Titre de vos romans...

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zen
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Messagepar zen » 26 Sep 2007, 10:16

Kalistow a écrit :Pourquoi il y a autant de tome? Simplement car mes mondes se recoupent pour former une intrigue commune qui sera le sujet de la dernière trilogie.


Une remarque juste sur ce point : pourquoi ne pas avoir commencé par écrire cette trilogie, qui serait surement un bon point de départ pour découvrir tes mondes, et puis ensuite décliner les préquelles, si la motivation, l'envie, et le temps sont toujours là?

(c'est une question, ne sors pas les fingues)
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lambertine
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Messagepar lambertine » 26 Sep 2007, 10:45

D'accord avec Curwen.

S'cusez moi d'encore faire ma casse-pieds : un gamin de 8 ans qui "rêve" d'être "cosmonaute" n'a qu'une chance infime d'y parvenir, mais s'il ne fait pas tout pour le devenir il n'en a aucune du tout. Et s'il fait tout pour le devenir (ce qui prouve qu'il "veut" devenir cosmonaute et non pas qu'il en rêve sans savoir de quoi il parle) il ne restera pas longtemps à pointer à l'ANPE, vu qu'il sera pilote, ou ingénieur, ou mécanicien en aéronautique, ou astronome, s'il ne devient pas "cosmonaute".

(Bête exemple personnel, dans le genre : ma fille a vu Titanic a 13 ans et a décidé - comme des tas de gamines - de devenir actrice. Mais contrairement à ces tas de gamines, elle a envisagé celà comme un "métier". Et elle a tout fait pour y arriver Acasémie, Humanités Artistique, Ecole supérieure. Elle n'est pas une "star" et ne le sera peut-être jamais (quoique, qui sait...) mais elle bosse et gagne bien sa vie.)

Bref, il est des domaines dans lesquels, comme je le disais sur un autre fuseau, il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus. Mais s'il n'y a pas de réponse (je parle de vraies réponses) à l'appel, il n'y a pas d'élection possible.
Et si Kalistow veut vraiment écrire son cycle, et s'il s'en donne les moyens, si, pour lui, il s'agit d'une ambition et non d'un rêve, je ne vois pas pourquoi il n'y arriverait pas, ni pourquoi il mériterait des "sarcasmes" ou des "avertissements". D'autres y sont arrivés, et ils ont bien dû commencer un jour. Alors, pourquoi pas lui ?

(reste à espérer qu'il vive assez longtemps pour terminer sa multilogie...)

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Napalm Dave
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Messagepar Napalm Dave » 26 Sep 2007, 11:20

Là je crois que Curwen et Lambertine marquent un point.
Le but de notre passion n'est sans doute pas de devenir le nouveau Grimbert mais d'arriver à quelque chose (et commencer jeune, c'est mieux, croyez-moi!). La question n'est pas celle de ce qui est réalisable dans l'absolu, mais des moyens que l'on se donne pour parvenir à un but.
Se poser des barrières n'avance à rien, le travail, la rigueur et la persévérance font tout. En atteste sans doute la jolie histoire de la jeune fille devenue actrice: elle s'est accrochée et s'en est donnée les moyens.

Moi même, à une échelle plus modeste, j'ai déjà remanié mes écrits plusieurs fois et modifié leur organisation. Et après? Cela fait partie du travail de préparation. Je ne deviendrai sans doute jamais une star de la littérature et d'ailleurs, ça me fait une belle jambe: je travaille juste pour rendre des choses publiables et qui plairont à un public.

L'écriture ne se heurte pas, contrairement à d'autres disciplines artistiques, au manque de moyens ou de contacts. Seule la motivation et le temps que l'on y consacre décident de l'aboutissement ou non d'un texte.
Et croyez-moi, en matière de vocation brisée je m'y connais un petit peu.

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ereneril
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Messagepar ereneril » 26 Sep 2007, 11:52

Personne, je pense, n'en veut ou reproche à Kalistow de planifier l'écriture de 12 tomes.

C'est un objectif tout aussi louable que de vouloir devenir cosmonaute ou champion du monde du 100m.

La différence est qu'avant de courir le 100 m en moins de 10'', il faut savoir marcher.

Avoir l'ambition et les idées pour une quadri-trilogie, c'est très bien.
Cependant je pense comme d'autres anciens, qu'il est préférable de se frotter d'abord à des oeuvres moins ambitieuses.

Cela aura un double intérêt :
- se confirmer que l'on a bien envie de se lancer dans ce projet pharaonique plutôt que de butiner de one-shot en one-shot (c'est plaisant aussi)
- conforter son style et lui donner une cohérence qui pourra être suivie au long de la saga. Acquérir suffisamment de bouteille pour que le premier roman ne paraisse pas minable quand on aura fini le 5 ou le 7.

