Le temps d'écrire, Etudiants et Travailleurs !

[Nynaeve]

Pas écrit depuis... euh... on est le combien ? Quelque chose comme le 24 mars, non ? Ah, bah ça fait un petit moment. Quelque chose comme un mois, voire un peu plus, je crois.

Bref, c'est juste un post pour râler, pour la forme.
Trop de boulot = écrivain en mode pause.

Reste plus qu'à prendre son mal en patience. Avec un peu de chance, j'aurais peut-être l'occasion d'écrire d'ici la fin des cours *qui n'est pas dans si longtemps que cela *

Etant donné que j'aurais un mois avant de commencer à bosser cet été, ça me laissera du temps pour me remettre à écrire régulièrement ! Aspect positif des études.


Courage à tous ceux qui sont dans mon cas *ils ne doivent pas manquer vu que les exams approchent* !

[Melindra]

j'ai commencéà bosser il y a deux ans; au début j'arrivais à tenir le coup et à écrire régulièrement. Le problème c'est que mon lieu de travail est éloigné de mon domicile, et peu à peu la fatigue s'est bien installée.

Et mon boulot aussi : il m'arrive devoir prendre des dossiers le soir parfois le week end. Ajoutez à ça que je pense à mes dossiers régulièrement parce que je suis juriste et que je dois trouver la solution au problème posé. Je cogite donc souvent dessus, et pas par choix...

Vous comprenez qu'arriver à se reconcentrer sur mes histoires, mes persos, mes mondes... ben c'est difficile. j'écrivais beaucoup plus à la fac !!!

En début de solution, j'ai résolu de faire le ménage rarement et de voir mes amis aux anniversaires. Après, j'ai compris qu'il fallait que je fasse le vide dans ma tête pour arriver à séparer boulot et histoires.

Ca reste que ce n'est pas évident... On a pas trop envie d'écrire quand on est fatigué de sa journée de boulot. Il y a facilement (trop) des mois où on écrit pas.

Alors j'applaudis tous ceux qui ont un boulot et qui arrivent à écrire, car c'est vraiment difficile !

[Roanne]

Je comprends tout à fait Melindra, et même plus : quasiment la même situation.
Sauf que... personnellement je ne ramène pas de travail à la maison. Heureusement ! Donc je fais mes heures, et point barre.
Et surtout, je refuse toute responsabilité supplémentaire. Si je parviens à être efficace/compétente à mon poste, tout en vivant ma vie sereinement à côté, cela me va parfaitement, je n'en demande pas plus.

[Melindra]

C'est difficile, n'est-ce pas ! ^^ en tout cas, tu as de la chance de ne pas devoir prendre de boulot chez toi.

je pense qu'après, c'est une question d'organiation et surtout de motivation.

[Roanne]

Heu, en même temps, vu la boîte pour laquelle je travaille et vu mon job, c'est techniquement difficile.
Quand nous avons un rush, je reste sur place.
Comme ce soir : j'ai quitté à 20h et je crains que ce soit pareil toute la semaine. Il va m'être très difficile de me remettre à écrire dans ces conditions... mais là je n'ai vraiment pas le choix.

[Melindra]

c'est le bon plan: choisir un boulot que tu ne peux pas emporter chez toi... En tout cas, j'espère que ton coup de ruch ne va trop durer.

[Max Katarn]

J'ai peu posté ces deux derniers mois, comme je préparais un concours, mais j'ai suivi de loin ce topic qui m'interresse.

Pour ma part, je suis étudiant ET travailleur (formation en apprentissage avec une semaine cours / une semaine entreprise), et forcément, à mon niveau mon employeur (chut chut pas de marque) a tendance a m'en demander toujours un peu plus...
Genre je t'appelle quand tu es en cours parce qu'on est incapable de gérer sans toi... d'un côté c'est gratifiant car ça prouve qu'ils ont besoin de moi, de l'autre, je sais que dès que j'ai mon diplome, j'irai ailleurs.

