les pires moments

[Ferrand]

Aujourd'hui c'en est un !
Je viens de recevoir la petite missive laconique des éditions Brag. Malgré....blablabla.....notre comité de lecture.....etc.
Ca déprime ces moments là, on a l'impression que ce qu'on a fait jusqu'à maintenant est totalement inutile.
Surtout quand ce n'est pas pour l'argent mais pour le plaisir d'écrire de belles histoires.
Enfin bon. C'était prévu, vous m'aviez prévenu de ne pas me faire un film. je n'ai que ce que je mérite pour avoir un peu cru en moi.
A plus tard.

[Roanne]

Courage ! C'est vrai que c'est toujours dur un refus, quelqu'il soit, mais tu as d'autres maisons d'édition à démarcher, et peut-être t'ont-ils donné des pistes d'amélioration ?

[Raphaël]

Une lettre de refus n'est jamais agréable, qu'on sache ou non à quoi s'attendre.
Pour t'aider à relativiser, voici ce qu'Oliv écrit dans la FAQ des jeunes auteurs à propos de la publication :

La publication doit être vue comme un bonus, une récompense pour son travail, et non pas comme une finalité. Si tu es publié, tant mieux, ce sera le début d'une nouvelle aventure passionnante pour toi et tes écrits; mais si tu ne l'es pas, cela ne doit pas remettre en cause ta passion pour l'écriture.

Les réussites à la Stephen King (sa femme sortant le manuscrit de la poubelle et soutenant que sa place est chez un éditeur. Résultat : un gros succès intitulé Carrie, un film -franchement raté, d'ailleurs, mais ceci est une autre histoire- et trente ans de succès) ou à la JK Rawling (au chômage, elle écrit un roman pour enfant qu'elle soumet à un éditeur sans trop y croire. Résultat : un certain Harry Potter, héros de cinq livres tous adaptés au cinéma) font rêver. Mais il faut bien se mettre dans le crâne que le rayon d'un libraire est nettement plus petit que la poubelle d'un éditeur. Bon, d'accord, à l'origine, ça a la même contenance. Et pourtant, lequel des deux contient le plus d'histoires ?

EDIT : mieux vaut oublier le lien que j'avais donné à cet endroit. Il faudrait tourner ses doigts sept fois dans ses mains (à l'instar de la langue qu'on tourne sept fois dans sa bouche) avant de taper n'importe quoi...

[Sand]

Peut-être parce que Publibook n'est pas un éditeur à compte d'éditeur mais un éditeur à compte d'auteur, et qu'il faut dans la mesure du possible éviter ces derniers, à moins de savoir à quoi s'en tenir et d'avoir le porte-feuille bien garni...

En plus, cette façon de faire payer mais de ne pas donner la pleine et entière propriété des livres à l'auteur est une arnaque.

On en a abondamment parlé là : http://5emesaison.fr/forum/viewtopic.ph ... sc&start=0

et là aussi pour l'auto-édition : http://5emesaison.fr/forum/viewtopic.php?t=751&start=0

Et sur les différents types de contrats d'édition : http://5emesaison.fr/forum/viewtopic.php?t=3300

(ce n'est pas toujours simple à suivre car il faut savoir que le forum a souffert d'un piratage qui a endommagé la base de données et que nombre de posts sont définitivement perdus, donc il y a des "trous" dans certains longs sujets)

[Roanne]

Sand a raison, quitte a se débrouiller pour être édité, il vaut mieux passer par l'auto-édition ou des sites comme Lulu.
Ces sujets ont été abordés plusieurs fois, il y a même un fil sur l'auto-édition qui circule en ce moment.

[Blackwatch]

Aujourd'hui c'en est un !
Je viens de recevoir la petite missive laconique des éditions Brag. Malgré....blablabla.....notre comité de lecture.....etc.
Ca déprime ces moments là, on a l'impression que ce qu'on a fait jusqu'à maintenant est totalement inutile.
Surtout quand ce n'est pas pour l'argent mais pour le plaisir d'écrire de belles histoires.
Enfin bon. C'était prévu, vous m'aviez prévenu de ne pas me faire un film. je n'ai que ce que je mérite pour avoir un peu cru en moi.
A plus tard.

T'as encore de la chance qu'il te réponde ^^

[Raphaël]

Gasp ! Pardon pour ce conseil de gars mal renseigné ! Je vais corriger ça derechef : ça fait tache, quand même...

[Ferrand]

Merci pour vos petits mots de réconfort.
Je vais lire tous vos sujets même si je ne suis pas trop interressé par une édition détounée. Je préfère de loin tenter ma chance auprès d'une jeune maison d'édition comme vous me l'avez déjà suggéré par ailleurs. Quitte à " aider l'éditeur " afin de lui limiter la prise de risque.
D'ailleurs, ce serait un bon moyen de promouvoir les jeunes auteurs si une jeune maison d'édition acceptait, pour éditer un manuscrit, une aide "remboursable" en cas de succés commercial de celui-ci.

[Sand]

J'ai pas le courage de me répéter, il faudra lire le sujet sur le compte d'auteur, mais c'est une fausse bonne idée, aux effets pervers assez graves.

[adu]

Les personnes qui veulent à tout prix vouloir leur livre édité même contre de l'argent sont une plaie pour les écrivains qui veulent vivre de leur métier. L'édition à compte d'auteur est une aberration née de la volonté de quelques uns de voir leurs textes médiocres quand mêmes éditées.

Plutôt que de balancer des âneries et vouloir engraisser les profiteurs retravaille ton texte pour qu'il réponde aux critéres exigées.

Si tu préféres payer, plutôt que de travailler ton texte, alors laisse tomber l'écriture ou tout du moins la volonté de te faire éditer.

[Napalm Dave]

Je ne crois pas que Ferrand soit super intéressé par le compte d'auteur. Me trompe-je?
De manière générale, il faut toujours se méfier des recettes d'édition miracles et trop faciles car jamais personne n'a réussi à trouver de moyen facile et sans arnaques de se faire éditer, c'est un peu comme l'argent facile en travaillant de chez soi.
Si votre livre est bon et ne nécessite qu'un peu de réécriture, pourquoi prendre le risque de le soumettre à quelqu'un qui va vous demander de l'argent et au final, n'aura aucune crédibilité auprès des revendeurs de livre? Même si vous tenez un chef-d'oeuvre, il tombera invariablement dans le ghetto du compte d'auteur...

L'idéal serait un peu plus de diversité dans le choix des éditeurs existants, mais avec l'émergence des "petits", les choses sont peut être en train de changer, doucement mais sûrement...

[Ferrand]

quote]Je ne crois pas que Ferrand soit super intéressé par le compte d'auteur. Me trompe-je?
[/quote]

Mais alors pas intéressé du tout. je n'en ai d'ailleurs pas les moyens.

Il faut savoir qu'un jeune éditeur prend un risque important en éditant un bouquin. il peut leur plaire tant que vous voulez, si commercialement il fait un flop, gare à la casse pour son entreprise.
D’où mon idée de partenariat mais peut-être que c'est une ânerie, je ne sais pas, c'était pour voir les réactions.

.

Les personnes qui veulent à tout prix vouloir leur livre édité même contre de l'argent sont une plaie pour les écrivains qui veulent vivre de leur métier

je ne crois pas que le compte d'auteur empèche un véritable écrivain de vivre de son métier puisqu'en principe si on a du talent (respect de certains critères) on est édité. A moins que ....

[Ferrand]

Les personnes qui veulent à tout prix vouloir leur livre édité même contre de l'argent sont une plaie pour les écrivains qui veulent vivre de leur métier. L'édition à compte d'auteur est une aberration née de la volonté de quelques uns de voir leurs textes médiocres quand mêmes éditées. .

édités

Plutôt que de balancer des âneries et vouloir engraisser les profiteurs retravaille ton texte pour qu'il réponde aux critéres exigées.

critères --- exigés

Ah cette satanée conjuguaison !

[Xss]

Remarquez, tous les bouquins édités à compte d'auteurs ne sont pas forcément merdiques.

[Sand]

Oui on sait, c'est dit dans le fil approprié. C'est le principe du compte d'auteur qui est merdique, et trompeur en général (les auteurs qui savent de quoi il s'agit sont rares, la plupart croient avoir affaire à de véritables éditeurs).

[Petit garcon]

Je n'avais aps vu le sujet, je suis vraiment désolé pour toi, se faire éditer est apparement très dire...

Courage et regarde les petites maisons

[Cian]

Il y a probablement plus d'auteurs que de lecteurs de fantasy en France
Pourquoi seraient-ils tous bons ?
Imaginons que chaque cinéphile puisse pondre un film... au secours!

L'essentiel n'est pas que ton roman soit publiable ou pas.
Je ne suis même pas certain que se soit si jouissif que cela d'être publié. Flatteur, oui, puisque l'on est reconnu par ses pairs, si je puis dire, mais réellement satisfaisant...
L'essentiel, disai-je, est simplement que tu fasses vivre tes personnages et tes histoires, pour toi, avant tout pour toi.
Le reste...

Le pire serait de devenir aigri parce que personne ne se décide à parier sur ton roman. Le pire serait de finir par croire, dans quelques années, que tu es un raté de l'écriture parce que tu n'as pas séduit.
Ecrit pour ton plaisir. C'est un des rares vrais bonheur (gratuit en plus, ou presque) que la vie peut nous offrir.
Envoie ton livre un peu partout et oublie les éditeurs et leurs réponses hypothétiques. Si l'un d'eux se manifeste, il sera toujours temps de flipper.

Cian, tigre qui a cessé d'attendre

[Ferrand]

L'essentiel, disai-je, est simplement que tu fasses vivre tes personnages

C'est exact, mais pour que des personnages vivent, il faut des lecteurs. Plus il y en aura, plus les personnages auront d'existence, et l'existence c'est la vie.

Merci pour tes mots d'encouragement Cian. J'apprécie.