Cibylline a écrit :Tu dis tout et son contraire... et je ne sais pas si c'est ton expression ou ta pensée qui n'est pas claire ?
Tu enfermes la fantasy puis tu dis que c'est triste, tu ne veux pas de gens hors normes puis tu dis que c'est ce que tu veux mettre en avant...
Bref, reviens après les pâtes, quand t'auras récupéré un cerveau

J'vais essayer plus clair, mais je promet rien, la clarté, c'est pas mon truc.
- fantaisie : je trouve que c'est assez répétitif, les univers se ressemblent souvent, etc. C'est un sentiment personnel et subjectif, à détacher de ce qui suit.
- Du point de vue technique et écriture, ce que tu appelles enfermement est pour moi un mal nécessaire, car c'est ce qui permet à ce que tu aimes bien, Cibylline, le "hors norme", d'exister et d'avoir un intérêt. Ceci s'applique à la fantaisie.
Sans norme, pas de hors norme.
Sans hommes bêtes et macho, sans femmes féminines, pas d'hommes raffinés et sensibles et pas de femmes fortes.
Maintenant, c'est comme cela que je fonctionne en écriture. Mes lecteurs ne s'en sont pas plains (bon, ils se plaignent d'autres choses...)
Encore une fois, je refuse de considérer cela comme un enfermement. C'est une contrainte, un style, mais pas un manque de crédibilité, même en fantaisie, que de suivre les normes de notre univers. Ce n'est que pour mieux les transgresser.
Je n'ai pas lu tes écrits, mais dans 99% de la fantaisie que j'ai lue, les protagonistes avaient deux jambes, deux bras, un visage, des émotions,etc. Ils tombaient amoureux, se trompaient, se déchiraient, quels que soient leur sexes, se battaient, trouvaient des choses merveilleuses, voulaient rendre le monde meilleur ou le plier sous leur botte, etc.
Quand il s'agissait d'être innommables aux intentions malveillantes et obscures, de formes indescriptibles dans l'éther, des monstres lointains d'un autre temps et d'autres dimensions, là, ce n'était plus de la fantaisie.
Bon, c'était HPL.

La vie est une histoire, racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien.