Sand a écrit :Un exemple que je cite souvent, c'est cette expérience édifiante et fort instructive.
Un jeune enfant est filmé en train de jouer. Dans un cas il est habillé de telle sorte qu'on pense que c'est une fille, dans l'autre cas il passe pour un petit garçon.
On montre les deux videos à différents adultes.
Immanquablement, quand les gens pensent que c'est un garçon, ils disent "ah oui il joue brusquement, mais c'est un garçon, c'est normal", et quand ils pensent que c'est une fille "holà qu'est-ce qu'elle est violente ! Il faut intervenir pour lui apprendre à jouer plus tranquillement"
La testostérone a bon dos.
Réfréner sa violence est un acquis éducationnel, moins inculqué aux garçons, tout simplement.
Cette expérience est effectivement instructive, mais pour ce qui concerne la perception des adultes, pas le rôle des hormones dans le comportement.
On n'est pas que des chromosomes, mais on est aussi des chromosomes. Prôner un "tout est acquis" est aussi stupide que de dire que rien n'est acquis.
La testostérone n'est pas synonyme de violence (cela serait trop facile), mais c'est un facteur essentiel à prendre en compte.
Nous, les hommes, avons deux glandes spécialisées dans la production de cette hormone,

, plus précisément les cellules de cellules de Leydig (non, pas de liebig, ce n'est pas de la soupe

), mais les femmes la produisent aussi, à hauteur de 60% del a production masculine.
J'ai plus le temps, mais je vous poste cela:
Une étude émanant d'un laboratoire de psychologie de l'Université du Michigan tend à démontrer que la production d'hormones telles que la testostérone et la progéstérone pouvaient être stimulée ou inhibée par des facteurs psychologiques. L'expérience consistait à faire visionner à des hommes et à des femmes des films « romantiques » tels que Sur la route de Madison, d'une part, et des films plus violents, tels que Le Parrain, 2ème partie. La production d'hormones est immédiatement affectée, de manière différente selon le sexe des sujets, mais aussi selon qu'ils sont naturellement d'importants producteurs d'une hormone ou non. Un troisième film, un documentaire « neutre » sur l'Amazonie, s'est révélé sans effets significatifs sur la production hormonale.
Rien n'est simple....
La vie est une histoire, racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien.