Oliv a écrit :Silex a écrit :Pour moi, l'écriture est beaucoup de choses, mais surtout un besoin.
Attention, Cibylline va te dire que ce n'est qu'un truc qu'on dit en interview pour se donner un genre... Même si nous sommes quelques-uns à penser cela
sincèrement.
Mais bon, apparemment il existe deux clans que tout oppose: le clan de ceux qui écrivent par plaisir et qui n'y sont absolument pas forcés, et ceux qui écrivent sous la contrainte*, sans y prendre d'autre plaisir que celui d'assouvir ce besoin contre lequel ils ne peuvent rien.
*Parce que je ne sais pas vous, mais moi, j'ai beaucoup moins de mal à résister à l'obligation de faire les courses ou la vaisselle qu'à celle de me vider la tête de toutes les histoires qui l'encombrent en les écrivant.
C'est gentil de poster à ma place, j'imagine que, par galanterie, tu voulais m'économiser d'avoir à taper sur mon clavier... sauf que, tu vois, entre tes deux clans, y'a peut-être aussi les gens pour qui l'écriture est à la fois un besoin et un plaisir.
Comme, mettons, de manger : j'aime manger et, en même temps, si je ne mangeais pas, je mourrais.
J'écris parce que c'est la chose la plus naturelle qui soit pour moi : ma mère écrit, mon frère écrit, mon Petit écrit. Ca nous vient comme respirer, vivre. Et on en a besoin, parce que nos têtes sont farcies de mots, d'images, et c'est comme ça.
Quand je me suis étonnée que l'on puisse écrire sans y trouver de plaisir, c'était un étonnement ; je ne me suis pas moquée, je n'ai pas porté de jugement négatif... alors faut peut-être que tu te dises que, non, Cibylline n'est pas là juste pour le plaisir de former le clan des autres (ouais, alors, chez moi, tu vois, c'est carrément un besoin, mais des gens comme Cibylline ne peuvent pas comprendre) et que tu te dises que, si je respecte ton rapport à l'écriture, tu peux en faire autant pour le mien.