Comment faire durer la mayonnaise ?
- Sombreloup
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Comment faire durer la mayonnaise ?
Salut,
J'ai eu l'occasion de récolter des avis pertinents, mais plus on en a, mieux c'est. Alors voilà le problème :
J'entends souvent de nombreux jeunes auteurs dire que leur oeuvre contient 300 pages, un million de signes, etc.
Bien sûr, mais si la plupart sont sans doute des pavés indigestes, d'autres proposent certainement une histoire tout à fait cohérente et qui mérite le détour. Ce que je me demande, c'est comment y parvenir. Je peux prendre au hasard un livre posé sur mon étagère, je sais qu'à moins de le vouloir vraiment, à m'en éclater les yeux, je ne pourrais pas le lire d'un seul coup.
Je suis en effet de ces auteurs qui ont la fâcheuse tendance à passer trop rapidement d'un point à un autre, et il m'est très souvent arrivé, quand je donnais à lire une V1, que la lecture soit achevée le jour même, ce qui est légèrement frustrant. Si je rallonge tant bien que mal j'ai l'impression que l'histoire n'est plus aussi dynamique, qu'elle en devient peut-être pompeuse et surchargée inutilement.
Alors voilà, comment faites-vous pour meubler sans donner l'impression de remplissage, sans lasser, que le rythme parvienne encore à entraîner votre lecteur, à le pousser à poursuivre toujours plus loin et que, par-dessus le marché, il ne soit pas capable de finir votre manuscrit en une seule journée, quand bien même votre histoire serait passionnante ?
J'ai eu l'occasion de récolter des avis pertinents, mais plus on en a, mieux c'est. Alors voilà le problème :
J'entends souvent de nombreux jeunes auteurs dire que leur oeuvre contient 300 pages, un million de signes, etc.
Bien sûr, mais si la plupart sont sans doute des pavés indigestes, d'autres proposent certainement une histoire tout à fait cohérente et qui mérite le détour. Ce que je me demande, c'est comment y parvenir. Je peux prendre au hasard un livre posé sur mon étagère, je sais qu'à moins de le vouloir vraiment, à m'en éclater les yeux, je ne pourrais pas le lire d'un seul coup.
Je suis en effet de ces auteurs qui ont la fâcheuse tendance à passer trop rapidement d'un point à un autre, et il m'est très souvent arrivé, quand je donnais à lire une V1, que la lecture soit achevée le jour même, ce qui est légèrement frustrant. Si je rallonge tant bien que mal j'ai l'impression que l'histoire n'est plus aussi dynamique, qu'elle en devient peut-être pompeuse et surchargée inutilement.
Alors voilà, comment faites-vous pour meubler sans donner l'impression de remplissage, sans lasser, que le rythme parvienne encore à entraîner votre lecteur, à le pousser à poursuivre toujours plus loin et que, par-dessus le marché, il ne soit pas capable de finir votre manuscrit en une seule journée, quand bien même votre histoire serait passionnante ?
- Sombreloup
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Ben ça m'emmerde parce que mes bêtas me disent que ça pose problème dans une certaine mesure.
Edit : En gros j'ai pas envie de faire roman style Chair de poule (Livres sympas soi dit en passant), vite lu, vite oublié. Ca peut paraître idiot mais cette notion de longueur est, pour moi, marquée du cachet "professionnel". Et comme c'est un état auquel j'aspire de tous mes voeux, j'estime que je dois parvenir à construire une histoire bien menée et être capable de la manier suffisament pour qu'elle atteingne une longueur acceptable, sans qu'elle en devienne pour autant lourde ou chiante.
Edit : En gros j'ai pas envie de faire roman style Chair de poule (Livres sympas soi dit en passant), vite lu, vite oublié. Ca peut paraître idiot mais cette notion de longueur est, pour moi, marquée du cachet "professionnel". Et comme c'est un état auquel j'aspire de tous mes voeux, j'estime que je dois parvenir à construire une histoire bien menée et être capable de la manier suffisament pour qu'elle atteingne une longueur acceptable, sans qu'elle en devienne pour autant lourde ou chiante.
Dernière édition par Sombreloup le 28 Jan 2008, 18:01, édité 3 fois.
- Max Katarn
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Tu peux rajouter d'autres intrigues... mais ça rajoute une histoire dans l'histoire. Fais attention à ce que ton intrigue "mineure" apporte quelque chose à ta "majeure" !
