Uylenspiegel a écrit :Quant à ce que j'en pense en tant que voisin direct (je suis à 50 km de la frontière flamande) et Flamand de coeur, d'ascendance et de culture même si de citoyenneté et de langue maternelle française : je n'attends que ça, le retour de la Flandre sous une forme ou une autre dans l'Histoire et parmi les Etats d'Europe. Et un Etat flamand à ma frontière qui pourra peut-être rayonner sur la Flandre française et nous aider à soutenir auprès de l'Europe cette reconnaissance culturelle que l'Etat français nous refuse depuis notre annexion.
Je ne regretterai pas la Belgique, même si je suis désolé pour ceux qui y tiennent.
Marrant comme tous les séparatistes utilisent les mêmes poncifs... Les basques et les catalans aussi pensent qu'ils rayonneront comme des malades s'ils parvenaient à l'indépendance politique, et qu'ils contribueront ainsi à une europe meilleure...
Une vieille rancoeur qui a un fondement et plus lieu d'être, un peu d'aisance économique, et voilà, ça se sent pousser des ailes.
Et l'europe, elle sera meilleure ? Meilleure parce que morcelée ?
Et pourquoi vous rayonneriez plus qu'avant ? Qu'aurez vous à offrir de plus ?
Et quand rayonnerez vous ? Quand vous aurez fichu les francophones du bon côté de votre frontière à coup de pompes dans le train ? Quand vos fascistes en herbe auront finis d'être cons ?
Quand je vois ça, je deviens de plus en plus misanthrope, de plus en plus anarchiste, et mon côté nihiliste ressort contre mon gré.
C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités
Et c'est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq il s'en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C'est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout cœur les petits malchanceux
Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence
La présence d'esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes
Si on y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n'aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
@+
sXn
PS : je n'interviendrais plus sur ce fil, promis.
Depuis que je sais que les champignons sont des eucaryotes opisthocontes, je ne vois plus la vie tout à fait de la même manière.