Mauvais moment

[Chiroptere]

Ce soir ça va pas du tout, j'ai l'impression que tout s'accumule.

Tout a commencé avec un petit coup de blues lorsque j'ai su que je devais continuer mes études loin de ma meilleure amie (moi à Grenoble et elle à Montpélier). Bon c'est pas super grave, mais on c'était fait une joie de faire une collocation ensemble et on s'était déjà fait à l'idée.
Bon je passe sur les problèmes de la recherche de studio (d'ailleurs j'attends une réponse qui devient urgente).

Maintenant je suis empêtrée dans un déménagement (c'est incroyable tout ce que j'ai pu accumuler en 4 ans de vie à Toulouse). Jusqu'ici rien de terrible, sauf que ce sont les nouvelles de chez moi qui ne sont pas bonnes : ma grand-mère est mourante et on vient de découvrir que ma cousine que j'adore ferait de l'anorexie.
Voilà et moi je suis coincé à Toulouse pour ce foutu déménagement. Ma grand-mère ça fait un an que je l'ai pas vu et je sais que je m'en voudrai si elle mourrait avant qu'elle m'ai revue.
Pour ma cousine je sais très bien quelle est la cause de sa maladie : l'ambiance familiale. Je sais que je suis l'une des rares à pouvoir au moins lui changer un peu les idées. Je peux toujours lui téléphoner mais le mieux serait de la prendre un peu avec moi, et malheureusement je ne peux pas en ce moment.

Bref j'en ai marre, marre de ne pouvoir rien faire. En plus je suis fatiguée et ça n'arrange rien, je ne peux pas m'empêcher d'y penser.

[Nynaeve]

Il est vrai que ta situation ne te permet pas vraiment d'agir. Je sais que ce n'est pas grand chose, mais je suis vraiment désolée pour toi. Je t'offre tous les câlins imaginables.
Ma meilleure amie (que je considère comme ma petite soeur) a fait de l'anorexie, jusqu'à un point qui m'a fait craindre pour sa vie. Un centre spécialisé à Bordeaux lui a permis de sortir de cette spirale noire... J'espère très sincèrement que ta cousine en sortira également.

[Chiroptere]

Merci

[Raphaël]

marre de ne pouvoir rien faire

Je comprends ta frustration : je l'ai moi-même éprouvée lorsque des amis me confiaient leurs problèmes et que je ne pouvais rien faire d'autre que les écouter. Faute de savoir quoi leur dire, je me trouvais maladroit, empoté... voire lâche. Qu'est-ce que j'ai pu m'en vouloir !
Il m'a fallu beaucoup de temps pour comprendre que faire ce qu'on pouvait était toujours déjà énorme, que consacrer un peu de mon temps aux amis qui en avaient besoin, même si ce n'était que pour les écouter se confier, les touchait beaucoup et les aidait bien plus que je ne le croyais.
Je comprends que de ne pas pouvoir faire davantage que téléphoner à ta cousine te frustre. Mais entendre ta voix et savoir que tu es là pour l'écouter va énormément l'aider. Ce simple coup de téléphone sera déjà un cadeau superbe.

Je comprends également que tu t'en veuilles pour ta grand-mère. Mais est-ce ta faute si tu ne l'as pas revue pendant si longtemps ? Non. Nos vies nous accaparent, notre temps est toujours encombré par le boulot, les études... Tu n'as donc pas à t'en vouloir.
Je ne peux rien te conseiller d'autre -et moi aussi, ça me frustre, bien que j'aie conscience de ce que j'ai écrit plus haut...- que d'écrire une lettre à tes parents pour ta grand-mère : écris que tu regrettes de ne pas pouvoir être là, mais que tu penses à elle.

[Napalm Dave]

Moui, d'accord avec Raphaël. Ma grand-mère est de 1922, elle a subi des interventions lourdes dont elle a miraculeusement réchappé mais je sais qu'elle n'est pas éternelle. Aussi je tâche de maintenir le lien.
Une lettre, un coup de fil de temps en temps, un mot gentil devraient t'aider à traverser cette épreuve de l'absence forcée.
Allez courage!

[Xss]

Désolé d'apprendre cette accumulation de problèmes.
Mais je te conseille, à défaut de pouvoir les voir, de téléphoner à ta grand-mère et à ta cousine : je pense que c'est mieux que rien et ça ne peut pas faire de mal.

[Petit garcon]

désolé, tous cela est dur, j'ai pardu mon oncle il y a 2mois mais toi c'est 2choses importantes et 2choses énervantes et préssantes, je te comprends, tient le coup je te fais de gros poutous et calinous

[Roanne]

Les accumulations de problèmes, je connais bien et je ne peux que t'envoyer tout mon soutien virtuel, alors courage ! En plus, si je comprends bien, ton entourage a besoin que tu tiennes le coup.

Groooos calins !

[Acr0]

Je comprends tout à fait ton ressenti... Ce n'est jamais évident les épreuves que nous donne la vie. Surtout que ta situation n'est pas la plus agréable car tu te sens piegée à ne rien pouvoir faire. Le téléphone est une bonne idée effectivement, sinon écris-leur un beau courrier postal, rien que d'en recevoir cela fait chaud au coeur... Après, tu peux le soigner de par sa présentation, des petites décorations ou même un petit présent...

Ce n'est jamais facile de garder le moral, mais positive, c'est la meilleure chose à faire

[Chiroptere]

Merci à tous pour vos soutients

Il se trouve que je viens de téléphoner à ma cousine. Je ne l'ai jamais entendu aussi mal, ça m'a fendu le coeur.

Sinon je me suis mise d'accord avec ma mère sur le fait que je vais rentrer vendredi, et revenir finir mon déménagement à la fin du mois. Au moins ça m'empêchera de gamberger tout ça dans ma tête.

En tout cas ça m'a fait du bien de parler, merci de m'avoir écouté.

[zen]

C'est bien que tu rentres un peu chez ta mère, tu seras plus proche de la famille comme ça!
Courage pour cette période difficile!

*calinoursons*

[Chiroptere]

Merci

[Chiroptere]

Puis que j'avais commencé à vous en parler ici autant que vous sachiez :

Ma grand-mère est décédé dans la soirée de dimanche, le 15 juillet. On vient de l'enterrer aujourd'hui.

[Napalm Dave]

Je ne vois pas grand chose à répondre car aucun mot n'est approprié à de telles circonstances.
Juste bon courage dans cette épreuve et en espérant que nous pourrons te soutenir.

[Acr0]

*grands câlins*
Plein de réconfort, Pitchoune !

[Chiroptere]

Merci

[Xss]

Toutes mes condoléances. "calin de réconfort"

[Petit garcon]

Toutes mes condoléances

Calins

[le_navire]

Courage, petite chauve-souris... Et avec les grand-mères qu'on a aimées, on garde toujours au chaud le souvenir de leur douceur. C'est toujours bon et ça réchauffe toujours le coeur, même 25 ans après leur mort...

[Aimel]

Tel le bobinzana pliant sous la force du torrent sans jamais casser, l'Homme bon reste humble devant les évènements de sa vie, bons, ou mauvais.


C'était la phrase philosophique Quechua de la journée.