Comme ça, c'est plus long, mais tu racontes plus, donc on s'ennuie pas.
Je crois qu'on avait parlé des intrigues dans un topic...
Comme ça, c'est plus long, mais tu racontes plus, donc on s'ennuie pas.
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- ereneril
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Tout va être lié au style.
Si tu as un écriture incisive, directe, ce qu'on va aimer chez toi, ce sera cette efficacité. On saura que lorsqu'on se plongera dans un de tes textes, on ne le lâchera pas avant la fin. Ca prendra peut-être 3 ou 4 heures seulement mais elles seront intenses.
Si tu délaies pour doubler la taille, tu vas décevoir tes amateurs. Ils perdront ce rythme qu'ils apprécient.
A l'opposé si Hoob par exemple se mettait à écrire un one-shot de 250 pages, elle frusterait tous ceux qui aiment ses descriptifs du quotidien, sa lenteur maîtrisé qui permet de vagabonder des heures durant.
Pour caricaturer : un James Bond de 9 heures serait très pénible. Le Seigneur des anneaux concentré en 2 heures le serait tout autant...
en conclusion, ne délaye pas artificiellement. Ton roman fait 300, 500 000 ou 2 000 000 signes ? Peu importe. Il est très bien comme ça par définition. Si ensuite tes lecteurs te reprochent de bêcler certaines scènes, tu pourras toujours détailler ce qui manque
Si tu as un écriture incisive, directe, ce qu'on va aimer chez toi, ce sera cette efficacité. On saura que lorsqu'on se plongera dans un de tes textes, on ne le lâchera pas avant la fin. Ca prendra peut-être 3 ou 4 heures seulement mais elles seront intenses.
Si tu délaies pour doubler la taille, tu vas décevoir tes amateurs. Ils perdront ce rythme qu'ils apprécient.
A l'opposé si Hoob par exemple se mettait à écrire un one-shot de 250 pages, elle frusterait tous ceux qui aiment ses descriptifs du quotidien, sa lenteur maîtrisé qui permet de vagabonder des heures durant.
Pour caricaturer : un James Bond de 9 heures serait très pénible. Le Seigneur des anneaux concentré en 2 heures le serait tout autant...
en conclusion, ne délaye pas artificiellement. Ton roman fait 300, 500 000 ou 2 000 000 signes ? Peu importe. Il est très bien comme ça par définition. Si ensuite tes lecteurs te reprochent de bêcler certaines scènes, tu pourras toujours détailler ce qui manque
Les dés ont fini de rouler...
- Max Katarn
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Oui, enfin le style a ses limites... il ne te fera pas doubler la taille de ton roman (sauf si le narrateur s'égare, ce qui peut avoir du bon des fois...).
Allez, je ressorts mon post sur les intrigues !
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- Chiroptere
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Sombreloup a écrit : Ca peut paraître idiot mais cette notion de longueur est, pour moi, marquée du cachet "professionnel".
Arf, comment dire mais personnellement je préfère un livre cours mais bien écrit, qu'un livre long où il ne se passe rien. Aujourd'hui quand je me promène dans une librairie et que je regarde les livres, je constate que même si le quatrième de couverture ma plait, si le livre est long je ne l'achèterais pas.
Pour moi un livre cours est plus un gage de qualité.
Une chauve-souris, Demoiselle de la nuit, Une chauve-souris, Aimait un parapluie. (Thomas Fersen)
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Sans vouloir donner de leçons, parce que je n'ai pas à en donner lol, je vais te donner mon point de vue.
Je pense qu'il ne faut pas que tu te mette trop de pression par rapport à ça. Si tes récits se lisent en une journée sans que les gens en soient frustrés c'est une bonne chose.
Ensuite si tu as ce ressenti et que cela te gêne vraiment, je pense que cela pourrait peut-être te rassurer de choisir une scène clé d'un de tes récits de l'habiller exagerément d'une longue description bien lourde et d'ensuite n'en garder que ce qui compte.
Ce qui fait que même si tes écrits ne s'habillent que d'une ou deux phrases de plus par chapitre, tu auras l'impression que ton univers est plus posé, touffu, visible.
Il n'est pas nécéssaire de faire des longueurs et des longueurs, selon moi, pour qu'un roman soit consistant autant dans l'intrigue que dans l'univers où se joue ton ou tes intrigues.
