissage, et je ne compte faire en sorte qu'il s'en inquiète qu'à la toute fin de l'histoire, quand il retourne sur Terre et que là, personne ne comprend :p.

Tant qu'on ne relève pas d'incohérence majeure, pour moi il n'y a pas de souci. Comme je ne sais plus qui le dit, on ne lit pas de la fantasy pour aller chercher la petite bête dans le détail pas très très cohérent. Tant que ce n'est pas une énormité, pour moi en tout cas, ça passe.

D'où l'importance d'avoir des relecteurs aux intérêts et expériences divers, ça réduit le champ des erreurs possibles. En tout cas, je fonctionne comme ça...

Re: Jusqu'où...

Publié : 02 Avr 2011, 20:25
par Napalm Dave
Rudiment a écrit :
Napalm Dave a écrit :Il y a une première partie du périple où ils n'ont pas le temps de parler et où tous les habitants de ce monde leur paraissent menaçants.
Après quoi, une puissante fée les aide en utilisant un pouvoir unique et propre à ceux de son espèce: il exalte leur part de "rêve" et fait de mon héroïne qui était sang mêlée (homme-fée) une fée à part entière, immortelle, et avec de nouveaux pouvoirs, dont celui de communiquer aux fées et aux hommes, son amie humaine développe ses capacités cognitives, développe un pouvoir mineur comme tous les humains de ce monde et donc apprend plus vite, le dialogue peut s'installer.

C'est effectivement bien pensé, la magie pallie au probleme. Toutefois elle reste tributaire de la mise en place dans le récit des conditions nécessaires á sa survenue. Lorsque ce dialogue s'installe enfin entre les protagonistes , oú en es-tu en terme de longueur dans l'histoire ? Au tiers ? A la moitié ?

Je demande, parce que toute précipitation dans cette installation (les conditions nécessaires, quoi) d'une communication sans obstacle linguistique pourrait affecter la cohérence de l'histoire. C'est en tout cas ce á quoi, comme lecteur, je serais sensible en lisant ton roman.


A la moitié environ. Avant il se passe une section entière de traque où seule l'héroïne peut communiquer normalement avec les deux êtres fées qui sont les chefs du petit groupe qui la recueille (mais comme ils ne sont pas très contents de leur découverte, il y a comme un froid entre eux, en trouvant quelqu'un en vêtements du 21ème siècle, ils comprennent qu'il s'est passé un truc anormal). La section suivante se passe dans un lieu où il n'y a que des fées, un sanctuaire donc là, les dialogues se font normalement. Puis enfin, mes personnages de la Terre subissent le fameux sortilèges car le "ministre" du sanctuaire est un de ces fameux chevaliers féériques capable de transformer un métis en vraie fée (ils sont même un certain nombre).

Re: Jusqu'où...

Publié : 04 Avr 2011, 20:38
par Mona Ré
Eonath a écrit :Jusqu'où êtes-vous prêts à aller dans la vraisemblance en ce qui concerne vos textes ?

Êtes-vous de ceux qui peaufinent chaque petit détail, quitte à passer des heures sur des ouvrages spécialisés pour faire en sorte que votre roman - même s'il n'est pas historique - soit "crédible " ?

Faites-vous des recherches concernant les unités de masse et de mesure utilisées à l'époque, les monnaies et leurs valeurs, les salaires moyens et autres dîmes ? Vous documentez-vous sur la cuisine médiévale et les recettes qui en découlent, sur le mode de fabrication des vêtements, sur la vitesse moyenne d'un cheval au galop (pour en déduire une durée de trajet, par exemple), sur les effets des plantes médicinales mises en oeuvre dans certains remèdes, sur la langue de l'époque (expressions, injures...), j'en passe et des meilleures ?
Moi, oui.
Je vérifie toujours que les lieux existent. Je décris même une maison qui existe vraiment. Pour le langage, j'ajoute deux trois mots en patois valaisan (je dois les mettre phonétiquement, car le patois est une langue orale).

Re: Jusqu'où...

Publié : 06 Avr 2011, 14:51
par Aelys
Moi je me débrouille pour parler de ce que je connais, ou alors c'est juste pour un détail (du type : quel nom avait le violon au Moyen-Âge ?) qui me prend quelques secondes à chercher. Oui, je suis une flemmarde :lol:
Je me sens trop bridée quand je dois faire attention à la vraisemblance.

Re: Jusqu'où...

Publié : 15 Avr 2011, 10:07
par champagne
coucou ,
En revanche, si dans la pile des jeans vendus impeccables, et destinés aux gens qui veulent des jeans impeccables, il s'en trouve un avec un défaut qui n'est pas fait exprès, c'est celui-là que les gens n'achèteront pas. Parce que le produit ne sera pas jugé "à la mode destroy", mais "défectueux".