Enfin comme beaucoup d'entre vous, j'ai souvent du mal à trouver l'équilibre, c'est difficile d'écrire en alliant une vie professionnelle qui empiète déjà plus ou moins sur le reste.

[Karyalis]

Je me suis fait un petit planning car je travaille chez moi et mine de rien ça marche !

[Oph]

Je suis un cas particulier puisque j'écris presque exclusivement au bureau. Quand l'application mouline, j'ouvre un fichier de traitement de texte. Quand les autres partent en pause café, je fais une pause écriture. Ou une pause dessin. Ou une pause composition, avec un crayon et du papier à musique.
Et mon congé maternité a été un des moments où j'ai le moins écrit, alors que dans l'absolu, j'avais largement le temps de le faire.

À la maison, je ne fais que :
- les colos de mes gribouillages, parce que je ne vais quand même pas m'installer Photoshop au bureau et encore moins la tablette graphique.
- de l'écriture de NaNoWriMo, parce qu'il faut tenir le rythme.

C'était vraiment très intéressant.

[Tsumïre]

Et ben...

Moi je suis encore étudiante quoique je suis en stage pour une durée d'un an. J'ai écrit plus en étant stagiaire, tout simplement parce que le soir je suis libre de faire ce que je veux...

J'ai une mauvaise tendance d'être une acharnée du travail (révision surtout). Je peux passer plus d'une vingtaine d'heure pour un seul partiel... Donc, je n'avais pas franchement le temps ni l'envie de me plonger dans l'écriture en période de scolaire.

Depuis que je suis en stage, j'ai écrit 3/4 de mon roman et achevé le premier jet. Je suis bientôt à la 1/2 pour ce qui est de la correction... J'ai beaucoup plus de temps pour mes passions et comme je n'ai pas d'autre obligation que mon ménage, mon homme et mon stage... j'ai pas mal de temps libre pour écrire.

[Alioth]

Je suis directeur d'une pme, donc j'ai énormément de boulot. Après ça le soir, j'ai deux jeunes enfants qui prennent beaucoup de temps, donc j'écris ... la nuit, quand je suis pas trop fatigué par mes journées à rallonge. Je vais bientôt faire un break, je rentre définitivement en métropole dans quelques mois, et je compte bien consacrer un max de temps à mon roman (si mon boulot ne me rattrape pas )...

[Lune-des-Illusions]

J'écris quand je peux, je ne dois surtout pas empiéter sur mes études... mais pour le moment, je m'en sors, de minuit à deux heures du matin j'écris. C'est pas bon pour le teint

[xavpoix]

Personnelement, je n'ai jamais été plus efficace qu'en cours. Mes années à la fac marqué le début de ma "carrière". En école de commerce, j'avais l'ordinateur (faire semblant de suivre le cours alors que je tapais mon roman était vraiment une partie de plaisir).

Depuis que je travaille, je trouve le temps dans des circonstances aussi diverses que variées : au boulot sur mon ordinateur, en vacances sur mon manuscrit, lors d'une soirée de mariage un peu longue sur un morceau de nappe en papier, en train, en avion ou en voiture (lorsque je ne conduit pas, bien entendu), n'importe quand.

C'est pourquoi je ne pense pas que le problème soit le temps d'écrire, mais plutôt la volonté de s'y mettre. Je peux penser à des dizaines de fois où je n'écrivais alors que je pouvais le faire et que je donnais l'excuse du temps ("Non, je n'ai pas avancé... Le boulot, vous comprenez...").
Mais à chaque fois que je m'y mettais, les mots coulaient.

Je ne cherche pas à généraliser ma situation, bien sûr... Je suis tout à fait conscient que certaines personnes sont beaucoup plus occupées que moi et qu'elles n'ont vraiment pas le temps.

Mais je pense tout de même que l'écriture est une discipline en soi. Tu veux écrire ? Pas de problème, mais écris ! Une page par jour, tous les jours.

L'écriture ? Un vrai challenge ! Mais n'est-ce pas aussi pour cela qu'on aime tous autant écrire ? Parce que ce n'est pas facile ?

