Au fait, je me demande si ça existe, de l'érotique-fantasy ? Une piste à creuser.
Yep. Ou tout au moins un cycle qui se revendique comme tel "la chair et l'acier" aux éditions Octobre.
adu a écrit :Par rapport aux pornos de gare actuels, Sade ne vaut pas tripette.
Le seul truc "angoissant" dans Sade, c'est sa philosophie de la vie et du néant.
Bloody Rose a écrit :adu a écrit :Par rapport aux pornos de gare actuels, Sade ne vaut pas tripette.
Le seul truc "angoissant" dans Sade, c'est sa philosophie de la vie et du néant.
Le truc c'est que les romans de Sade n'ont pas une visée angoissante ni même seulement pornographiques, c'est toute une réflexion sur la société de son époque. Alors bien sûr, c'est vrai que beaucoup peuvent trouver ça chiant ou ne pas aimer, ça je le conçois très bien mais de là à dire qu'il n'y a rien et que c'est surfaitc'est vraiment être passé à côté de l'oeuvre.
Dans les mille pages, tout ça pour s'entendre balancer une révélation minable à la fin, déjà vue dans une oeuvre infiniement plus connue (et plus réussie, ça va sans dire Rolling Eyes ).
Xss a écrit :Ceci dit, d'après mes souvenirs, tous les blablablas et les nombreuses questions soulevées par la première règle du sorcier étaient intéréssantes.
ATTENTION SPOILER
]Neverwhere est un gros amas de clichés. La jeune princesse unique survivante de sa famille. L'humain qui débarque de sa petite ville pour attérir à la capitale. Le même humain pas à l'aise dans sa vie qui a une fiancée trop ambitieuse pour lui. Les gros méchants un peu bête mais en même temps extrémement cruels...
La scène sur le pont où évidemment l'un des aventuriers se perd dans l'obscurité attiré par ses propres démons.
La superbe guerrière attirée par les gros monstres (là c'est dans les égouts, mais bon le cliché est encore présent) et qui en même temps est un peu lesbienne sur les bords, bah oui forcement autant poussé la caricature jusqu'au bout.
Ensuite il y la façon dont est écrit le récit qui est franchement ennuyeuse.
Et pour finir l'intervention d'un "ange" qui en fait est un gros méchant mais pas tout à fait...
Les points positifs, selon moi est le thème de la porte, qui est sympa sans toutefois, selon moi, avoir été exploité vraiment intelligement.
Les deux "tueurs à gage" (je me souviens plus de leurs noms) qui sont assez comiques.
Voilà pour mon developpement. Je me suis jamais autant ennuyée dans une lecture. Je devinais trois chapitres à l'avance ce qui allait arriver...
On y exploite le bon vieux filon de l'occultisme nazi (comme quoi la principale préoccupation des SS était la recherche d'artefacts au pouvoir surnaturel leur permettant de gagner la guerre d'un claquement de doigts gantés), avec d'après la bio un "brio à couper le souffle" dont je rigole encore.
Encore plus fort que le Graal, l'Arche d'Alliance ou la Lance de Longinus, l'objet de la convoitise des nazis est l' "anti-croix", arme absolue capable d'anéantir les chrétiens (rien que ça) que possédaient les Danois de Hrolf (aka le Duc Rollon, celui à qui Charles le Simple a donné la Normandie). S'ensuit une enquête profondément ennuyeuse dans la campagne normande, menée par un jeune rat de bibliothèque, une espèce d'ersatz d'Indiana Jones version basse-normandie rurale qui ne provoque aucune espèce de sorte d'empathie, enfin ça vient peut-être de moi mais je crois que ça vient plutôt de la façon dont il est développé.
Il y avait une bonne idée a priori qui était de faire des allers-retours entre des évènements ayant pris place à l'époque de Rollon et la course-poursuite (façon de parler, tel que je m'en souviens le rythme lorgne plutôt du côté de "l'Homme du Picardie" que d' Indiana Jones et La Dernière Croisade) prenant place dans les années 40. Mais l'espèce de "chronique secrète" (forcément), qui lue par notre Pierre le Bihan (ça y est, je me suis souvenu de son nom) dévoile la saga normande est insipide et pleine d'invraisemblances.
Entre l'amourette inévitable avec la jeune et jolie résistante, le stéréotypissime conflit interne aux Allemands entre l'enquêteur SS païen et fanatique et l'officier aristocratique de la Wehrmacht qui va lui mettre des bâtons (de maréchal?) dans les roues - tous deux aussi caricaturaux l'un que l'autre, et le fait que le secret de l'emplacement de la terrifiante "anti-croix" soit détenu, comme de bien entendu, par la vieille rebouteuse du village où habite le héros, tout m'a agacé d'un bout à l'autre.
En plus la fin est bâclée.
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