lapin blanc a écrit :Il existe une autre façon de rendre les choses tristes, une autre façon de tuer le personnage; plus psychologique que physique.
On peut le priver de tout ce qui faisait sa vie auparavant : son statut, ses amis, ses amours... Ou alors détruire ses croyances, ses certitudes, lui faire comprendre que depuis le début il a fait fausse route.
Alors vient l'idée de la "ressurection", comment va-t-il surmonter cela,?Comment va-t-il sans sortir ?
Ah merci ! Je voyais pas trop ce que j'avais à dire dans ce topic – surtout concernant la mort physique –, mais en fait c'était plutôt évident...
J'ai cependant un avis légèrement divergeant du tien. Pour moi, la "mort" psychique se résume à une perte de l'indépendance, de la liberté et surtout de sa propre identité, tout en concervant dans un coin (éloigné) l'ancienne.
Comment rester juste en décrivant des situations dramatiques, sans tomber dans le cliché, en essayant au plus possible de rester dans le sincère, et pas dans le surfait ?
Se mettre dans la peau du/des personnage(s) : se préparer mentalement jusqu'à pouvoir ressentir les mêmes choses, pouvoir deviner leurs pensées. Ensuite, c'est l'écriture avec ces deux derniers points en application. Si la concentration est intense, ce n'est pas plus mal. Enfin, ressortir de cet état étrange en douceur, sans brusquer.
Normalement, si la scène est déprimante/dure/etc, on en ressort avec un moral assez bas (ou une humeur modifiée) pendant un quart d'heure minimum... J'estime, car dans mon cas, c'était plus.
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Je n'écris pas à proprement parler du "triste", mais plutôt du "pas de bol pour le héros", ce qui prend des forme très diverses, quoique souvent dure, déprimante, regrettable (le pire je crois^^), etc.
Sinon, quand je lis, je ne pleure pas. Ou alors, c'est la musique que j'écoute qui me fait pleurer

(Ex : Requiem for a Dream)
~ Les affaires des nains sont comme leur barbe : pleine de noeuds. ~