Trinitrotoluène a écrit :Je ne sais pas ce qui est dit dans ce reportage et j'ai pas envie de consacrer 36 minutes à entendre une fois de plus que c'est tous des pourris dans le milieu, qu'éditeurs=escrocs, que l'édition=copinage etc.
Je ne crois pas que le "message" de ce reportage soit du genre "éditeurs = vilains pabôs". Il s'agit simplement de montrer que même les univers les plus attirants ont leur part d'ombre, et que la réalité n'est pas aussi reluisante que ce qu'on imagine quand on n'a jamais mis les pieds de l'autre côté du miroir. En l'occurrence, il s'agit de l'univers de l'édition, mais on aurait pu avoir la même chose avec le théâtre, le cinéma ou la chanson...
D'ailleurs, dans ce reportage le "mythe de l'éditeur" me semble moins éreinté que "le mythe de l'auteur". Les écrivains présentés ici sont arrogants, sûrs de leur génie, ils n'ont à la bouche que le terme "à-valoir", et ont le culot de parler devant leurs lecteurs de la souffrance de la création alors que leur quotidien est fait de luxe, de putes et de champagne... Connards comme de vrais auteurs, quoi.
Oui, être éditeur c'est aussi prendre en compte le facteur financier, et l'on sait qu'une merde se vendra mieux qu'un texte de qualité. Oui, pour rencontrer le succès, en littérature comme ailleurs, il vaut mieux être une jolie jeune femme au contact facile ou un bel homme chevelu aux manières d'artiste maudit... Mais ce n'est pas vraiment un scoop, si?