Personnellement ce que je fais c'est :
1) Des recherches sur le moindre détail (ca peut aller jusqu'à la forme des feuilles d'un arbre perdu dans une forêt de 40.000 autres arbres.)
Des fiches détaillées de chaque élément de mon récit.
2) J'écris en omettant aucun détail. La taille, la forme d'un arbre, les couleurs de cheveux, d'yeux, si les ongles de mon personnage sont taillés en pointe ou limés en rond... J'exagère mais c'est presque ça.
3) Je laisse reposer le tout. Et je travaille mon angle d'attaque mentalement. Quels sont les détails les plus visuels, les plus frappants, les plus utiles aux lecteurs et à moi-même ? Je me pose en tant que spectatrice de mon récit et je ne garde que ce qui retiendra mon oeil.
4) Je reprends la scène à l'écrit et j'élague de facilement les 3/4 de mon texte initial.
Et voilà.
Ce qui ne veut pas dire que je n'y reviendrai pas bien sûr, mais c'est ce que je fais en premier...
Je pense qu'il faut "savoir" construire un univers remplis de petits détails "à la con" pour ensuite avoir de quoi tailler dans la matière...
C'est plus compliqué de boucher les trous d'une histoire que d'éliminer tout ce qui est inutile. Enfin c'est mon avis.
Je pense qu'il ne faut pas que tu te mette trop de pression par rapport à ça. Si tes récits se lisent en une journée sans que les gens en soient frustrés c'est une bonne chose.
Ensuite si tu as ce ressenti et que cela te gêne vraiment, je pense que cela pourrait peut-être te rassurer de choisir une scène clé d'un de tes récits de l'habiller exagerément d'une longue description bien lourde et d'ensuite n'en garder que ce qui compte.
Ce qui fait que même si tes écrits ne s'habillent que d'une ou deux phrases de plus par chapitre, tu auras l'impression que ton univers est plus posé, touffu, visible.
Il n'est pas nécéssaire de faire des longueurs et des longueurs, selon moi, pour qu'un roman soit consistant autant dans l'intrigue que dans l'univers où se joue ton ou tes intrigues.
Personnellement ce que je fais c'est :
1) Des recherches sur le moindre détail (ca peut aller jusqu'à la forme des feuilles d'un arbre perdu dans une forêt de 40.000 autres arbres.)
Des fiches détaillées de chaque élément de mon récit.
2) J'écris en omettant aucun détail. La taille, la forme d'un arbre, les couleurs de cheveux, d'yeux, si les ongles de mon personnage sont taillés en pointe ou limés en rond... J'exagère mais c'est presque ça.
3) Je laisse reposer le tout. Et je travaille mon angle d'attaque mentalement. Quels sont les détails les plus visuels, les plus frappants, les plus utiles aux lecteurs et à moi-même ? Je me pose en tant que spectatrice de mon récit et je ne garde que ce qui retiendra mon oeil.
4) Je reprends la scène à l'écrit et j'élague de facilement les 3/4 de mon texte initial.
Et voilà.
Ce qui ne veut pas dire que je n'y reviendrai pas bien sûr, mais c'est ce que je fais en premier...
Je pense qu'il faut "savoir" construire un univers remplis de petits détails "à la con" pour ensuite avoir de quoi tailler dans la matière...
C'est plus compliqué de boucher les trous d'une histoire que d'éliminer tout ce qui est inutile. Enfin c'est mon avis.
- Max Katarn
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Perso, certains petits romans m'ont laissé des souvenirs parmi les plus marquants. Mais je dirais qu'il y a plusieurs manières de rallonger la sauce, essentiellement celles-ci:
Ecrire des intrigues secondaires et complexifier l'histoire: Ce n'est pas sans risque pour la crédibilité à long terme de l'histoire qui risque de flirter avec le capillotracté. mais cela peut-être très savoureux si ça ne part pas non plus dans tous les sens.
Creuser les personnages et faire plus d'"introversion": Moui, c'est souvent ce que je fais, je reviens sur les personnages qui m'intéressent plus particulièrement et je creuse leurs émotions, leurs échanges, je fais des petits flash backs pour revenir sur leurs histoires personnelles etc.
