Et votre maman, elle en pense quoi, de vos textes ?
- Lyssandre
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Moi, j'en ai de la chance ! Ma maman est écrivain (publiée, mais elle est encore lon d'en vivre), ça facilite beaucoup les choses. Elle m'encourage tout le temps, même si elle est très occupée et ne peut pas tout lire. Ca fait du bien, quelqu'un qui dit "Tu as vraiment un talent pour ça, vas-y, tu dois t'y mettre à fond", même si c'est ma maman qui est... Partiale comme une maman !
"La chance s'engouffra concrètement dans sa vie et l'enveloppa d'un halo d'optimisme abyssal." JP Bâchet
Ah ! l'optimisme abyssal...
Ah ! l'optimisme abyssal...
Heu Oliv tous les scientifiques ne sont pas dénués de sensibilité artistique ou imaginaire, certains soignent également la syntaxe bien que le plus important dans une thèse reste tout de même la recherche et les résultats plus que la phrase qui les expose.
Je dis cela parce que tu dressais, par humour, une caricature un peu forcée et que, scientifique par formation, je me suis sentie obligé d'y répondre.
Par contre, je reviens volontier sur le fond de tes propos. Ma grand-mère m'a dit un beau jour qu'elle préférait me voire publier sur des recherches scientifiques que sur mes divaguations fantasistes. Et pourtant, je sais combien ma grand-mère aime lire la fantasy et j'ai aussi une idée du temps qu'elle passe à relire mes essais dans le genre
Je pense que cela vient de la notoriété que l'on assimile aux études scientifques comme médecine. C'est un peu comme le métier d'avocat, c'est une fierté pour la famille d'en avoir un (ou une) dans la famille. Le métier d'écrivain reste (et "est" le plus souvent) un métier de crève-la-faim... d'où la mauvaise considération derrière. Je pense qu'il est plus facile de faire accepter sa condition de "femme dans la lune" lorsque derrière, les choix nous ont menés à un travail plus terre-à-terre.
Pour revenir au sujet, je n'ai jamais fait lire mon roman à ma mère car primo, elle lit quasiment pas et le peu qu'elle lit, ne collerait pas à mon univers. Je lui en parle de temps à autre... C'est souvent des échanges évasifs du genre:
"J'avance dans mon bouquin maman, doucement mais sûrement..."
"C'est bien chérie... Ah mais dis-moi, comment va ton chat?"
Voilà, c'est ma maman... La fantasy, c'est pas son truc.
Bon derrière, j'ai une soeur archi-fan, une grand-mère accroché à mes corrections, un père tout fière et un fiancé qui m'encourage... Je n'ai pas à me plaindre
Je dis cela parce que tu dressais, par humour, une caricature un peu forcée et que, scientifique par formation, je me suis sentie obligé d'y répondre.
Par contre, je reviens volontier sur le fond de tes propos. Ma grand-mère m'a dit un beau jour qu'elle préférait me voire publier sur des recherches scientifiques que sur mes divaguations fantasistes. Et pourtant, je sais combien ma grand-mère aime lire la fantasy et j'ai aussi une idée du temps qu'elle passe à relire mes essais dans le genre

Je pense que cela vient de la notoriété que l'on assimile aux études scientifques comme médecine. C'est un peu comme le métier d'avocat, c'est une fierté pour la famille d'en avoir un (ou une) dans la famille. Le métier d'écrivain reste (et "est" le plus souvent) un métier de crève-la-faim... d'où la mauvaise considération derrière. Je pense qu'il est plus facile de faire accepter sa condition de "femme dans la lune" lorsque derrière, les choix nous ont menés à un travail plus terre-à-terre.
Pour revenir au sujet, je n'ai jamais fait lire mon roman à ma mère car primo, elle lit quasiment pas et le peu qu'elle lit, ne collerait pas à mon univers. Je lui en parle de temps à autre... C'est souvent des échanges évasifs du genre:
"J'avance dans mon bouquin maman, doucement mais sûrement..."
"C'est bien chérie... Ah mais dis-moi, comment va ton chat?"
Voilà, c'est ma maman... La fantasy, c'est pas son truc.
