Sand a écrit :Bien sûr que c'était sacré, sinon ils ne les auraient pas mis par écrit.
Heu... limite tautologie là.
Peut-on dire la même chose lorsque Enid Blyton met par écrit ?
Lors d'une enième phase d'antisémitisme, ils se sont aperçus que beaucoup de "sachants" avaient été tués et qu'il fallait un support plus pérenne et pouvant être étudié seul pour maintenir les récits, sinon ils risquaient de disparaitre.
D'où mise par écrit.
Tiens, voilà la version
diaspora de la Torah
En n'oubliant pas que la Torah, comme son nom l'indique, c'est la loi.
L'ensemble des règles de vie commune et le récit de l'histoire partagée qui a conduit à l'émergence de ces règles.
Et qu'elle ne prend son caractère religieux
(ou, dans le cadre de ce fil, sacré) que lorsque cette loi est mise par écrit par Moïse sous la dictée de Dieu.
Avant cela, il n'y a pas de caractère sacré puisque c'est cet acte de transcription par Moïse qui conduit à l'acceptation par le peuple juif de ce texte comme parole divine.
(et d'où le fait qu'on peut dire que la torah est un assemblage de légendes tribales, à la base).
Comme tous les textes fondateurs.
Etre écrit ne rend pas sacré en soi (sinon ce post le serait), il faut déjà l'être pour mériter d'être figé.
Relis-moi. Je n'ai pas l'impression d'avoir jamais dis (ou écrit

) ça.
Je dis simplement qu'il existe, dans toute chronologie religieuse, un événement sacralisateur, discrimant le domaine sacré du domaine profane, ce qui est inviolable de ce qui est ouvert.
Dans les sociétés disposant de l'écriture, c'est souvent le passage de l'oral à l'écrit (y compris pictural).