Plus décrire et donner plus d'informations d'univers: inscrire les actions des personnages dans l'univers, expliquer, donner des informations au lecteur. Attention à ne pas tomber dans l'encyclopédie non plus.
Rajouter des épisodes et des péripéties: qui seront plus dans l'intrigue principales que parralèles à elle. Oui, c'est souvent le parti que je prends aussi.
Mais le mieux n'est-il pas... Un savant dosage des quatre?
Ecrire des intrigues secondaires et complexifier l'histoire: Ce n'est pas sans risque pour la crédibilité à long terme de l'histoire qui risque de flirter avec le capillotracté. mais cela peut-être très savoureux si ça ne part pas non plus dans tous les sens.
Creuser les personnages et faire plus d'"introversion": Moui, c'est souvent ce que je fais, je reviens sur les personnages qui m'intéressent plus particulièrement et je creuse leurs émotions, leurs échanges, je fais des petits flash backs pour revenir sur leurs histoires personnelles etc.
Plus décrire et donner plus d'informations d'univers: inscrire les actions des personnages dans l'univers, expliquer, donner des informations au lecteur. Attention à ne pas tomber dans l'encyclopédie non plus.
Rajouter des épisodes et des péripéties: qui seront plus dans l'intrigue principales que parralèles à elle. Oui, c'est souvent le parti que je prends aussi.
Mais le mieux n'est-il pas... Un savant dosage des quatre?
- Beorn
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Moi, j'adore les livres longs. Long ne veut absolument pas dire ennuyeux ou pompeux (Stefen King ou Margaret Mitchell ne sont pas vraiment considérés comme "pompeux"). La longueur est un moyen (pas le seul bien sûr) de faire aimer un personnage, de le rendre proche du lecteur.
Une scène trop courte peut perdre de sa force : trop vite lue, dépourvue de souffle...
Et puis à force de dire "ne change rien, c'est très bien comme ça" le risque, c'est de ne pas savoir évoluer. De rester cantonner aux deux ou trois petits trucs qu'on sait faire et de ne rien apprendre de nouveau.
Ecrire, c'est se remettre en question, c'est innover, essayer de tout, abandonner si ça ne marche pas et recommencer autre chose. Si Sombreloup veut essayer de faire plus long, pourquoi pas. Si ça ne marche pas, il essayera autre chose.
Quelques conseils en vrac :
-des intrigues secondaires (ça a été dit)
-des personnages secondaires (c'est important !)
-des dialogues (des dialogues dynamiques, encore mieux)
-de vraies descriptions, pas seulement l'addition de tout les meubles qui se trouvent dans la pièce : des descriptions de gestes, de vêtements, de visages, d'odeurs et de tout ce qui donne une atmosphère, y compris les descriptions des états d'esprit
-de l'improvisation par rapport au plan-super-génial-hyper-détaillé, sur des scènes mineures qui peuvent être rattachées à l'intrigue principale
Evidemment rien de tout ça n'est magique, rien de tout ça n'est facile, ça peut alourdir ou non, mais ça, c'est une question de talent, ou de savoir faire.
Dernier conseil : retrouve les derniers livres que tu as aimé, et s'il y a des pavés dans le lot, relis des passages, essaye de voir les "trucs".
Une scène trop courte peut perdre de sa force : trop vite lue, dépourvue de souffle...
Et puis à force de dire "ne change rien, c'est très bien comme ça" le risque, c'est de ne pas savoir évoluer. De rester cantonner aux deux ou trois petits trucs qu'on sait faire et de ne rien apprendre de nouveau.
Ecrire, c'est se remettre en question, c'est innover, essayer de tout, abandonner si ça ne marche pas et recommencer autre chose. Si Sombreloup veut essayer de faire plus long, pourquoi pas. Si ça ne marche pas, il essayera autre chose.
Quelques conseils en vrac :
-des intrigues secondaires (ça a été dit)
-des personnages secondaires (c'est important !)
-des dialogues (des dialogues dynamiques, encore mieux)
-de vraies descriptions, pas seulement l'addition de tout les meubles qui se trouvent dans la pièce : des descriptions de gestes, de vêtements, de visages, d'odeurs et de tout ce qui donne une atmosphère, y compris les descriptions des états d'esprit
-de l'improvisation par rapport au plan-super-génial-hyper-détaillé, sur des scènes mineures qui peuvent être rattachées à l'intrigue principale
Evidemment rien de tout ça n'est magique, rien de tout ça n'est facile, ça peut alourdir ou non, mais ça, c'est une question de talent, ou de savoir faire.
