D'où vous vient votre passion pour l'écriture ?

[Hohersein]

Heuuuuuu, Marc Levy mauvais romancier

J'ai du mal à le croire. Ecrire simple n'est pas forcement ecrire mal

Mais par contre tu as le droit Xss de ne pas aimer. Mais attention aux racourcis

Le pire est que je suis d'accord avec toi Xss pour Marc Levy dont les bouquins ne m'intéresses qu'à moitié ( non, en fait pas beaucoup ), mais c'est mon interpretation perso.

Mais justement, n'y a t'il pas une conclusion à tirer de tout cela...c'est que sa n'est pas le style qui compte ( ni même finalement la recherche profonde d'une histoire complexe ). C'est le nombre potentiel de vente que le livre est capable de faire ( le pognon quoi ) qui est la priorité des priorité.

Je sais, ca fais mal mais le constat est là D'ou un tas de Marc Levy potentiellement éditable ( et peut-être pas beaucoup de Xss ou d'Hoherseïn bien que je ne me compare en rien à Marc Levy --> Car le seul juge est le lecteur ).

Alors, il faut un tas de 5eme Saison pour que nous nous en sortions

[GabrielleTrompeLaMort]

Je ne suis pas d'accord.

Moi aussi ça m'est arrivé mais comme tu dis, tout est question de goût. Si l'éditeur a publié ce livre, c'est qu'il l'a aimé non ? Alors c'est que d'un certain point de vue, il est bon.

Si un lecteur aime tout ce qui déborde de guimauve, les personnages pas crédibles tellement ils sont héroïques et les scénario déjà prévu, libre à cette personne d'acheter, de lire et d'aimer. Moi je trouverai ça nul mais elle, elle sera satisfaite.

C'est comme l'auteur. Celui qui écrira l'histoire d'amour bidon et bâteau 100 fois revue du héro super fort qui va se faire la princesse au passage parce qu'il le faut bien, ben si ça lui fait plaisir, pourquoi pas ?

Donc j'ai toujours dit quand je n'aimais pas un livre pourquoi mais je n'ai jamais dit qu'il était mauvais. Tout est question de goût et je pense qu'un livre, du moment qu'il est publié, est forcément bon quelque part sinon, ça n'aurait jamais dépassé le stade de la publication.

[Hohersein]

Mais je n'ai jamais dit qu'ils étaient mauvais

Par contre, je dis que les editeurs contrairement à ce que tu dis ( pour certains mais les plus gros et pour beaucoups ) vont choisir plutôt un livre peut être moins bon mais d'un auteur hyper connu plutôt qu'un auteur pas connu ayant fait un super bouquin

Caaaarrrrr, le profit, le profit, le profit

Voila, voili...( et même si l'éditeur peut parfois préférer le bouquin d'un inconnu, il éfitera le bouquin du mec connu, et ca je le crois dur comme fer ).

Mais j'ai jamais dis que Marc Levy était un mauvais auteur, loin de moi cette pensée . Je l'ai dis, seul les lecteurs dans l'ensemble sont juges...

Et il n'y a pas que les gros qui pratique cette politique malheureusement...

[Gyl]

et même si l'éditeur peut parfois préférer le bouquin d'un inconnu, il éfitera le bouquin du mec connu, et ca je le crois dur comme fer ).

Je suis d'accord avec toi. Même si c'est triste à dire... et surtout pour nous Faire un pari sur un auteur inconnu, même si le livre est bon est plus risqué que de prendre un auteur connu. Car qui dit connu dit public déjà conquis, donc vente estimable et gros bénéfice (ne pas oublier qu'une maison d'édition est une entreprise dont le but est de faire des profits!). A moins que cet auteur soit connu à cause d'un gros bide... enfin ça c'est une autre histoire...

[Syven]

:cool:

Mais je n'ai jamais dit qu'ils étaient mauvais

Moi si ^^

[Xss]

Mais justement, n'y a t'il pas une conclusion à tirer de tout cela...c'est que sa n'est pas le style qui compte ( ni même finalement la recherche profonde d'une histoire complexe ). C'est le nombre potentiel de vente que le livre est capable de faire ( le pognon quoi ) qui est la priorité des priorité.

Bon, OK, j'ai honte à le dire, mais mon premier bouquin je le considère comme une espèce de "blockbuster commercial"...Comprenez par là que quand l'idée de l'histoire m'est venue à l'esprit, je me suis dit "c'est à la mode en ce moment, donc ça peut peut-être marcher". Heureusement que j'ai écrit le bouquin comme je le sentais, et même s'il s'agissait d'une histoire de type X, bah j'ai écrit le type d'histoire de style X que j'aurais aimé lire, voir en film, etc...D'ailleurs du coup je trouve que c'est un peut space.
Même moi je devient un méchant qui pense en "potentiel de vente". [/url]

[Oliv]

Je suis d'accord avec la réponse de Gaby: si un éditeur a pris le risque de publier un roman, c'est qu'il estimait que celui-ci avait certaines qualités. Ensuite, que ces qualités ne soient pas celles que Mr X ou Mme Y recherchent dans un roman, il s'agit là d'un autre problème. La définition de "mauvais" est différente suivant chaque individu.

Ceci dit, j'ai moi aussi parfois ressenti cette impression étrange décrite par Gyl dans son premier post. Je me souviens notamment m'être dit plusieurs fois lors de la lecture d'un roman publié chez Mnemos, que celui-ci était une pâle copie de ce que j'écris, et notamment de mon premier roman - comme si l'auteur avait voulu faire du Oliv mais qu'il ne savait pas vraiment comment s'y prendre. Cela peut paraître prétentieux, mais je ne pouvais m'empêcher de songer quasiment à chaque page que j'aurais pu faire bien mieux moi-même.

Et pourtant, ce roman n'étais pas foncièrement mauvais, même selon mes critères. Mais c'est tout de même rageant de mettre 20 euros dans un bouquin alors qu'on a la même chose - en bien mieux - qui dort sur son étagère, et que personne n'en veut...

[Syven]

en écrivant des romans et des nouvelles, on passe de l'autre côté de la force. On analyse aussi peut-être des choses que le lecteur lambda n'analyse pas forcément. Non?

[Eonath]

Tout à fait d'accord biquette ! Le fait d'écrire permet de se poser moult questions, sur le rythme, l'esthétique du texte, etc, choses qui sautent donc forcément aux yeux quand on lit après... Enfin, j'imagine, sourire...

Pour répondre au sujet, c'est vrai que ça m'est aussi arrivé, mais en modérant mon impression après. C'est vrai, en théorie, on fait "mieux que..." " aussi bien que..." mais en pratique ? C'est dur de construire un récit long sans faire d'incohérences, sans alourdir l'histoire, sans ennuyer le lecteur...

[Blackwatch]

yep, suis d'accord..très joli de se dire ceci et cela, mais en réalité c'est une autre paire de manches..ce qui ne veut pas dire que l'on n'y arrive pas, mais je pense qu'il faut quand même une certaine expérience..

Quant au milieu de l'édition, je ne répèterais que ce que l'on m'a déjà dit: avoir le plus de contacts possible (je n'ai pas dit pistons!) mais se faire connaître..lentement mais sûrement! Enfin, ce n'est que mon avis!

[luciole]

Pour répondre à la question de Gyl, c'est non de mon côté. Parce que j'écris ce que j'aime, et je lis pour découvrir d'autres horizons. Donc je ne peux pas comparer.

[vestrit]

Grand debat celui que vous abordez (vous inquiétez pas, si je parle yoda, c'est que je reviens du cinoche )

Bon, pour en revenir au sujet, c'est une entreprise une maison d'édition, il faut faire du chiffre, mais après, c'est un cercle vicieux de dire "on prend que des déjà publiés", parce que comme ca déjà été dit, personne n'est éternel.
Après, pour ce qui est de trames de romans, il a des gens qui ADORENT les histoires bien banales avec le shema classique, le gentil héos, le grand mechant et la demoiselle en détresse ( tient, la aussi y a de l'effet Star Wars )
Et pis il y a les gens, comme beaucoup ici visiblement, qui veulent des trucs originaux, une nouvelle manière de traiter un sujet. Quelque chose d'original sur un maximum de points quoi

Alors la question est, l'editeur X doit-il satisfaire la première ou la seconde catégorie de personnes? MAis quelle question, les deux bien évidement. C'est bien pour ca qu'il y a des choses qui plaisent et des choses qui plaisent pas.
Je ne connais personne qui puisse dire qu'il aiment tous les styles et tous les livres de la TErre (faudrait dejà qu'il les aie lus )

Enfin, ce n'est que mon humble avis

En tout cas, pour reprendre le titre du sujet, ben pourquoi pas moi? (ben parce que, et pis c'est tout )

[Bloody Rose]

D'où vous est venu cette passion d'écrire et depuis quand le faites-vous? Qu'est-ce qui vous a poussé à décider d'écrire sérieusement ?

