
Non, mais vous vous rendez compte ? La plupart des français n'achètent même pas trois romans sur une année ! (que ce soit en poche ou en grand format) Alors, ce n'est pas ça qui baisse leur pouvoir d'achat.
Sheratan a écrit :
Et c'est bien beau de taper sur l'obscurantisme religieux, mais il ne faut pas oublier qu'avant d'avoir été une unité territoriale, la France a surtout été une unité religieuse que lesdites religions ont permis aux nations d'émerger.
Pourquoi un gouvernement voudrait-il sauvagement saborder la culture de son pays ?
Sincèrement , vous vous relisez ?
Donc plus de petits libraires qui font un travail de sélection = petits éditeurs menacés = auteurs sans éditeurs et production standardisée - c'est déjà le cas, inutile d'en rajouter.
Sheratan a écrit :Tiens c'est marrant, les petits libraires par chez moi n'ont jamais voulu de moi dans leurs rayonnaes! Par contre la Fnac m'a fait "un pont d'or" puisque en appellant systématiquement les responsables de toutes les fnacs possibles, j'ai réussi à caser mon bouquin chez eux en rayon (oui oui, celui de chez Bénévent) et ce, confirmé par des amis en province qui ont été vérifier si j'y étais bien présent. C'était il il y a trois ans et depuis, j'avoue que la mort du petit commerce de proximité et bien hormis les boulangeries, j'en ai a peu près rien à cirer! Quant aux "conseils" des gentils libraires, leur inculture concernant leurs produits est souvent déconcertante!
Chwip a écrit :Les petits éditeurs se placent très difficilement dans les grosses structures. Leur chiffre c'est les petites.
Sheratan a écrit :Tiens c'est marrant, les petits libraires par chez moi n'ont jamais voulu de moi dans leurs rayonnaes! Par contre la Fnac m'a fait "un pont d'or" puisque en appellant systématiquement les responsables de toutes les fnacs possibles, j'ai réussi à caser mon bouquin chez eux en rayon (oui oui, celui de chez Bénévent)
Oliv a écrit :Ce n'est pas juste pour le plaisir de jouer au troll, mais est-ce que les consommateurs ont intérêt à se plaindre d'une loi qui va faire en sorte que le prix du produit qu'ils achètent baisse dans des proportions énormes?
Vinyamar a écrit :Je demande une seule preuve de ce qui a été dit, notamment du fait que le gouvernement souhaiterait le bien des riches et le malheur des pauvres, ou encore qu'il veut sacrifier la culture au profit de la rentabilité (rentabilité de qui ? de quoi ? pour qui ?)
Non tout cela sonne affreusement faux ! On dirait plus de l'idéologie que du raisonnement.
Kran a écrit :Maintenant, tu vas pouvoir dire que les journalistes de libé sont paranoïaques ou font mal leur travail.
Oph a écrit :Malheureusement, Libé est facilement attaquable de ce point de vue : il est de notoriété publique que c'est un journal de gauche plutôt défavorable à la politique du gouvernement dans son ensemble.
Elissia a écrit :Alors oui, je préfère payer mes livres un peu plus chers mais aussi en découvrir, pouvoir parler de livres avec mon libraire et tout ce qui s'accompagne. Après, à toi de voir ce que tu préfères, chacun fait ses choix.
Kran a écrit :Oph a écrit :Malheureusement, Libé est facilement attaquable de ce point de vue : il est de notoriété publique que c'est un journal de gauche plutôt défavorable à la politique du gouvernement dans son ensemble.
Ce n'est pas si sûr. Mais cela n'empêche pas de le lire et de se poser honnêtement la question de la justesse de leurs articles.
Beltane a écrit :J'essaie déjà de tirer les prix au plus bas, je ne vois pas en quoi cette "ouverture à la concurrence" permettra de faire baisser le prix de mes livres.
GabrielleTrompeLaMort a écrit ::evil:
En effet, comme cela s’est vérifié à l’étranger – au Royaume-Uni en particulier où le prix unique a été supprimé en 1995 –, la dérégulation du marché du livre emporterait au moins trois effets négatifs : un appauvrissement de l’offre éditoriale, de nombreux titres ne pouvant plus être publiés par les éditeurs, une augmentation du prix moyen du livre préjudiciable au pouvoir d’achat des lecteurs, les éditeurs étant contraints de compenser le manque de recettes lié aux soldes par une augmentation globale de leurs prix et, enfin, des obstacles supplémentaires pour le public dans son accès au livre du fait de la disparition de librairies en centre-ville. Des livres en moins grand nombre, plus chers et moins accessibles, le consommateur, contrairement aux idées reçues, a tout à perdre à cette dérégulation.
Vinyamar a écrit :Quels sont les avantages de cette loi en regard des inconvénients ?
Oliv a écrit :Elissia a écrit :Alors oui, je préfère payer mes livres un peu plus chers mais aussi en découvrir, pouvoir parler de livres avec mon libraire et tout ce qui s'accompagne. Après, à toi de voir ce que tu préfères, chacun fait ses choix.
Je te rassure, je ne me réjouis pas particulièrement de la fin annoncée de la Loi Lang. Mon post était plus là pour donner un autre éclairage au débat, car c'est un fait qu'en ouvrant le livre à la concurrence, comme n'importe quel autre produit de consommation, les prix vont baisser. Après, cette baisse de prix s'accompagnera évidemment d'une baisse de qualité, nous sommes tous d'accord là-dessus - à part peut-être les trolls de droite, mais eux ne peuvent pas être d'accord avec nous puisque nous sommes tous de sales crypto-communistes qui avons tort de croire que le gouvernement français a peut-être une légère tendance à privilégier le pognon à la culture.
Pour la Belgique, je ne sais pas, mais pour le Canada, je vais prendre un cas d'école : THE best seller mondial, le dernier Harry Potter, sorti en français par Gallimard il y a... 7 mois (26 octobre 2007). Le MEME bouquin :
prix Amazon France : 25,48€ (avec les 5%)
prix Amazon Canada : 22,18€ = 14,52€ (au cours actuel)
C'est à dire 42% moins cher.
D'ailleurs, on n'en a pas parlé, mais la librairie en ligne serait évidemment la première bénéficiaire de la mesure, bien avant la FNAC (magasin) ou CARREFOUR.
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