vie de merde
- louve
- Carnassière
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vie de merde
Je m'étais jurée de ne plus me plaindre. Je sais. mais rien que d'écrire ça, ça me fera du bien.
J'ai déjà beaucoup traversé d'épreuves plus ou moins difficiles. Et je me rend compte que ça n'est pas près d'arrêter. Il y aura trois ans dans moins d'un mois, j'ai perdu mon père, décédé sous mes yeux et ceux de ma mère. J'ai bien failli la perdre aussi, après qu'elle soit devenue folle. Puis, j'ai cru moi-même devenir folle quand un homme a surgit dans sa vie. Un homme qui l'a très vite abandonné, sans rien dire, disparaissant aussi vite qu'il était venu.
EN gros j'ai du lui annoncer que " voilà, maman, il a vendu sa maison, il a déménagé dans le bas de la France, sans même te prévenir ni te dire au revoir. Il ne te rendra pas l'argent que tu lui as prêté. Désolée. "
Je l'ai vu brisée une seconde fois. Pleurer souvent la nuit dans la cuisine, seule. Alors je me suis dit que je serais son troisième grand amour. Que je serais toujours là pour elle. Et c'est ce que je fais. Je l'accompagne partout, même à l'hôpital, je l'attend des heures pendant qu'elle passe des examens suite à sa greffe. Il m'est arrivé de supplier une infirmière pour que je dorme dans sa chambre d'hôpital, pour ne pas la laisser seule à nouveau.
Quand elle a appris que mon frère serait papa. Je l'ai vu s'effondrer, seule sans personne pour la voir. Enfin c'est ce qu'elle croyait. Mais jamais maman ne dira : " Non, mon fils. Ta copine ne peut pas avoir d'enfant maintenant. Tu viens d'avoir 18 ans, vous vivez sous mon toit tous les deux, sans travail. Je ne touche rien, moi non plus je ne pourrais pas vous aider. "
Il y a quatre mois, l'enfer a commencé. Ma soeur de 15 ans s'est mise en guerre avec la copine de mon frère. Ma mère ne dira jamais " Ecoute mon fils, ta copine doit retourner vivre chez elle. L'ambiance ici est pesante. Je ne suis pas en possession de tous mes moyens, je ne peux supporter ça."
Rappelons que la mère de la copine de mon frère vit en face de chez moi.
Il y a trois mois ma mère est tombée malade. Fiévreuse, sans voix. Mais tout me monde vivait sa vie. Sauf elle, elle ne vivait plus. Je la voyais s'épuiser au ménage pendant que tout le monde ne pensait qu'à soi. Ce n'est pas ma mère qui aurait dit à la copine à mon frère " pourquoi ne m'aides-tu pas au ménage au lieu de rester allonger sur le fauteuil à me regarder faire?"
Alors une fois de plus, j'ai été ces solides épaules qui l'aidaient.
Suite à sa maladie, elle a attrapé un ganglion. Elle était souvent fiévreuse, malade, tremblante. Ce ne sont pas les cinq ou six convocations aux commissariats pour mon frère ou ma soeur qui l'ont aidé à aller mieux. Il y a un mois, on lui a appris qu'elle faisait de l'hypertension. Que cela pouvait causer un rejet de sa greffe.
Et aujourd'hui, elle apprend que la semaine prochaine elle se fera opérer de ce fameux ganglion et qu'en plus elle a peut-être un cancer...
Existe-t-il des remèdes miracles pour arrêter de faire souffrir une mère qui donne tant à ses enfants?
Si oui, donnez la moi et vite.
J'ai déjà beaucoup traversé d'épreuves plus ou moins difficiles. Et je me rend compte que ça n'est pas près d'arrêter. Il y aura trois ans dans moins d'un mois, j'ai perdu mon père, décédé sous mes yeux et ceux de ma mère. J'ai bien failli la perdre aussi, après qu'elle soit devenue folle. Puis, j'ai cru moi-même devenir folle quand un homme a surgit dans sa vie. Un homme qui l'a très vite abandonné, sans rien dire, disparaissant aussi vite qu'il était venu.
EN gros j'ai du lui annoncer que " voilà, maman, il a vendu sa maison, il a déménagé dans le bas de la France, sans même te prévenir ni te dire au revoir. Il ne te rendra pas l'argent que tu lui as prêté. Désolée. "
Je l'ai vu brisée une seconde fois. Pleurer souvent la nuit dans la cuisine, seule. Alors je me suis dit que je serais son troisième grand amour. Que je serais toujours là pour elle. Et c'est ce que je fais. Je l'accompagne partout, même à l'hôpital, je l'attend des heures pendant qu'elle passe des examens suite à sa greffe. Il m'est arrivé de supplier une infirmière pour que je dorme dans sa chambre d'hôpital, pour ne pas la laisser seule à nouveau.
Quand elle a appris que mon frère serait papa. Je l'ai vu s'effondrer, seule sans personne pour la voir. Enfin c'est ce qu'elle croyait. Mais jamais maman ne dira : " Non, mon fils. Ta copine ne peut pas avoir d'enfant maintenant. Tu viens d'avoir 18 ans, vous vivez sous mon toit tous les deux, sans travail. Je ne touche rien, moi non plus je ne pourrais pas vous aider. "
Il y a quatre mois, l'enfer a commencé. Ma soeur de 15 ans s'est mise en guerre avec la copine de mon frère. Ma mère ne dira jamais " Ecoute mon fils, ta copine doit retourner vivre chez elle. L'ambiance ici est pesante. Je ne suis pas en possession de tous mes moyens, je ne peux supporter ça."
Rappelons que la mère de la copine de mon frère vit en face de chez moi.
Il y a trois mois ma mère est tombée malade. Fiévreuse, sans voix. Mais tout me monde vivait sa vie. Sauf elle, elle ne vivait plus. Je la voyais s'épuiser au ménage pendant que tout le monde ne pensait qu'à soi. Ce n'est pas ma mère qui aurait dit à la copine à mon frère " pourquoi ne m'aides-tu pas au ménage au lieu de rester allonger sur le fauteuil à me regarder faire?"
Alors une fois de plus, j'ai été ces solides épaules qui l'aidaient.
Suite à sa maladie, elle a attrapé un ganglion. Elle était souvent fiévreuse, malade, tremblante. Ce ne sont pas les cinq ou six convocations aux commissariats pour mon frère ou ma soeur qui l'ont aidé à aller mieux. Il y a un mois, on lui a appris qu'elle faisait de l'hypertension. Que cela pouvait causer un rejet de sa greffe.
Et aujourd'hui, elle apprend que la semaine prochaine elle se fera opérer de ce fameux ganglion et qu'en plus elle a peut-être un cancer...
Existe-t-il des remèdes miracles pour arrêter de faire souffrir une mère qui donne tant à ses enfants?
Si oui, donnez la moi et vite.
Je crois bien qu'il n'y a pas de solutions.
Désolé
Je pense qu'un long repos et un soutien de la part de sa famille serait ce qui lui irait le mieux. Mais appremment c'est pas prévu...
Ton frère travaille ? Si ce n'est pas le cas, je crois qu'il ferait mieux d'arrêter ses études le temps qu'il élève son enfant pour les reprendre plus tard.
Enfin bref, c'est difficile.
Je compatis, et j'espère que ta mère finira par retrouver la forme. En attendant je suis sur qu'elle doit être heureuse que tu prenne soin d'elle.
Courage.
Tout ce que tu peut faire je pense c'est continuer à la supporter, et essayer de faire ouvrir les yeux à ton frère au moins. Une famille c'est censé être composée de gens qui peuvent compter les uns sur les autres (normalement).
Essayer de demander de l'aide à un membre de ta famille sinon.
En tout cas je souhaite que tout aille bien pour toi et pour ta mère.
Je te fait plein de gros bisoux bien baveux
Désolé
Je pense qu'un long repos et un soutien de la part de sa famille serait ce qui lui irait le mieux. Mais appremment c'est pas prévu...
Ton frère travaille ? Si ce n'est pas le cas, je crois qu'il ferait mieux d'arrêter ses études le temps qu'il élève son enfant pour les reprendre plus tard.
Enfin bref, c'est difficile.
Je compatis, et j'espère que ta mère finira par retrouver la forme. En attendant je suis sur qu'elle doit être heureuse que tu prenne soin d'elle.
Courage.
Tout ce que tu peut faire je pense c'est continuer à la supporter, et essayer de faire ouvrir les yeux à ton frère au moins. Une famille c'est censé être composée de gens qui peuvent compter les uns sur les autres (normalement).
Essayer de demander de l'aide à un membre de ta famille sinon.
En tout cas je souhaite que tout aille bien pour toi et pour ta mère.
Je te fait plein de gros bisoux bien baveux
- Lune-des-Illusions
- ordre de l'automne
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Bonne chance Louve et... ce que ta mère n'ose pas faire, fais le toi. Dis à la petite copine de ton frère que si elle n'aide pas, elle n'a qu'à retourner chez sa mère. Et essaie d'ouvrir les yeux à ton frère et à ta soeur, et leur faire comprendre que le commisariat, ce n'est pas vraiment un lieu où ils devraient se trouver.
Good luck en tout cas.
Good luck en tout cas.
" Le temps efface tout, et à la fin, il ne reste que les ténèbres. "
Stephen King
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- louve
- Carnassière
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merci.
Pour mon frère il a arrêté l'école a 16 ans et ne travaille pas non plus. Sa copine c'est la même chose sauf qu'elle a 23 ans bientôt 24.
Ma soeur je ne peux rien pour elle. Tout ce qui compte pour elle c'est son copain et l'endroit de leur futurs ébats.
La famille? Elle n'a que ses enfants. Ses parents l'ont rejeté depuis ma naissance, et du coté de mon père on ne voit plus personne depuis son décès. On est rejeté aussi quoi.
La fois où j'ai parlé à la nana de mon frère, elle s'est plaint et je me suis pris plein la face. Ce qui a failli me faire quitter définitivement la maison. Mais je suis restée pour ma mère.
J'ai déjà parlé à ma soeur. Mais tout ce qu'elle fait c'est dormir jusque midi, se lever et partir chez son copain à midi dix. Elle revient le soir pour manger, repart... Bref je peux pas compter sur elle.
Et mon frère est devenu un bon toutou pour sa copine. Il lui obéit au doigt et à l'oeil. Je ne peux même pas lui parler seule, elle est toujours à son cul.
Pour mon frère il a arrêté l'école a 16 ans et ne travaille pas non plus. Sa copine c'est la même chose sauf qu'elle a 23 ans bientôt 24.
Ma soeur je ne peux rien pour elle. Tout ce qui compte pour elle c'est son copain et l'endroit de leur futurs ébats.
La famille? Elle n'a que ses enfants. Ses parents l'ont rejeté depuis ma naissance, et du coté de mon père on ne voit plus personne depuis son décès. On est rejeté aussi quoi.
La fois où j'ai parlé à la nana de mon frère, elle s'est plaint et je me suis pris plein la face. Ce qui a failli me faire quitter définitivement la maison. Mais je suis restée pour ma mère.
J'ai déjà parlé à ma soeur. Mais tout ce qu'elle fait c'est dormir jusque midi, se lever et partir chez son copain à midi dix. Elle revient le soir pour manger, repart... Bref je peux pas compter sur elle.
Et mon frère est devenu un bon toutou pour sa copine. Il lui obéit au doigt et à l'oeil. Je ne peux même pas lui parler seule, elle est toujours à son cul.
Whaaaaa.
Je serais à la place de ta mère j'aurais déjà collé une bonne raclée au fils qui a arrêté l'école et qui bosse même pas. Surtout si c'est depuis deux ans.
C'est vrai que c'est le paradis pour eux : laisser tout faire par la maman, se réveiller à n'importe quelle heure et rien foutre.
Mais explique-leurs ce qui se passera si ils se bougent pas. Ils vont finir à la rue.
Enfin, j'espère que ça va changer un peu quand même.
Je serais à la place de ta mère j'aurais déjà collé une bonne raclée au fils qui a arrêté l'école et qui bosse même pas. Surtout si c'est depuis deux ans.