Dernier conseil : retrouve les derniers livres que tu as aimé, et s'il y a des pavés dans le lot, relis des passages, essaye de voir les "trucs".
Les conseils de Tonton Beorn + ses frasques dans le monde de l'édition
T1 "La perle et l'enfant" (Mnémos) en librairie le 23 septembre !
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- Beorn
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Bergamote : je ne sais pas pour Max, moi, les deux me semblent difficiles, et les deux me semblent indispensables.
Sombreloup : un dernier truc tant que j'y pense, tu peux aussi briser les chronologies, faire parler tes personnages de choses passées (en rapport avec l'histoire c'est encore mieux) commencer à l'intant T et revenir au T-1, voir T-2.
Faire des prolepses (annonces) qui disent déjà un morceau de la fin ou juste de T+2.
Il y a un effet mécanique de volume, même s'il y a aussi des contraintes.
Sombreloup : un dernier truc tant que j'y pense, tu peux aussi briser les chronologies, faire parler tes personnages de choses passées (en rapport avec l'histoire c'est encore mieux) commencer à l'intant T et revenir au T-1, voir T-2.
Faire des prolepses (annonces) qui disent déjà un morceau de la fin ou juste de T+2.
Il y a un effet mécanique de volume, même s'il y a aussi des contraintes.
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- Roland Vartogue
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Non, non, je dirais que c'est une question de point de vue, Bergamote. Pas une bétise.
Ayant eu plutôt tendance pour ma part à trop en faire quand j'écrivais et à devoir couper ensuite des pans entiers de mes histoires, j'ai connu la douleur qu'il y a éliminer complètement un personnage ou une sous-intrigue et c'est pas forcément marrant non-plus...
Ayant eu plutôt tendance pour ma part à trop en faire quand j'écrivais et à devoir couper ensuite des pans entiers de mes histoires, j'ai connu la douleur qu'il y a éliminer complètement un personnage ou une sous-intrigue et c'est pas forcément marrant non-plus...
Dernière édition par Roland Vartogue le 28 Jan 2008, 18:54, édité 1 fois.
C'est là que j'ai rencontré mon seigneur et maître. Ce n'était pas par hasard, comme ce n'est pas par hasard si je suis le conteur de cette histoire.
- Kran
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Sombreloup a écrit :Ben ça m'emmerde parce que mes bêtas me disent que ça pose problème dans une certaine mesure.
C'est un peu lapidaire comme commentaire de la part de tes bêtas (cela dit, si tu les traite de bêtas...). J'aurai du mal à donner mon avis sans avoir lu un de tes opus.
(si tu veux m'envoyer quelque chose...)
Dernièrement, j'ai lu un Cormac Mac Carthy, No country for old men, et j'ai été déconcerté au début par un style lapidaire et incisif, et puis après, je me suis laissé porté, et c'était génial. Très peu de description, beaucoup de dialogue, le lecteur n'est pas dans la tête des protagonistes, on ne les connais que par leurs paroles et leurs actes.
La vie est une histoire, racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien.
- GabrielleTrompeLaMort
- Guerrière du Sud
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Max Katarn a écrit :Bergamote a écrit :C'est plus compliqué de boucher les trous d'une histoire que d'éliminer tout ce qui est inutile. Enfin c'est mon avis.
Je la note celle-là...
+ 1 Et ce n'est pas une bêtise, au contraire.
Ca peut paraître idiot mais cette notion de longueur est, pour moi, marquée du cachet "professionnel".
La longueur n'a aucun rapport avec le souvenir qu'on en gardera : ce sera certes plus long à lire, mais meubler pour meubler... boarf. Sauf si c'est trop court et que cela tire le roman vers le bas : là, il faudra allonger la sauce, mais pour le bien de l'histoire, pas pour faire "comme les grands auteurs". :)
Matin Brun, de Pavloff, fait 8 pages, je crois, et c'est l'un des textes qui m'a le plus marqué. Ce n'est pas un roman, mais, si l'auteur avait allongé la sauce, j'aurais probablement trouvé cela insipide.
Dis ce que tu as à dire : si tu le dis bien, que ce soit court, long, condensé, ou pas, les lecteurs ne l'oublieront pas.