[Draconesse]

Une page par jour, tous les jours.

Tu es très optimiste, ou bien expéditif. 1000 ou 2000 caractères soignés tous les jours (de cours, de travail), c'est déjà bien. Un page, c'est quand on est pressé ou/et en vacances.

[xavpoix]

Pas nécessairement...

Personne n'a dit que la page doit être soignée, prête à être publiée. Je parle d'avancer dans le récit. Le premier but de l'auteur est de finir, non ?
Il y a toujours une relecture et une phase de corection nécessaire.

Une fois que la page est écrite, les idées sont là, la forme principale est là. Il reste toujours beaucoup de travail, bien sûr, mais une bonne partie est déjà faite.

Quoiqu'il en soit, je n'ai jamais dit que c'est ce que je faisais. C'est ce que j'aimerais pouvoir faire. Même si je sais que c'est difficile.

[Draconesse]

Bah en fait je relis et corrige à chaque fois que j'ouvre un fichier... Les phrases de la veille ou de l'avant-veille quoi, parfois tout depuis le début. Puis il y a la correction de masse une fois que tout est fini, éventuellement une réécriture.
Total : deux à trois versions, parfois plus. Les fautes éventuelles ont bien du mal à passer

Le premier but de tout auteur est certes finir quelque chose, mais le faire bien est aussi beaucoup plus satisfaisant.

Pour les idées, nul besoin d'écrire une page : des notes de-ci de-là, puis une mise en forme de celles-ci.

En écrivant mal dès le début (ou pas aussi bien que tu le pourrais), un piège apparaît : se focaliser sur les fautes/le style et oublier le fond de l'histoire.

[xavpoix]

Mouais...

Je ne suis pas convaincu. Je connais un autre piège : celui de vouloir systématiquement reprendre depuis le début pour voir si cela c'est toujours bon. Lorsque je le faisais, je n'avançais plus du tout et je retravaillais systématiquement ce que j'avais déjà écrit.

Mais chacun sa méthode, j'imagine.
Tant que ça marche, c'est le plus important.

[Draconesse]

J'ai bien dit corriger, et non réécrire ce que je relisais. Nuance.

Le piège de ne pas avancer... en fait, j'ai pour ainsi dire jamais connu. J'ai déjà arrêter l'écriture d'une nouvelle mais pour une autre raison : l'évolution du style... A la fin, un écart trop grand m'obligeait à stopper. Et puis comme j'avais pas en tête de réécrire...

[Beorn]

Tiens, c'est rigolo. Ecrire une page par jour, ça ne me dit rien du tout.

Moi je n'écris pas une ligne pendant des mois, mais quand je m'y mets, je peux écrire plus de 40 000 caractères d'affilée, en encore, en relisant plusieurs fois. (25 pages éditeurs à 1500, ou douze pages serrées en interlignes simples)

Evidemment, il faut y passer sa journée entière, voire sa nuit...

Mais bon, comme tu dis, chacun ses méthodes. Il n'y a pas deux auteurs semblables.

[Oliv]

Mais bon, comme tu dis, chacun ses méthodes. Il n'y a pas deux auteurs semblables.

Et ce qui complique encore le truc, c'est qu'un même auteur peut tout à fait changer de méthode entre deux romans. Si, si, je vous assure, il y a encore un mois j'aurais répondu comme Draconesse ou Beorn, alors qu'aujourd'hui je suis passé du côté obscur de la force, ou plutôt des forçats qui s'astreignent à leur page d'écriture quotidienne, sans passer trois plombes à relire le travail de la veille afin de se donner un prétexte commode pour ne pas avancer.

Et comme Xavpoix est mon camarade de bagne et que j'aime bien ce qu'il dit, je vais lui faire l'honneur de le citer:

C'est pourquoi je ne pense pas que le problème soit le temps d'écrire, mais plutôt la volonté de s'y mettre.

Affirmatif, mon général. Le prochain qui me sort qu'il n'écrit pas parce qu'il n'a pas le temps, je l'inscris d'office au water-polo.