C'est vrai que c'est le paradis pour eux : laisser tout faire par la maman, se réveiller à n'importe quelle heure et rien foutre.
Mais explique-leurs ce qui se passera si ils se bougent pas. Ils vont finir à la rue.
Enfin, j'espère que ça va changer un peu quand même.
- louve
- Carnassière
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j'ai beau leur faire comprendre que s'il arrive quelque chose de dramatique ils seront sans rien, ils comprennent pas.
J'ai un soeur conne et égoiste et un frère idiot :/ le bonheur.
Heureusement la petite dernière est presque aussi attentive que moi envers ma mère. Elle dort même avec elle pour ne pas la laisser seule. C'est pas une solution, mais ça aide.
J'ai un soeur conne et égoiste et un frère idiot :/ le bonheur.
Heureusement la petite dernière est presque aussi attentive que moi envers ma mère. Elle dort même avec elle pour ne pas la laisser seule. C'est pas une solution, mais ça aide.
- Oph
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S'ils ne comprennent pas, c'est parce qu'ils ne veulent pas comprendre.
Le sol peut s'ouvrir sous leurs pieds à tout moment, mais ils ont choisi de faire comme si tout allait bien. C'est une façon de (ne pas) gérer les problèmes que choisissent souvent les adolescents. Le cas de ta soeur est emblématique : ne jamais être là, c'est une fuite, pas une vraie indifférence.
Être l'aînée quand la cellule familiale fout le camp, ça met du plomb dans le crâne de la pire façon qui soit, j'ai eu l'occasion d'en faire la douloureuse expérience. On prend naturellement le rôle du parent laissé vacant, les autres ne l'acceptent pas et on s'en prend plein la tête. Mais je n'ai pas de remède miracle, parce que mes problèmes n'avaient rien à voir avec les tiens, et que je ne les ai d'ailleurs jamais vraiment résolus.
Je plussoie néanmoins le message de Luen de 21h38.
Quelques coups de pompe dans le train auraient pu arranger les choses avant que la situation ne pourrisse.
En tout cas, tu as mon soutien moral, qui vaut ce qu'il vaut, à savoir, pas grand'chose. Mais c'est déjà ça.
Le sol peut s'ouvrir sous leurs pieds à tout moment, mais ils ont choisi de faire comme si tout allait bien. C'est une façon de (ne pas) gérer les problèmes que choisissent souvent les adolescents. Le cas de ta soeur est emblématique : ne jamais être là, c'est une fuite, pas une vraie indifférence.
Être l'aînée quand la cellule familiale fout le camp, ça met du plomb dans le crâne de la pire façon qui soit, j'ai eu l'occasion d'en faire la douloureuse expérience. On prend naturellement le rôle du parent laissé vacant, les autres ne l'acceptent pas et on s'en prend plein la tête. Mais je n'ai pas de remède miracle, parce que mes problèmes n'avaient rien à voir avec les tiens, et que je ne les ai d'ailleurs jamais vraiment résolus.
Je plussoie néanmoins le message de Luen de 21h38.
Quelques coups de pompe dans le train auraient pu arranger les choses avant que la situation ne pourrisse.
En tout cas, tu as mon soutien moral, qui vaut ce qu'il vaut, à savoir, pas grand'chose. Mais c'est déjà ça.
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Tout pareil que Oph... Et tout pareil que ceux qui disent qu'un bon coup de pied au cul, c'est parfois une excellente médecine.
Je connais une situation presque similaire, bien que bien moins grave que ce que tu décris là. C'est dur, très dur... J'admire ton courage.
Tiens bon.
Je connais une situation presque similaire, bien que bien moins grave que ce que tu décris là. C'est dur, très dur... J'admire ton courage.
Tiens bon.
Dernière édition par Eonath le 16 Jan 2008, 22:21, édité 1 fois.
" Je n'ai pas besoin de trembler pour penser, je pense pour trembler."