Bon derrière, j'ai une soeur archi-fan, une grand-mère accroché à mes corrections, un père tout fière et un fiancé qui m'encourage... Je n'ai pas à me plaindre

- Oliv
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Euh, Tsumïre, je veux bien que tu rebondisses sur de vieux posts pour m'accuser de crimes que je n'ai pas commis, mais en relisant ce sujet je ne vois pas où j'ai pu "dresser une caricature" de mes amis les scientifiques - enfin, je dis "amis scientifiques" alors qu'il est évident que de manière générale je les méprise depuis que j'ai l'âge de mépriser les gens, mais ni plus ni moins que les littéraires dont je fais pourtant à peu près partie, au même titre que Desproges, pourtant à peu près de droite, prétendait ne rien mépriser autant que la droite, si ce n'est la gauche. Enfin bref.
D'ailleurs, histoire de me faire mon propre avocat jusqu'au bout - mon dieu, deviendrais-je juriste malgré moi? - je me permets de m'auto-citer, puisque dans un autre sujet j'ai récemment abordé la question de l'opposition littéraires / scientifiques:
What else?
D'ailleurs, histoire de me faire mon propre avocat jusqu'au bout - mon dieu, deviendrais-je juriste malgré moi? - je me permets de m'auto-citer, puisque dans un autre sujet j'ai récemment abordé la question de l'opposition littéraires / scientifiques:
Oliv a écrit :Il faudrait se défaire de cette idée reçue comme quoi le passe-temps / l'activité / la profession d'auteur serait l'apanage des bacheliers et étudiants littéraires. Vu que le Bac L est, malheureusement, un Bac-poubelle réservé aux filles nulles en maths, il ne faut pas croire que le niveau soit élevé et permette aux Littéraires de se regarder de haut les Scientifiques en se moquant de leur illettrisme.
En conséquence, les quelques rescapés du néant intellectuel proposé par l'Education Nationale finissent par se retrouver ici, qu'ils soient issus de L, de S ou de n'importe quelle autre filière.
What else?
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.
Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.
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Oliv a écrit : Mais rien que pondre des thèses insipides et bourrées de fautes en tous genres au lieu d'écrire de l'imaginaire serait déjà un bon point pour eux, ou du moins me délesterait de l'un de mes innombrables mauvais points.
Voilà sur quoi je bondissais

Edit: Enfin, je maîtrise le "quote"
Dernière édition par Tsumïre le 15 Jan 2008, 17:27, édité 1 fois.
- Karyalis
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désolé j'ai un bac L et j'en suis fiére ! J'ai toujours été la meilleur de ma classe ! 19 en lettres en terminale et je ne haissais pourtant pas les sciences et les maths par ce que là aussi j'était douée ! J'ai choisi L parce que j'ai toujours aimé la littérature et je suis fille de scintifiques purs et durs, monsieur ! 

- Oliv
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Sauf que pour le coup, Tsumïre, l'exemple précis qui me venait en tête au premier abord était une thèse de droit. Après, évidemment, on peut transposer la chose aux thèses scientifiques. Et aux thèses littéraires, aussi. Parce que bon, la nullité ne doit pas être l'apanage d'une corporation, n'est-ce pas?
EDIT: Karyalis, c'est gentil de venir apporter de l'eau à mon moulin, mais pour parler en détail de nos parcours, c'est plutôt par ici, je dis ça parce que sinon les méchants modérateurs vont venir nous taper sur les doigts.
EDIT: Karyalis, c'est gentil de venir apporter de l'eau à mon moulin, mais pour parler en détail de nos parcours, c'est plutôt par ici, je dis ça parce que sinon les méchants modérateurs vont venir nous taper sur les doigts.
Dernière édition par Oliv le 15 Jan 2008, 17:28, édité 3 fois.
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.
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- Oph
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Ah, tiens, intéressant comme sujet.
Ma mère est une Éminente Lettrée, et je pèse mes majuscules. Le simple fait que mon prénom et celui de mon petit frère soient ouvertement inspirés de Rimbaud, et celui de ma soeur de Jean Giono, situe tout de suite le personnage. Son premier achat sur eBay aura été l'Histoire Littéraire de la France, dont elle possédait trois tomes et qu'elle rêvait de compléter depuis trente ans.
De plus, tout au long de ma scolarité, elle a toujours été très critique vis-à-vis de tout ce que je pouvais produire. J'étais la meilleure, ou rien.
Instant psychanalyse : la première fois qu'elle m'a dit qu'elle était fière de moi, j'avais dix-sept ans. J'ai failli pleurer sur mon téléphone.