[Harfang]

Passion... Je dirais plutôt besoin.
D'abord un éxutoire je pense quand le trop plein d'émotion, de révolte, se fait sentir...
Et puis avec le temps une prise ne main plus "professionnalisé" avec je crois l'envie quelque soit le décorum de faire jaillir les éléments qui peuvetn flotter dnas l'esprit...

[Aeline]

Chez moi, c'est plutôt viscéral. Je ne fais que ça, tout est source d'inspiration c'est pourquoi je ne suis pas enfermé dans un seul genre, non. Je touche aussi à la littérature jeunesse ( j'ai inventé une série d'histoires pour mes deux fils qu'on peaufine ensembles selon ce qui leurs passe par la tête ) mais aussi un peu de sf, fantastique et fantasy. Quand à la question de la personne qui m'a donné l'envie, c'est mon professeur de français en 3eme. il était tout simplement fantastique et m'a transmit sa flamme.

[Bastiana]

J'ai toujours fait ça. Enfant, en regardant la télé, j'imaginais de nouveaux épisodes aux dessins animés, je rajoutais des personnages et des scènes aux films, dessins animés et séries existants mais j'avais la flemme d'écrire!

En seconde, je me suis sérieusement mise à écrire (enfin, sérieusement... Quand je relis mes écrits de l'époque, j'ai honte). C'était une période difficile pour moi, et écrire me permettait de m'évader (je crois que la fantasy est particulièrement efficace, pour l'évasion). ça me défoule, j'y décharge mes colères et mes peurs. Je ne peux plus vivre sans écrire, c'est une drogue.

Et puis, j'ai l'impression de mieux contrôler mes écrits que ma vie. Quand j'écris, pour ainsi dire, je suis "Dieu" (enfin, non, pas du tout. Il y a des personnages qui n'en font qu'à leur tête. Mais refaire une scène et corriger ce qui ne va pas, quand on sait que dans la vie réelle, c'est impossible, d'une certaine façon, c'est jouissif). ça flatte aussi mon côté narcissique. Parait-il que quand je m'y mets, j'ai un beau style. J'aime bien créer du beau.

Enfin, il y a des tas de raisons, pour écrire.

[Bloody Rose]

C'est marrant je ressens à peu près la même chose que toi et moi aussi j'ai commencé à écrire dés l'enfance pour finalement m'y remettre sérieusement en 2nde ( qui a aussi été une période difficile ).
En y repensant je me dis que si je n'avais pas fait une "pause" durant ma période d'adolescence, j'écrirai maintenant certainement mieux que ce que j'écris, je regrette trop d'avoir eu cette période de vide pour finalement me rendre compte que c'était une passion.

[Oliv]

D'habitude j'aime bien raconter ma vie, mais là j'ai la flemme de le faire... C'est grave docteur?

En fait je dirais grosso modo comme Bastiana: j'ai toujours écrit, inventé des histoires (mes premières BD sont millésimées 1987 - regardez ma date de naissance et faites le calcul)

Ensuite je n'ai cessé d'écrire, tout en illustrant mes écrits, jusqu'à l'âge de 15 ans environ. Là j'ai définitivement abandonné le dessin pour me consacrer à l'écriture et entrer dans une phase plus sérieuse: j'ai écrit ce que je considère comme mon premier roman à 17 ans, même si j'en avais commis une dizaine d'autres auparavant.

Finalement je ne me suis jamais dit: "tiens, il y en a qui écrivent, alors pourquoi pas moi?" Non, ça s'est fait naturellement, spontanément. Qui a dit "vocation"?

Tiens, finalement j'ai quand même raconté ma vie. Je ne peux pas m'en empêcher, désolé.

[Blackwatch]

Besoin et l'envie de faire comme ces écrivains qui m'emportaient si bien dans leurs oeuvres! M'imaginais déjà plein d'histoires quand j'étais petite (ca n'a pas vrt changé maintenant!)

Puis premier roman (policier encore bien !) vers 15-16 ans...pause de 3-4 ans et maintenant la plume me démange...

[GabrielleTrompeLaMort]

J'ai commencé vers mes 11 ans pour réaliser un rêve : écrire aussi bien que mes auteurs favoris et passer un jour dê leur côté.

Le rêve n'a pas changé, j'écris toujours mais c'est devenu un besoin qui ne cesse de grandir.

L'écriture est le déversoir de l'âme.