Will Self - Dorian
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J'espère que ta mère est bien suivie et soignée. Si tu as besoin d'informations ou de conseil pour ce qui est de la santé, je suis à ton entière disposition. Je suis dedans, et je sais ce que le milieu médical peut être fermé, indifférent et même cruel envers ceux qui n'en font pas partie.
Les plus grands soutiens de ta mère sont la petite dernière et toi. Que dire sinon souhaiter une prise de conscience du reste de ta famille et surtout essayer de vous envoyer soutien et courage.
Les plus grands soutiens de ta mère sont la petite dernière et toi. Que dire sinon souhaiter une prise de conscience du reste de ta famille et surtout essayer de vous envoyer soutien et courage.
La vie est une histoire, racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien.
Moi même l'ainée d'une famille décomposée puis recomposée, je sais l'attitude que l'on peut adopter en voulant remplacer le parent manquant. Hélas, je peux affirmer que les réactions de la fratrie sont des plus durs.
Que te dire de plus que j'espère sincèrement que ta mère n'a pas de cancer et votre situation familliale s'adoucisse au plus vite pour le réconfort de ta mère, si courageuse.
Que te dire de plus que j'espère sincèrement que ta mère n'a pas de cancer et votre situation familliale s'adoucisse au plus vite pour le réconfort de ta mère, si courageuse.
- Oph
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louve a écrit :Oui ma mère est suivie, heureusement.
Mais ce que je ne comprend pas c'est que les médecins lui ont dit qu'ils pensaient qu'elle avait un cancer. Pourquoi le lui avoir dit s'ils ne sont pas surs?
Au zazard parce que je ne suis pas spécialiste, en attendant une réponse mieux informée : parfois on ne sait pas si une tumeur est maligne tant qu'on ne l'a pas enlevée et analysée. C'était le cas pour ma grand-mère atteinte d'une tumeur au cerveau, qui n'a appris qu'après l'opération que ce n'était pas un cancer. Le tout avec la grosse angoisse et le gros soulagement qu'on peut imaginer.
- lapin blanc
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Mais explique-leurs ce qui se passera si ils se bougent pas. Ils vont finir à la rue.
Moi je dis qu'il faudrait les foutre à la rue tout de suite, les seuls trucs qui me font hésiter sont le fait que la nana du fréro attends un enfant, et que tout cela pourrait faire souffrir encore plus ta mère. D'un autre côté, mon crédo c'est "la famille on ne la choisit pas, mais on n'a pas à l'accepter". Ton frère, je crois qu'il n'accepte plus que les sous et le toît qui lui est offert et rien d'autre (d'un autre côté, je me souviens de la fois où il avait tenté de frapper le compagnon de ta mère quand il avait appris qu'ils étaient ensembles: c'est une preuve qu'il a encore de l'amour et de l'affection pour sa mère, enfin je crois...), conclusion: soit il aide dans les moments difficiles, soit c'est la porte.
L'autre problème si tu les fiches dehors, c'est qu'ils peuvent très bien aller voir les flics en disant "ma propre famille nous fiche dehors, moi et la mère de notre futur enfant: mise en danger d'autruie!", maintenant, n'y connaissant que dalle au droit et aux lois françaises, je dis sans doute une connerie monumentale.
La fois où j'ai parlé à la nana de mon frère, elle s'est plaint et je me suis pris plein la face. Ce qui a failli me faire quitter définitivement la maison.
Sachant que tu ne risques pas d'être la personne qui va être virée du domicile familial, à ta place je l'aurais foutue dehors avec ton frère, à base de force, coups de pieds/poings, et tirage de cheveux en la trainant sur le sol s'il le faut (enceinte ou non, rien à cirer). Décidément, je vais me tailler de ce post, car ça commence vraiment à me foutre en boule et que mes commentaires ne servent à rien.
Voilà, à part ça tu as mon soutient, et j'espère vraiment que ta mère n'a pas de cancert. Si en attendant il est clair que la situation familiale dégrade la santé morale et physique de ta mère, il va falloir enfiler les gants et régler ça une bonne fois pour toute, et tant pis s'il y a des larmes et du sang (mais depuis quand je suis capable de diplomatie moi, je vous le demande).
En attendant, gros calin et bon courage et bonne chance.
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