Vinyamar a écrit :La cohérence interne n'est effectivement pas un but, mais un moyen, je suis bien obligé d'être d'accord.
Mais c'est un moyen dont on ne peut se passer. Si ton personnage n'a pas de cohérence interne (quelle que soit cette cohérence, même si c'est de changer de tête, de sexe et de planète, toutes les 3 minutes), je ne vois pas comment il pourrait rester intéressant.
Bah, tu peux inventer
-des paroles absurdes (des champs de fraises pour toujours)
-des histoires parodiques
-des textes poétiques
-des livres pour enfants (où les faons et les lapins savent parler)
On trouve aussi des trucs idiots dans les films, du genre :
-un coup de poing qui fait "paf" alors qu'un coup de poing n'a jamais fait "paf"
-ou un tir de laser qu'on peut suivre de l'oeil, alors que la vitesse de la lumière rend cela totalement impossible
-ou, pour provoquer un peu, des filles qui ouvrent au livreur de pizza et qui couchent avec lui en poussant de grands cris
C'est un personnage crédible, ça ? C'est un personnage cohérent ? Non. Et pourtant, le public l'admet. Parce qu'il est quand même intéressé
.
Il faut élargir les horizons : la fiction peut tout, elle a tous les droits... tant qu'elle intéresse le spectateut/lecteur.
Curwen a écrit :Oh je suis tout ce qu'il se passe, Beorn, mais j'avoue que j'ai un peu de mal à intervenir beaucoup dans les échanges les plus violents.
J'espérais que la discussion se composerait d'interventions du genre "dans mon roman, j'ai tant des personnages féminins importants et c'est intéressant parce que j'ai plutôt un monde comme ci ou comme ça".
L'avis de tempête je n'y tenais pas plus que ça mais bon. Je suis visiblement victime de mon succès.
Eh oui, il semble que les sujets sur les hommes et les femmes soient condamnés à finir dans avis de tempête...