Ce sont deux points à côté desquels il serait dommage de passer. Quel est le coût de cette méthode : 2 ou 3 ans. Qu'est-ce que c'est comparé à un pojet de 20 ou 30 ans : 10%, autant dire pas grand chose.
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Messagepar Luxy » 26 Sep 2007, 13:44

lambertine a écrit :S'cusez moi d'encore faire ma casse-pieds : un gamin de 8 ans qui "rêve" d'être "cosmonaute" n'a qu'une chance infime d'y parvenir, mais s'il ne fait pas tout pour le devenir il n'en a aucune du tout.


C'est exactement ce que je voulais dire, même si je m'y suis mal prise et que ça a mal été compris.
C'est pour ça que je disais qu'il fallait le laisser rêver ou moins un peu, tout en l'avertissant des risques, parce que peut-être que ça pourrait réussir.
Why not!?

Et pis soyons fou! Sans rêve, c'est même plus la peine!



ereneril a écrit :Avoir l'ambition et les idées pour une quadri-trilogie, c'est très bien.
Cependant je pense comme d'autres anciens, qu'il est préférable de se frotter d'abord à des oeuvres moins ambitieuses.


Mais, il vaut écrire ce que l'on a envie d'écrire pour être meilleur... :wink:

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Napalm Dave
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Messagepar Napalm Dave » 26 Sep 2007, 14:25

Commencer par se faire la main sur l'exercice de la nouvelle est excellent: je ne me considère surtout pas comme un ancien, mais j'ai pu obtenir des résultats encourageants en testant les genres, les thèmes, et en variant mon écriture.

Cela dit, d'accord avec Luxy: il vaut mieux toujours aimer ce que l'on écrit. Perso, je passe d'un texte à l'autre et cela me permet parfois de sortir d'un projet qui, s'il devenait trop prenant, m'inciterait à écrire toujours plus et peut-être pas très bien.

J'ai donné des titres à mes romans en cours, y compris à ceux que je n'ai pas écrit encore du tout. Cela me permet sans doute d'avoir une vision à plus long terme et de visualiser la fin de mon histoire, et d'aller en ce sens. Pour le moment, je travaille déjà dur pour achever le premier tome, ce qui est loin d'être fini. Peut-être ne finirai-je jamais, peut-être ferai-je tout à fait autre chose dans six mois ou un an. Toujours est-il que mes travaux se présentent comme je les ai exposés ci dessus pour le moment et que cela me permet d'avoir des repères de travail.

Pour en revenir à l'exemple de l'enfant, j'ai voulu être successivement paléontologiste, archéologue et maître de conférences. Je me forme aujourd'hui à autre chose. Travaillant avec des enfants pour le moment, je n'irai certainement pas leur dire qu'ils n'y arriveront jamais, car c'est non seulement inutile mais aussi destructeur. Effectivement, autant ne rien faire dans ce cas là.
Bon d'accord, ce n'était qu'une métaphore et un scribouilleur de 15 ou 16 ans voulant publier sa trilogie n'est pas un enfant de 8 ans. Il n'empêche que son "grand oeuvre" fait partie de lui (ou elle) et de son apprentissage de la vie: donc guider, critiquer, oui, casser, non.

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Messagepar lambertine » 26 Sep 2007, 15:03

L'exercice de la Nouvelle...


Alors, emmerdeuse encore, mais mouais... mouais... mouais...


L'écrture de la Nouvelle, synthétique et concise, et l'écriture du roman, analytique et développé, qu'il soit décalogique ou "one shot", ce n'est pas la même chose. Un merveilleux auteur de nouvelles peut être un romancier déplorable et inversément. Tout comme un poète de génie peut être un essayiste épouvantable.

L'écriture, ce n'est pas seulement affaire de style, mais d'état d'esprit et de personnalité. Quelqu'un peut être universel, mais c'est relativement rare.

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Kalistow
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Messagepar Kalistow » 26 Sep 2007, 16:11

Me revoilà, et je dois avouer qu'il y a certains sur lesquels je suis totalement d'accord avec vous.

Je suis certes conscient d'avoir (un peu?) été véxé par tous ces avertissements, et je suis conscient du travail qui m'attends.
Mais comme bon nombre d'entre vous l'on déjà dit : il est possible que je m'arrête un jour d'écrire. Libre à moi. Cela sera la preuve irréfutable que j'avais les yeux plus gros que le ventre et que je n'ai pu finir ce projet qui me tiens à coeur.

Je suis d'ailleurs d'accord avec l'exemple de l'enfant astronaute, détruire les rêves de quelqu'un ne le pousseras jamais à continuer. L'enfant aura-t-il encore envie de rêver si on lui coupe tout espoir?

Chez un écrivain, persévérance est le maître mot, car si on abandonne nos projet, et si le goùt d'écrire disparait, alors tout est perdu.

De plus, quand je vois des auteurs comme Robin Hoob et Marion Zimmer Bradley qui on écrit des pléthores de livre, je me dit que mon projet à peut-être peu de chance d'aboutir, mais qu'il a tout de même un tout petit pourcentage de chance que ce soit possible.
Connaissant mon caractère, je sais que si je m'en donne les moyens, je peux mettre ce pourcentage à mon avantage.


Peut-être une simple ambiguité, mais je ne crois pas que JK Rowling ait fait un énième remix du Seigneur des Anneaux.


Merci mais je sais quand même faire une différence entre Harry Potter et Frodon -_-'
C'est juste que je voulais utiliser plusieurs types d'exemples.

Libre à toi de critiquer, mais ne juge pas les bouquins qui font apparaître le mot «elfe» ou «magie» à chaque chapitre d'un premier coup d'oeil


Autant pour moi, je me suis peut-être fait prendre a mon propre jeu. Mais en écrivant ma phrase, j'avais juste en tête l'exemple de Paolini qui à écrit, pour moi, un bien pauvre livre de Fantasy qui ressemble à un concentré de stéréotypes de personnages et d'histoire. Mais ceci est un autre sujet et je ne vais pas me mettre à flooder.

Une remarque juste sur ce point : pourquoi ne pas avoir commencé par écrire cette trilogie, qui serait surement un bon point de départ pour découvrir tes mondes, et puis ensuite décliner les préquelles, si la motivation, l'envie, et le temps sont toujours là?


Encore désolé d'avoir été aggressif la dernière fois, mais bon. Pour ce qui est de ta question, je dirai simplement que des idées en amènent d'autres et que, rapidement, j'ai eu énormément d'idées qui m'ont donnés des plans. Avant que je commence à écrire mon premier tome, tout était déjà en place dans ma tête et sur le papier (je parles des plans, pas du roman terminé).


Je le redit encore, mais je pense qu'on a tous le même point de vue sur le sujet : on a tous eut des rêves. certains les ont abandonnés, d'autres non. Il faut se donner les moyens de finir, avoir de la persévérance, être peut-être un peu têtu.

Et qui sait? Peut-être qu'un jour je deviendrai cosmonaute. :lol:
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Messagepar Luen » 26 Sep 2007, 20:28

On ne peut pas savoir sans avoir essayé ^^

Perso je suis d'accord aussi avec pas mal d'entre vous.

Pour l'instant j'ai repris l'écriture d'un roman depuis une semaine (je l'ai appelé Hanaka pour l'instant, peut-être cela restera-t-il, peut-être pas). Quoi qu'il en soit, je me sens à l'aise dans l'idée de faire un one-shot, je suis bien motivé, une période sur internet m'a permis de me fixer à une écriture quotidienne. Pour l'instant, au bout d'une semaine et demi, j'en suis à 17 pages, et je pense que j'avance plutôt vite par rapport à avant. J'aurais fini le prologue dans quelques pages (plutôt long par rapport à mes habitudes).

Et pour l'instant j'en suis content. J'espère continuer comme ça, et je souhaite à tout le monde de réussir :D
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Messagepar Oliv » 27 Sep 2007, 08:07

Je suis d'accord avec Lambertine - ouch! comme ça fait mal d'écrire ce genre de chose! - sur le fait qu'on puisse être un excellent nouvelliste et un romancier exécrable, et vice-versa. Vouloir forcer quelqu'un qui ne se sent à l'aise qu'avec le format "roman" à écrire en format "nouvelle", cela ne mènera sans doute pas à grand-chose - encore qu'on puisse avoir des surprises: regardez, parfois certains gamins rêveurs arrivent bien à devenir cosmonautes, même sans le faire exprès.

En revanche, l'intérêt du format "nouvelle" par rapport au format "roman" ou, pire, "pluridécalogie en seize volumes" est évident dans le cadre d'un auteur débutant, qui cherche encore son style, qui tâtonne, qui expérimente pour progresser: en effet, quitte à se faire la main sur quelque chose qui, de toute manière ne sera au final pas bon, autant que ce soit sur un projet court, qui permettra ensuite de passer à un autre projet, non? C'est un peu ce que disait Ereneril dans son excellent post précédant celui-ci: le problème d'une grande saga étalée sur de nombreuses années est qu'entre temps, ce qui semblait bon à l'auteur au début de sa "carrière" lui semblera ridicule avec le recul des années, et que le tome 1 ne sera plus en adéquation avec le tome 4.

Mais bon, après tout ceci n'est qu'observations de gens de l'extérieur, et rien n'empêche bien entendu aux amateurs de pluridécalogies en seize volumes de croire pouvoir un jour imiter Hobb, Jordan ou Martin... Tant qu'on n'empêche pas aux sceptiques d'en sourire gentiment.
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.

Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.

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Messagepar lambertine » 27 Sep 2007, 11:15

C'est si terrible d'être d'accord avec moi ?

Bon, je suis d'accord avec toi aussi, Oliv'. Oui, écrire une nouvelle prend moins de temps et d'énergie qu'écrire un roman, ou plus encore, qu'écrire une "pluridécalogie". Mais... Ben oui, me revoilà avec mes "mais" ! Il se peut que le jeune auteur se retrouve cosmonaute inespéré, il se peut aussi qu'il soit dégoûté, qu'il finisse par se sentir mauvais, parce que le format, et l'état d'esprit qui l'accompagne, ne lui conviennent pas. Qu'après avoir répondu à différents AT, et avoir été refusé à raison, il renonce à un projet qui, lui, lui permettrait de développer son talent.
Je vais reprendre l'exemple de l'athlétisme : pour devenir champion du monde du 100 M, il faut d'abord savoir marcher, certes, mais ensuite il faut s'entraîner au sprint, ce qui est différend de s'entraîner pour le marathon. Dire à quelqu'un qui envisage de devenir marathonien de commencer par le 100 M, ça n'a pas de sens. Y a pas beaucoup de champions de marathon, y a pas beaucoup de champions de 100 M non plus, et ce sont rarement les mêmes.

Quant à l'évolution du style etc... je vais prendre eux exemples ultra-célèbres : le style de Rowling est-il le même dans La Pierre Philosophale que dans le Prince au sang-Mêlé ? Et l'originalité de Robert Jordan ne s'est-elle pas développée bien après le premier tome qui reprenait tous les achétypes du SdA?

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Messagepar ereneril » 27 Sep 2007, 12:55

L'exemple de la nouvelle par rapport à la multilogie est peut-être excessif. Ce sont des exercices différents.

Par contre ce n'est pas le cas pour un roman en one-shot. Là, on est bien dans le même cadre que la multilogie.

Arriver à écrire un roman cohérent, agréable à lire, etc. sur 300 pages est déjà difficile.
Il l'est cependant moins que d'écrire un "roman" de 12 000 signes (ce qui est l'amibition (louable je le répète) de Kalistow).

On peut toujours délayer 300 pages pour les convertir en 1000, maintenant tenir en haleine son lecteur sur 1000 pages, c'est autre chose. Alors 12 000 :shock:

Ecrire un (ou des) one-shot cohérent est donc, selon moi, un passage presque obligé pour réussir ensuite une oeuvre plus majestueuse.
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Messagepar Kalistow » 27 Sep 2007, 13:12

Hum...Je crois qu'il y a eut erreur de compréhension.

On peut toujours délayer 300 pages pour les convertir en 1000, maintenant tenir en haleine son lecteur sur 1000 pages, c'est autre chose. Alors 12 000


Je n'ai jamais dit que j'ai écrit 12000 pages, et loin de là.

Ce que vous appelez "signes", c'est bien le nombre de caractère?
Mon premier tome fait pour l'instant 227 pages en A4, police Time new roman taille 12 pour un total d'environ 633 000 caractères (je dis bien caractères ! et non pas pages).

Je suis bien loin d'écrire 12000 pages, mais d'un autre côté, je suis incapable d'écrire des nouvelles, que je trouve trop "courtes" (ça dépends desquelles bien entendu). Je me suis déjà exercé aux nouvelles, j'ai fait quelques concours, mais écrire des nouvelles ne me plait pas, car je n'arrive pas à me faire au formats et aux règles imposées. Certes un roman à aussi ses propres règles, mais il est beaucoup plus libre que les nouvelles.

Pour ce qui est de la cohérence, je ne peux pas prouver que mon roman est cohérent, c'est d'ailleurs pour cela que je cherche un beta-lecteur afin de me dire quelles sont mes erreurs pour pouvoir les corriger et, bien entendu, améliorer mon style, loin d'être parfait.

