paladin a écrit :Ce qui me semble essentiel surtout c'est la cohérence dans l'histoire: les faits racontés amenent à une conclusion qui sera plus ou moins optimiste ou pessimiste.
Quand j'écris une nouvelle je cherche, avant de la détailler, une ligne conductrice qui part d'une situation de départ, se develloppe selon certaines peripéties et amènent donc à une conclusion: c'est ce qu'il s'est passé avant qui déterminera la fin, heureuse ou non ou avec toutes les nuances (Et souvent bien sûr en developpant l'histoire ma fin change!)
Il peut y avoir une fin completement différente de ce que à quoi on s'attendait si on veut faire un twist final surprenant mais dans cas il faut l'avoir prévu au départ aussi: la révélation finale de "Sixième Sens" est inatendue mais elle est préparée depuis le début!
Beorn a écrit :Neeva a écrit : Du coup, j'ai changé de cap, d'abord parce que la fin d'une nouvelle doit être cohérente et non se finir tout le temps bien parce que l'auteur est optimiste, ou tout le temps mal parce que l'auteur est pessimiste.
D'une part je pense que pour les nouvelles, c'est différent : on peut plus facilement forcer sa nature sur 10 pages que sur 300.
D'autre part, tu caricatures mon propos : je ne dis pas que la fin doit être heureuse parce qu'on est optmiste, je dis que qu'elle doit être cohérente avec le récit.
Neeva a écrit :Je pense aussi qu'avant de penser "fin heureuse" ou "fin tragique", faut penser "fin cohérente". Perso, je préfère les fins tragiques car je les trouve plus intéressantes, plus puissantes. Mais des évènements tragiques pendant la nouvelle et une fin heureuse, ça me va aussi, question d'équilibre et de cohérence.
Je suis d'accord avec vous.
Je rajouterais qu'avant de décider d'une fin heureuse ou tragique, il faudrait se demander ce qu'on arrivera le mieux à traiter entre les deux.
Inutile de se lancer dans une fin qu'on ne maîtrisera pas, (sauf si on est décidé à vouloir apprendre à en faire d'autres).
lambertine a écrit :J'avoue avoir une préférence pour les fins douce-amères; mais, finalement, les fins dites "heureuses", comme le disait ma grand-mère, ne sont pas des fins. Elles disent tout bêtement que la vie continue; et elles ne disent pas particulièrement que tout restera pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Quelque part, je me demande aussi si le rejet des fins heureuses ne vient pas du fait qu'elles impliquent qu'à la fin de l'histoire, les héros deviennent "monsieur tout le monde". L'aventure est finie, bonjour le quotidien.
Il n'y a peut-être pas toujours le quotidien "d'avant".
En sachant que les personnages ont vécus des situations difficiles et qu'ils ont acquit de l'expérience dans certains domaines grâce à leurs aventures (car ne rien en apprendre ou en avoir tiré serais presque illogique), ils ne sont plus les mêmes qu'avant. Ils peuvent être différents dans leur façon de faire et de penser.
Et puis le quotidien dépend de chacun non?
Si le personnage veux continuer de voyager et de se mettre des des situations difficiles, rien ne l'en empêche.
Il n'est pas obligé de redevenir monsieur tout le monde.
Je crois que la situation du héros doit dépendre de la fin de l'histoire et de ce qu'il a accompli.
Selon ce qu'il aura fait, il deviendra ou non quelqu'un de connu. Et s'il désire retourner à sa vie normal il le pourras aussi, mais en gardant ses aventures en souvenir.
Silex a écrit :Curwen a écrit :Oui, enfin, quand tous les personnages importants meurent comme dans Hamlet, il faut quand même être assez acharné pour imaginer ce qui se passe ensuite.
Ils se retrouvent dans l'au-delà bien sûr.
Ou autre part, dans un autre monde (selon le sens que l'on admet à "la Mort")!

xbq a écrit :Pour cette simple raison, j'aime pas les happy end complètes, qui viennent en quelque sorte "clore" l'univers. D'un autre côté, il ne faut pas que l'histoire finisse mal sans raison apparente, juste pour que ça se finisse mal ; auquel cas il ne reste que le dégoût, si on s'est attachés aux personnages(là je pense à la croisée des mondes).
Je ne comprends pas ce que tu veux dire.
Ou vois-tu que La croisée des mondes se finit mal sans raison?