eLiz a écrit :adu a écrit :eLiz a écrit :Outre son ton extrêmement polémique renforcé par une personnalité peut-être pas exemplaire...
... suis-je bien la seule à trouver qu'il a en très grande partie raison ?
Il généralise, il est à côté des clous et ce n'est que de la publicité pour se faire connaitre auprès du public
Tu généralises et tu es aussi à côté des clous rapport à ce qu'il dit !
Quant aux questions publicitaires, sur le coup je m'en fiche un peu.
Enfin, c'est pas grave ! Les bons sentiments l'emportent toujours sur le reste.
...
Tu as lu ce qu'il a écrit ou quoi ? En gros c'est le vieux con réactionnaire qui pense que c'était mieux avant. Mais comme tous les vieux croulants qui ne pensent pas plus loin que ce qu'ils veulent bien voir car ça desservirait leurs intérêts et les gênerait dans leur explication.
En gros monsieur préfère avant. Avant quand ? Les Trente-Glorieuses où il y avait plein d'auteurs mais deux blocs antagonistes qui menaçaient de faire sauter la planète. Pendant la 2ème guerre mondiale et ses millions de morts ? Dans l'entre deux guerres avec son racisme, sa xénophobie, les mères qui tuent les enfants qu'elles ont eu en ayant été violée par un soldat allemand en laissant le bébé mourir dans un pot de chambre en métal ? Pendant le commerce triangulaire ? Quand la médecine était aux mains de chirurgien barbier ? Quand on brûlait des gens parce qu'il n'avait pas la même religion ou les mêmes croyances ?
Bon décortiquons son interview:
Richard Millet : le pouvoir d’envoûtement que notre génération a accordé à la littérature n’existe plus. J’ai choisi le mot « désenchantement » un peu comme Paul Valéry a utilisé le mot , «charme » au sens fort. Je ne crois pas que ce soit un phénomène cyclique. Je pense que, vraiment, on est peut-être à la fin de la littérature.
Ouah peut être... Le mec croit vraiment en ses convictions...
Oui, mais aujourd’hui, ce à quoi nous avons affaire n’a plus de valeur, plus de sens. Je pense, pour aller très vite à l’essentiel, que l’idée qui consiste à dire que la démocratie serait nocive à la littérature actuelle est en train de se réaliser.
C'est mieux en effet pour la littérature d'être dans un système dictatorial...Comme ça seuls les gens choisis par le pouvoir en place ou qui disent du bien de lui peuvent être publiés. Pas mal...
N'a plus de valeur, plus de sens ? Ah. Comment peut-on juger de la valeur et du sens d'une oeuvre. N'est-ce pas Apollinaire qui en plus de ses oeuvres bien connu à laisser pas mal d'ouvrages érotiques. Même des "bons" écrivains anciens et reconnus et mort (car pour lui il est le dernier écrivain) peuvent écrire des choses
C’ est lié aussi à l’effondrement du stalinisme, à l’effondrement de l’autorité, à l’effondrement de l’idée de père, à l’effondrement du système de transmission. On va avoir affaire à quelque chose qui s’appelle littérature, mais qui sera, à mon avis, de langue anglaise majoritairement. A quelque chose qui oscillera entre Harry Potter et les polars de l’américain Michael Connelly. En gros ce sera ça. Avec peut-être des arborescences un peu latino-américaines pour quelques décennies encore mais ce sera tout.
L'effondrement du stalinisme... Chouette alors vivement un nouveau Staline avec tout plein de goulag partout !!
Effondrement de l'autorité... C'est
SA génération qui est la cause de ça. Et en plus que veut-il dire ? qu'il regrette l'éducation anglaise à coups de canne sur le cul ? ou les instit pouvaient tabasser un élève ?
Quelque chose qui oscille entre Potter et les polars américains ???? Je sais pas pour vous mais je lis de la littérature générale et je n'ai pas l'impression qu'Amélie Nothomb nous sorte des textes entre Potter et un les polars américains...
Jonathan Littell est un objet migratoire. C’est l’exception dans tous les sens du mot. C’est un objet littéraire d’une telle ampleur qu’il apparaît dans la production française normale comme exceptionnel. De plus, dans « Désenchantement de la littérature » je vous parle de ce qui se passera dans dix ans. Tous les profs de fac se plaignent de l’inculture de leurs étudiants. Les étudiants en lettres ne lisent pas. Je ne veux pas avoir l’air du vieux con qui la ramène constamment là-dessus. Mais dans une classe j’ai vu que rien ne passait plus.
Ah ben c'est pas sa génération qui a causé mai 68 et ouvert la fac à tout plein de gens qui n'ont absolument rien à y foutre ?
Et pis mieux vaut laisser sa chance au plus grand nombre plutôt que d'en restreindre l'accès à une élite aristocrative.
Vingt ans. Rien ne passe. La littérature n’intéresse plus personne. Nous faisons semblant la plupart du temps.
Si c'était vrai le grand journal de canal+ ne consacrerait pas la première partie de son émission aux livres. Et les émissions littéraires ne seraient plus depuis longtemps. Ce qui veut dire que même des gus hagards devant leur télé peuvent être intéressé par la littérature.
Mais c’est une époque quasi paradisiaque, les années 50 !. C’est fini, «Cinna» ! Corneille ! Racine ! Personne ne sait plus qui c’est. Je ne plaisante pas en disant ça.
Dans les années 50, le cul terreux breton ne savait pas qui était Racine, Corneille etc. Il y bien plus de gens qui savent maintenant qu'ils y sont que dans les années 50...
Chez Gallimard et partout où je suis passé. Le centre de gravité de la littérature s’est déporté vers une forme de récit beaucoup plus efficace. Le vrai succès de la littérature aujourd’hui c’est le polar. Avec quelques merdes du genre pour femmes, magazines féminins étendus au niveau d’un pseudo-roman. En gros, c’est ça.
Ah machiste mysogine en plus, pas mal.
On a besoin de ça aussi, quelque chose qui s’est perdu, à savoir le sens critique. Je ne rue pas dans les brancards, je dis seulement ce que je constate.
Ah ben moi je crois que je suis en train d'utiliser le mien contre son discours pourri.
Bon allez, j'arrête là ça me soule, mais tout ce qu'il a dit est sujet à cautions !
Toutes les vérités peuvent être interprétés comme on le veut !
Considéré ce mec au niveau de son discours comme un Lepen qui sort des conneries enrobés de vérités pour faire passer son message avec quelques mots qui tapent bien pour marquer les esprits.