C'est, amha, le plus important : le tout n'est pas de lire longtemps, mais de se souvenir longtemps de sa lecture.
Et ça, oui, c'est la marque des grands auteurs - mais pas forcément des pros.
"Sous ce masque, c'est une idée."
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- Neryelle
- ordre du printemps
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Bon déjà le coup du "une journée" je pense pas que ça soit une référence ni un problème. Enfin en tout cas moi en général quand je lis un bouquin dans une journée ça veut die qu'il me plait bien (et que j'ai rien à foutre de ma journée), pas forcément qu'il est court.
Ensuite dire que plus long ça fait plus professionnel... oui et non.
En général les maisons d'édition demandent un minimum de 400-500k caractères, donc si c'est plus petit ça peut être emmerdant, mais au dessus je pense pas que la taille ait vraiment d'importance.
Après je pense que c'est plus une question de densité : s'il se passe trois cents évenènements en 8 pages c'est un peu embêtant et il vaut peut-être mieux prendre le temps d'expliquer un peu.
Enfin sinon si ça peut taider, j'ai plein d'offres par mails qui me proposent de quoi rallonger /o/
Ensuite dire que plus long ça fait plus professionnel... oui et non.
En général les maisons d'édition demandent un minimum de 400-500k caractères, donc si c'est plus petit ça peut être emmerdant, mais au dessus je pense pas que la taille ait vraiment d'importance.
Après je pense que c'est plus une question de densité : s'il se passe trois cents évenènements en 8 pages c'est un peu embêtant et il vaut peut-être mieux prendre le temps d'expliquer un peu.
Enfin sinon si ça peut taider, j'ai plein d'offres par mails qui me proposent de quoi rallonger /o/
- Lune-des-Illusions
- ordre de l'automne
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Je ne pense pas que la durée de lecture soit également une référence. Des personnes lisent bien plus vite que d'autre, cet aspect est bien plus subjectif. Et les romans courts ont aussi leur charme. Mon roman préféré : " Le cercle des poètes disparus ". Et c'est loin d'être aussi long qu'un Stephen King (qui est l'un de mes auteurs préférés).
Ne te focalise pas sur la longueur de ton roman, mais si cela te gêne, alors, mets quelques personnages, détailles des scènes, rajoute des intrigues, tant que cela n'alourdit pas et ne dénature pas ton texte, tout ira bien. Bonne chance
Ne te focalise pas sur la longueur de ton roman, mais si cela te gêne, alors, mets quelques personnages, détailles des scènes, rajoute des intrigues, tant que cela n'alourdit pas et ne dénature pas ton texte, tout ira bien. Bonne chance
" Le temps efface tout, et à la fin, il ne reste que les ténèbres. "
Stephen King
Stephen King
Sombreloup a écrit :Edit : En gros j'ai pas envie de faire roman style Chair de poule (Livres sympas soi dit en passant), vite lu, vite oublié.
J'en ai lu un que j'ai pas oublié et que j'avais beaucoup apprecié.
Sinon, pour faire durer la mayonnaise, bah c'est assez compliqué. On dit souvent qu'une femme qui a ses règles qui passe par là, ca la fait tourner.
Doit y'avoir un fond de vérité
Moi personnellement je me presse pas. Tanpis si je met quinze ans ^^
Les détails, j'en met autant que j'ai envie ^^
- Draconesse
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Autrefois (il y a cinq ou six ans), je lisais entre 300 et 600 pages par jour (hors week-end et vacances, pages de gros format et petit). Aujourd'hui, j'ai ma limite aux alentours de 300 pages pour la même période. Ben oui, moins le temps... Tout ceci n'est valable que pour les romans que j'apprécie. Même le million de signes est vite avalé
Peu importe qu'on lise ton histoire en une journée ou deux. Comme disent les autres, l'important est de s'en souvenir longtemps. Un conseil tout de même : n'oublie pas tout ce qui sentiments, émotions (etc) des personnages... ça ne prend pas forcément de la place mais bon...
Peu importe qu'on lise ton histoire en une journée ou deux. Comme disent les autres, l'important est de s'en souvenir longtemps. Un conseil tout de même : n'oublie pas tout ce qui sentiments, émotions (etc) des personnages... ça ne prend pas forcément de la place mais bon...
~ Les affaires des nains sont comme leur barbe : pleine de noeuds. ~
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