La conclusion de tout ça, c'est que je ne fais rien lire de ce que j'écris à ma mère. Je ne pourrais pas encaisser ses critiques.
Quant à mon père, je crois bien que l'idée que j'écrive lui semblerait incongrue.
Mon frangin me ferait savoir que ça ne l'intéresse pas.
Ma soeur dirait "c'est cool" et s'occuperait d'autre chose.
Peut-être y a-t-il quelque chose à tenter avec le petit frère...
Ma mère est une Éminente Lettrée, et je pèse mes majuscules. Le simple fait que mon prénom et celui de mon petit frère soient ouvertement inspirés de Rimbaud, et celui de ma soeur de Jean Giono, situe tout de suite le personnage. Son premier achat sur eBay aura été l'Histoire Littéraire de la France, dont elle possédait trois tomes et qu'elle rêvait de compléter depuis trente ans.
De plus, tout au long de ma scolarité, elle a toujours été très critique vis-à-vis de tout ce que je pouvais produire. J'étais la meilleure, ou rien.
Instant psychanalyse : la première fois qu'elle m'a dit qu'elle était fière de moi, j'avais dix-sept ans. J'ai failli pleurer sur mon téléphone.
La conclusion de tout ça, c'est que je ne fais rien lire de ce que j'écris à ma mère. Je ne pourrais pas encaisser ses critiques.
Quant à mon père, je crois bien que l'idée que j'écrive lui semblerait incongrue.
Mon frangin me ferait savoir que ça ne l'intéresse pas.
Ma soeur dirait "c'est cool" et s'occuperait d'autre chose.
Peut-être y a-t-il quelque chose à tenter avec le petit frère...
- Draconesse
- ordre du printemps
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Tsumïre a écrit :Oliv a écrit : Mais rien que pondre des thèses insipides et bourrées de fautes en tous genres au lieu d'écrire de l'imaginaire [...]
Voilà sur quoi je bondissais
Vaut mieux écrire de l'imaginaire que des thèses (et peu importe le type) bourrées de fautes car trop de fautes tue la lecture et la compréhension, en plus d'être le berceau des malentendus. En bref, vaut mieux quelque chose plutôt que rien du tout (ou équivalent).
~ Les affaires des nains sont comme leur barbe : pleine de noeuds. ~
bah, ma Môman elle lit déjà pas beaucoup, alors quand à lire ce que je fais .... Ce serait un miracle
Déjà qu'elle apprécie pas trop que je passe entièrement mon temps à écire plutôt que de réviser ou de faire ses choses normales qu'on appelle devoirs... Ah la la, rien ne remplace l'écriture en matière purement scolaire !
Déjà qu'elle apprécie pas trop que je passe entièrement mon temps à écire plutôt que de réviser ou de faire ses choses normales qu'on appelle devoirs... Ah la la, rien ne remplace l'écriture en matière purement scolaire !
Ce qui nous différencie vraiment, qui fait je suis meilleur que toi ?
Ma Muse, cette éternelle Amoureuse qui a voué toute son âme à la mienne.
Ma Muse, cette éternelle Amoureuse qui a voué toute son âme à la mienne.
Karyalis a écrit :Et si je vous dit que les étudiants en sciences devraient prendre des cours de français, ça vous étonnerez !
Je ne dis pas que ce n'est pas vrai, je pense simplement que c'est une généralité au niveau des jeunes qui ne sont pas dans le milieu littéraire. Il faut un peu arrêter avec les étudiants scientifiques ne savent pas écrire deux mots sans une faute. En fouillant un peu, on peut se rendre compte qu'il s'agit également des ES, BTS etc, etc...
Le soucis ne vient pas d'une filière en particulier mais plus de lacune post-lycée. Rien qu'à lire les dictées au collège, il y a quoi avoir peur... et pourtant, les élèves ne sont pas encore dans le domaine scientifique, littéraire ou autre.
Ce n'est pas les "élèves scientifiques" qui souffrent d'"illettrisme" mais une génération de jeune entière... Après le choix de la section littéraire creuse l'écart entre leurs camarades des classes précédentes.
De plus, l'orthographe et la syntaxe sont amplement perfectibles par nos propres moyens, sans avoir recours à des cours de français supplémentaires. Lire, relire, prendre en compte les critiques sont des éléments suffisants pour améliorer son niveau.
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