D'un autre côté, ça me ferait plaisir d'avoir les critiques d'autres écrivain, et je pourrais bien entendu lire leurs créations. Donc s'il y en a qui sont intéréssés, vous êtes les bienvenus
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Messagepar ereneril » 27 Sep 2007, 15:11

Désolé si j'ai exagéré en parlant de 12 000 pages mais je n'ai fait qu'interprêter tes propos :

Pourquoi des trilogies? Simple aussi : est-ce que ça vous donnerais envie de lire un livre qui fait plus de 3000 pages d'un coup?


J'en avais donc déduis que tes romans faisaient 1000 pages pièce. Comme tu as prévu quatre triologies, ça faisait 4*3*1000 = 12 000 pages...
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Messagepar Titiaaa » 27 Sep 2007, 20:45

Bah pour ma part c'est passé de "Mégane" à "Mégane, ton nom gravé dans ma peau", puis "La belle au Coeur Dormant" et finalement j'ai choisi "Coeur Dormant" tout court^^
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Messagepar Curwen » 08 Oct 2007, 18:53

Tiens, si je peux lancer une petite polémique (après tout, on est sur la partie "avis de tempête", hein ;)), est-ce que vous ne trouvez pas que les livres qui marchent le mieux sont ceux qui n'ont pas des titres géniaux ?

Attention, je ne parle pas de la qualité des ouvrages là, hein, je parle vraiment des titres en eux-mêmes. Par exemple, j'aime bien Harry Potter mais les titres sous forme de "Nom-du-héros et le machin truc bidule", c'est vraiment du titre de littérature jeunesse prémâché ça.

Généralement, les bouquins qui marchent bien, ils portent le nom du héros ou un autre truc hyper-bateau. Même ce brave "Seigneur des anneaux" a finalement un titre assez plat (la seule originalité c'est que ça dépeint le rôle du méchant plutôt que celui du héros. Ca aurait pu s'appeller "Le Porteur de l'anneau", je suppose). En plus, les titres des 3 tomes sont très très bateau.

A côté de ça, les titres un peu jolis et subtil sont le plu souvent des titres de bouquins qui n'ont pas vraiment cartonné outre-mesure (il faut croire que ça ne donne pas si envie que ça de les lire).

Finalement, j'en viens à me demander si vous devriez tant que ça vous prendre la tête avec vos titres. C'est pas rentable, je crois. whistle

Mais si c'est la beauté purement artistique plutôt que le coté vendeur qui vous intéresse, la question ne se pose pas, bien évidemment. Faites des beaux titres poétiques. Lâchez-vous...
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Messagepar Draconesse » 08 Oct 2007, 21:17

Je dirais simplement qu'un bon titre doit attirer l'oeil du lecteur, l'intriguer.
~ Les affaires des nains sont comme leur barbe : pleine de noeuds. ~

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Messagepar lambertine » 08 Oct 2007, 21:50

Boff...

Le titre intrigant, c'est comme le "héros mystérieux". C'est pas ça qui m'attire.

Pourquoi vouloir intriguer ?

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electre
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Messagepar electre » 09 Oct 2007, 00:15

euh, pour au moins donner envie de retourner le livre pour lire la quatrième de couv. avec des titres comme "le pendentif de machine" ou "la guerre des trucs", moi, je regarde même pas la couverture.
Par contre un titre à la Duras type "Son nom était Venise dans Calcutta désert" (oui, c'est un film, je sais, du moins dans l'esprit de son auteur), là je m'interroge. bon, certes, je m'interroge toujours après avoir pris connaissance de l'oeuvre.
mais il n'empêche que je serais toujours plus sensible à un titre dont la signification ne me saute pas à l'esprit immédiatement qu'à un truc plus passe-partout. ou plus vendeur, ce qui revient souvent au même.
Et le poète saoûl engueulait l'univers...

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Messagepar lambertine » 09 Oct 2007, 09:07

Plus vendeur ? Mais un titre doit être vendeur. C'est quand même à ça qu'il sert, non ? Maintenant, qu'est-ce qu'un "titre vendeur" ?

Les titres "intrigants", en tout cas, ont sur moi (je ne parle que de moi, là...) un effet "répulsif" immédiat. Particulièrement ceux comme celui précité de Duras, un un titre comme "Car je suis Légion". Je trouve ces titre horriblement prétentieux, comme certains titres de Nothomb, genre "La Métaphysique des Tubes". Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, hein ?

(Et... même Duras a écrit des livres aux titres simples, et pas particulièrement intrigants. "L'Amant" par exemple. Ou "Le Vice-Consul" ou "La Pute de la Côte Normande". C'est bien plus attrayant pour moi que "Dix heures et demie du soir en été".)


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