Premières phrases...

[enger]

Je ne voulais pas attaquer ton roman Roanne. Ceci dit, je ne pense pas être un échantillon représentatif du trés large lectotat. Il a toutes ses chances de plaire à un large public.
Mais j'insiste lourdement. Les amnésiques ça me saoule. Il y a peu d'auteurs de SF qui n'ont jamais mis les pieds dans ce plat. Au final, ça fait du monde.
Alors bon, un prince amnésique c'est peut être rare dans la réalité, mais dans les romans c'est du déjà vu force 10. Il y a même un livre, le chateau de Lord valentin, je crois, qui traîte le sujet à la perfection. Tout ça pour dire qu'il te sera difficile de ne pas essuyer la comparaison en pleine figure.
Personnellement, aussi peu qualifié que je le sois, j'aurais tendance à conseiller aux jeunes auteurs de déjà réussir à bafouiller un pitch original avant d'aller s'embourber dans autre chose.

[Misato]

Ma dernière première phrase est parfaitement bateau
La cité était en feu.

Bateau? Pourquoi? C'est une cité lacustre?

(Bon, pardon, je )

[Roanne]

Je ne voulais pas attaquer ton roman Roanne.

Hé, pas de panique Enger, je n'ai pas pris ça comme une attaque personnelle mais alors pas du tout .

En fait, je suis la première à regretter cette histoire d'amnésie d'une grande banalité, mais elle était réellement nécessaire de mon côté car au final TOUT mon récit est basé dessus ! (et je ne dirais rien de plus sinon je spoile).

De ce fait, je comprends que beaucoup d'auteurs aient envie de l'utiliser. C'est très important, la mémoire, je crois que cela fait partie de l'individu, qu'il ne peut se construire ou exister sans elle.

J'aime bien mes dernières premières phrases de nouvelles :

"Chaque jour, l’astre solaire franchissait l’horizon, portant sur ses rayons le même dilemme." (La femme Pie, bienôt dans Mort Sûre)

"La cupidité semble aussi vaste que l’esprit humain, en ce sens elle paraît ne pas posséder de limites." (une nouvelle à laquelle je suis profondément attachée, j'espère qu'elle aura sa chance)

"La planète mère, la Terre, celle que tous appellent avec une pointe de nostalgie dans la voix, la planète bleue." (D'ambre et d'azur, mon dernier râteau, très mérité)

[Any]

[Bateau? Pourquoi? C'est une cité lacustre?

Ce serait beau. Mais l'idée y est presque

Pour Roanne, j'aime beaucoup celle sur la cupidité. Tes tournures sont très élégantes.

[Oliv]

Désolé mon cher Enger, tu vas croire que je t'en veux - alors que ce n'est absolument pas le cas, après tout nous nous connaissons à peine - mais je dois encore une fois te contredire, qui plus est sur deux points n'ayant pas de rapport direct avec le sujet initial:

Alors bon, un prince amnésique c'est peut être rare dans la réalité, mais dans les romans c'est du déjà vu force 10. Il y a même un livre, le chateau de Lord valentin, je crois, qui traîte le sujet à la perfection. Tout ça pour dire qu'il te sera difficile de ne pas essuyer la comparaison en pleine figure.

En même temps, si l'on se refuse à traiter un thème, quelqu'il soit, parce qu'il a déjà été traité dans un autre texte, par un autre auteur - et sans doute en mieux - autant arrêter tout de suite d'écrire. Je ne pense pas trop m'avancer en affirmant qu'environ 100% des oeuvres passées, présentes et à venir peuvent être comparées à d'autres oeuvres. Non?

Personnellement, aussi peu qualifié que je le sois, j'aurais tendance à conseiller aux jeunes auteurs de déjà réussir à bafouiller un pitch original avant d'aller s'embourber dans autre chose.

Personnellement, aussi peu qualifié que je le sois, j'aurais tendance à conseiller l'inverse, à savoir qu'avant de s'embourber dans un pitch "original" - et donc, fatalement, plus casse-gueule qu'une quête héroïque de base - les jeunes auteurs feraient mieux de travailler les fondamentaux de l'écriture. Et force est de constater que "l'originalité" ne fait pas partie de ces fondamentaux. C'est un plus que l'on peut tenter de maîtriser plus tard, mais il n'est pas indispensable pour savoir écrire.

"Avant de savoir courir, apprend à marcher", disait Carl Lewis. Ou Christopher Reeve, je ne sais plus, enfin bref, vous aurez compris l'idée.

[Blackwatch]

Ma dernière première phrase est parfaitement bateau
La cité était en feu.

J'ai déjà lu pire comme phrase bateau. Notamment la mienne: "le réveil émit un son strident". On ne fait pas mieux dans le genre.

[le_navire]

Ma dernière première phrase est parfaitement bateau
La cité était en feu.

Bateau? Pourquoi? C'est une cité lacustre?

(Bon, pardon, je )

Misato, je t'aime !!!

[GabrielleTrompeLaMort]

D'ailleurs, la première phrase de ma nouvelle version d'Entrechats :

Lorsqu'il le vit, le sable le recouvrait presque entièrement.

[Misato]

Misato, je t'aime !!!

Roooh, une déclaration comme ça, ça me réchauffe le coeur!

Et comme c'est réciproque, la vie est belle!

[Any]

Si j'avais su qu'une seule de mes phrases aurait cet effet là.

Faudra que je réitère à l'occasion.

[Misato]

Mesures-tu la puissance de ta prose, Any?

[Any]

Maintenant oui

[Moby]

Voici ce que je prévois comme premières phrases d'un nouveau cycle à venir:

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de vous exclamer « C’est un monde ! » quand vous êtes un face d’une chose aberrante ? Et bien, vous ne pouvez pas savoir combien cette expression prend tout son sens lorsque l’on débarque en tant qu’Etranger dans le monde du Pendragonium.

[Samy NC]

Et commencer par un dialogue ? Ou plutôt une intervention parlée ou pensée d'un personnage ? Je n'en ai pas vu beaucoup hormis l'exemple de Shining.

Qu'en pensez-vous ?

[enger]

J'en pense que Stephen King est un plouc

[Napalm Dave]

J'ai copmmencé ma dernière nouvelle de SF comme ça, ce n'est pas super original en soi mais ça permet de se mettre tout de suite dans la peau des personnages (surtout le héros car c'est un texte à la première personne).
J'emploie aussi le dialogue pour commencer de nouveaux paragraphes lorsque le décor de l'action est bien plantée.

[Roland Vartogue]

Un début de roman sur une parole de personnage n'est pas si inhabituel. Ca peut être une discussion, un monologue ou une autre variante.

Par exemple, dans le genre fantasy, "L'Aile du dragon" - premier tome de la saga des Portes de la mort - commence par un dialogue qui ne nous donne que les paroles d'un seul interlocuteur. C'est intrigrant parce que l'on s'interroge d'emblée sur l'identité de la personne à qui on s'adresse et sur la nature de ses réponses muettes.

[louve]

pour ma nouvelle " les yeux du chat"

"Je m’assis sur ma chaise et sortis un tas de feuille du tiroir de mon bureau."