Messagepar Harfang » 23 Oct 2007, 10:05
Je crois Adu qu’avant de conseiller aux autres d’ouvrir des livres, ou de retourner en fac, tu devrais toi-même lire un peu, car tout ce que tu viens d’écrire est un profond tissu de connerie, tout juste bon, à faire croire à des spectateurs de TF1 qu’ils sont intelligents ;
Par ordre
« ! La pédophilie est un phénomène de mode de notre époque depuis qu'on a sacralisé l'enfant, avant pour les parents, un enfant était un adulte miniature rien de plus, rien de moins. Le terme adolescent n'existait pas non plus ! »
Ce que tu dis, outre le fait que c’est immonde moralement est complètement faux :
- 1/ la perversion en termes psychiatrique, n’a pas attendu notre siècle pour exister, les cas de sexualité bloqué sur un mode infantile, qui est l’un des aspects de la pédophilie vraie non plus.
2) Cette idée d' « enfant miniature » est vieille, trés vieille, cette thèse est battue en brèche depuis longtemps, saches également, puisque tu parlais des grecs et de l'inexistence de l'adolescence, je te renvoi à Pindare justement, je te renvoi à la statuaire qui souligne l’idéal de beauté grec ( jeune, musclé, imberbe... oh? adolescent!), je te renvoie aussi au sens social de l’éphébie etc… ;
3) Quand à l’adolescence, le concept c’est, certes, développé en notre siècle, toutefois, tu trouves cette classe d’âge de manière avéré dans plusieurs cultures. Au hasard, tant qu’on est chez les grecs, le spartiate jusqu'à ses trente ans ( cad son mariage), je citerais aussi les œuvres artistiques avec roméo juliette ( tiens, un groupe de jeunes gens non mariés et non inséré encore dans la société qu’est ce donc,) bref, même si les mots n’ont été mis que tardivement, même si la société actuelle idéalise et monte en épingle cette âge de la vie, il existait. Si tu lis n’hésite pas à jeter un coup d’œil à la littéraure du XVII et XVIII ainsi que les travaux de Margaret Mead voir ceux de van genep
Tiens,d’ailleurs rions un peu:
Qu'un trop jeune garçon
Se donne est infamant :
Que la punition
Retombe sur l'amant ! (XII, 228)Strabon
Je te conseille jean Paul Veyne, ou Vernand concernant la gréce, tu verras tu pourras apprendre des choses
« Et en général, les grecs étaient plus homosexuels que "pédophiles", le fait de coucher entre eux leur permettait de monter des réseaux civiques particulièrement important pour ceux qui briguaient des fonctions politiques ou qui voulaient s'insérer dans la vie de la cité. «
les hommes efféminés étaient objet de mépris et de moqueries. Cette thèse de « l’homosexualités gecque » a été critiqué et mise en échec, c’était une thèse idéologique, encore une fois retourne aux sources. La question est complexe, il y a les mythes archaïques et la amgie de la substance séminale ( mythique passation de la virilité d’hommes à hommes via le sperme, substance magique, vénération de la beauté, pédagogie). Quand tu parles de l’importance sociale, ce n’est pas faux en soi, mais ton raccourci lui l’est, l’éphèbe était introduit à la société, la clinentèle par son patron, mais, tous les jeunes Athénien citoyens ne passaient pas par la case éphèbe, ce ne fut pas, par exemple, le cas de périclès. Qui plus est l’éphébie est minoritaires dans les cités grecques, du moins celle qu’on connaît le mieux. Thébes avec le bataillon sacrée est un exemple ou l’on peut supposer qu’elle était très bien vu, mais il est mal renseigné. Enfin parlé d’homosexualité concernant les grec et les romains est un non sens, autant la bisexualité était globalement bien toléré ( César lui-même « le mari de toutes les femmes, la femme de tous les maris »), ce n’était pas le cas de l’homosexualité qui aller à l’encontre de la virilité tant grecque que romaine.
« Mon Dieu, dire des grecs qu'ils sont pédophiles... C'est comme dire des nobles du moyen-age qui étaient mariés à des enfants qu'ils étaient pédophiles aussi alors qu'il ne s'agit que de politique et de jeux d'alliance (dans 99% des cas, les déviants comme Gilles de Rais étaient très mal vu (et d'ailleurs plus parce qu'il a sodomisé ses victimes que parce qu'il les prenait très jeune)). « «
Balivernes. Si ton propos est de choqué en exagérant, tu t’y prend mal, très mal. Aucun noble du moyen âge n’était marié à un « enfant ». Tu sais, je l’espéré, qu’a partir des premières règles, même si c’était rarement le cas, on considérait qu’une fille devenait une femme ? Tu sais j’espère aussi que les rares cas ou des enfants furent mariés entre eux, ils restaient chacun dans leurs familles jusqu'à avoir l’âge respectif, ou si ce n’était pas le cas (l’échange d’enfants via les otages, mariages etc… étaient classique) la fiancée restait sous l’égide de sa belle-mère tant qu’elle n’avait pas l’âge biologique requis? Il existe des contre exemples, sans doute, mais ceux-ci étaient des actes mal vus . Quand à Gilles de rais saches qu’il a surtout était condamné pour ses actes sacrilège en violant l’immunité ecclésiastique, quand il pris en otage l’un des évêques breton. Les autres chapitres d’accusation n’étaient que conséquences, la curée en quelque sorte, même s’ils étaient vrai ;
« Purée les mecs ce que vous dites est vraiment à côté de la plaque, faites une fac d'histoire ou lisez des ouvrages de faculté sur l'histoire parce que franchement être si peu documenté ou si mal, ça fait de la peine si vous prenez pour base de tels univers «
Je te renvoie le compliment. Si toi, tu es en fac d’histoire, n’hésite pas a retourner à tes chères études, je pense que tu as encore des progrès a faire;
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Harfang le 23 Oct 2007, 15:36, édité 1 fois.