lambertine a écrit :Quant à avoir 1000 lecteurs fidèles sur le web... Ca, ça marche si on poste le truc petit à petit, je suppose, car les gros blocs déjà bien finis ont tendance à rebuter
Bah oui, je fais du "roman feuilleton" et je n'en ai pas honte. Les plus grands classiques français (quitte à de la péter...) ont d'abord été publiés comme ça. Ca ne m'empêche pas de tout retravailler par la suite pour en faire un "gros bloc" (et ça ne m'empêchera pas non plus de présenter ce gros bloc terminé-relu-rerelu etc... à un éditeur pour élargir mon lectorat). C'est vrai par contre que lire longtemps sur écran peut être fatigant, et surtout peu pratique. N'empêche que des lecteurs qui se sont "tapé" tout le Précepteur en une fois, il y en a.
Ah, tu parles à une fan absolue de Dumas, alors loin de moi de critiquer le format du roman-feuilleton dans ce qu'il est ! Seulement, je m'estime personnellement moi, jeune apprentie-auteur, ne pas être en mesure de satisfaire ce genre d'exigence, de régularité, et de discipline personnelle. J'ai essayé, pourtant... mais même la mise en ligne par chapitre, c'est pour moi quasi impossible. Surtout que récemment, j'ai tout repris depuis le début car le début ne me plaisait plus.
Ben non. Perso, je n'ai fait aucune promo. Je "publie" sur un site Tolkien et tout est parti de la. D'ailleurs, pour être franche, au départ, je ne pensais pas que quiconque me lirait. Contrairement à l'impression que je peux donner, je n'ai aucune confiance en moi.
Ah bah, faut croire que je dois être trop pessimiste... ^^
Pour être lu une fois, oui. Pour plaire à long terme, non. D'accord, les "retours" ne sont pas les critiques de professionnels (quoique... si, parfois, ça fait un drôle d'effet d'être "citée" dans des "conventions" de Fantasy). Je reconnais qu'être accepté par un éditeur signifie que le texte, le roman, la nouvelle a plu a au moins un "expert" ce qui est valorisant. Au moins, il a jugé que votre "histoire" est intéressante et bien écrite... ou pour certains, qu'elle est "bankable". Parce que, franchement, quand je vois les bouquins qui aboutissent en tête de gondole de la FNAC (pas tous, hein...) je me dis que j'en échangerais beaucoup contre un seul chapitre de Guillaume Dhalluin ou de Ness du Frat. Alors, si le lecteur papier préfère une 120ème resucée de la Belgariade ou les Mémoires de Loana (bon, parce que vu ce qui est présenté par certains éditeurs, faut croire que c'est le cas...) je ne vois pas pourquoi mépriser le lecteur sur écran, qui n'est pas obligatoirement un crétin fini qui envoie des commentaires en style SMS (personnellement, je n'en ai jamais reçu - même si j'avoue qu'une majorité - une majorité, pas toutes - des réactions sont positives. D'un autre côté, il ne me viendrait jamais à l'idée de contacter l'auteur d'un truc qui ne m'a pas plu. Ce que je n'aime pas, que ce soit sur papier ou sur écran, j'arrête de le lire, sans plus)
J'ai tendance à croire que ce sont toujours les plus stupides qui veulent se mettre en avant et qui se manifestent... M'enfin, une dizaine d'années à écumer le web doivent me rendre peu enthousiaste, j'admets.
En somme, l'édition est affaire de fierté personnelle.
Bah oui, peut être. Je préfère dire "affaire de motivation". Car ils me motivent, mes web-lecteurs.
Ah bah 'tention, moi je parlais d'édition !
