Humeur(s) de l'écrivain

[luciole]

Juste la curiosité de connaître votre humeur au moment où vous écrivez...
Pour ma part, en résumant, il me faut un énorme cafard pour écrire les scènes drolatiques, et inversement une humeur ensoleillée lorsqu'il s'agit des passages tristounets. Et vous?

[Ange Blanc]

En ce qui me concerne, la mélancolie est un guide, voir le seul, kelle que soit les mots ke j'écrive.

[GabrielleTrompeLaMort]

je ne suis ni triste ni heureuse quand je vais pour écrire, quelle que soit la scène que je doit boucler.

je ne saurai décrire ce sentiment... c'est... une sorte d'état d'esprit qui me prend, comme ça. Une envie, un besoin d'écrire, quelque chose d'impérieux qui me pousse à le faire.

Mais je peux être triste tout autant que volubile ! ça peut m'arriver n'importe quand !!

[arthur]

Moi quand j'écris je suis plus que content...
j'aime à me mettre alaise avec une bonne musique, de la bouffe à porter de main, de l'eau, et là, c'est mieux que d'être dans une attraction... enfin, non, c'est un autre sentiment qui est aussi bien!!!

[Sheratan]

Le plus neutre possible, au contraire, afin de pouvoir écrire tout et n'importe quoi sans être dicté par mes émotions ou mes passions.

[Eonath]

Hm, c'est assez compliqué, mon humeur n'a rien à voir avec la scène que je dois écrire ( à part de rares exceptions ), mais c'est en général une sorte d'euphorie, d'"inspiration" pour faire bien pompeux ^^

Et puis, des fois, l'euphorie me prend mais rien ne vient quand je me mets devant la page....


Ca arrive à tout le monde, rire !

[luciole]

Le plus neutre possible, au contraire, afin de pouvoir écrire tout et n'importe quoi sans être dicté par mes émotions ou mes passions.

Ouhla! Je constate que nous sommes à l'opposé en ce qui concerne les émotions! J'ai plutôt tendance à laisser la plume divaguer, portée par ses propres humeurs!

[Syven]

De toutes les humeurs.
Comme mes personnages.
Je suis à fond dedans quoi.

[Gaby2]

Etude comportementale de Gaby2 lors du prossesus d'écriture.
Trois phases ont été observées :

Phase 1 :
_ Précéde la période d'écriture
_ Phase de bonne humeur

Phase 2 :
_ Durant la période d'écritude
_ Maussade, triste

Phase 3 :
_ Suit la période d'écriture
_ Mauvaise humeur (intensité variant avec la durée de la phase 2)

looool

J'écris des univers très durs et noirs et j'ai parfois bien du mal à en sortir. Donc en fait, mon humeur n'infulence que très peu ce que je vais écris, c plutot l'inverse

[Anael]

Quand je suis triste/déprimé, j'arrive pas à écrire.
Quand je suis euphorique, j'arrive pas à écrire (je veux prendre l'aiiiiiiir )

Nan, faut que je sois d'humeur, non pas neutre (ça m'arrive pas) mais assez posée. Essayer de dissocier mes émotions de celles que je décris. C'est vrai que la mélancolie a longtemps été un de mes moteurs, mais certainement pas le cafard!
En général, la joie est un bon état pour écrire, mais comme Gaby le champignon, je suis dans un état de transe difficilement définissable.
Il arrive que je parvienne pas à le provoquer. Je m'efforce d'écrire quand même mais le résultat est souvent moins bon.

A++
Anael

[Xss]

Personnellement, je dois plutôt être de bonne humeur...
Je me suis rendu compte qu'à chaque fois que je passais par une petite phase de "dépression/déprime/snif snif" j'étais incapable de déssiner, d'écrire, etc, etc...Je n'arrive pas à avancer, à aligner quatre mots correctement.
Je me souviens d'un temps où des fois j'écrivais durant des heures sans voir le temps passer, et qu'est ce que je prenais mon pied! Ah, les petits moments d'inspiration! ^^

[Gyl]

En fait j'ai énormément de mal à écrire une scène qui ne correspond pas à mon humeur. Pour m'aider à me fondre dans l'atmosphère du passage que je dois reprendre, je me mets une musique d'ambiance. Je suis très sensible à ça et comme j'ai une nature assez émotive - pour ne pas dire une hyper émotivité dans certains cas - je parviens en deux secondes à me mettre dans l'état d'esprit du personnage. Car plus que mon humeur, c'est le sien qui compte. S'il tente de mettre fin à ses jours parceque la quête lui semble impossible ou qu'il ne s'en croit pas capable et que cela le mine, il est certain que je ne vais pas l'écrire alors que je pète la forme... Et puis, l'humeur aide beaucoup plus pour retranscrire les pensées des personnages. Disons que c'est tout de suite plus cohérent...

[DiL]

Tout dépend de la longueur du texte: un poème est assez condensé, il faut réfléchir sur la forme et le fond, alors ça se boucle vite et sans saute d'humeur. En revanche, pour mon roman, c'est mes difficultés à écrire qui règlent mon humeur lol... interaction des mots et de l'auteur

[luciole]

Ouah j'ai la mâchoire qui tombe là... Les poèmes, j'avais vaguement essayé, mais j'ai trouvé ça super difficile, surtout pour obtenir le nombre de pieds nécessaires! Et les rimes, je n'en parle même pas.

[Gyl]

je me retrouve complètement! Mes poèmes étaient une vraie calamité durant ma scolarité. A chaque fois qu'un prof avait la "merveilleuse" idée de nous en faire un, je sentais le sol s'ouvrir sous mes pieds...

[Bloody Rose]

En ce qui me concerne peu importe mon humeur, ce qui compte c'est le niveau d'inspiration, si je parviens à trouver les bons mots ou pas. En général quand j'ai du mal pour ça, j'arrêtre aussitôt, en revanche il m'arrive de ne plus pouvoir m'arrêter et de revenir sur mes cahiers sans cesse.
Quand j'écris je suis surtout prise de passion, j'essaie de me mettre à fond dans la scène et cela me procure toujours du bonheur que j'écrive une scène joyeuse ou bien une scène dramatique.
Et puis je tiens à dire aussi qu'écrire lorsque je ne vais pas bien est le seul moyen de me soulager et de vraiment me faire oublier mes problèmes.

[Arkiidoh]

La dernière fois que j'ai commencé une nouvelle, cad avant-hier soir (je peux pas être sur 250 projets en même temps!!!), j'étais énervé à un point pas possible a cause de mon ordi qui a buggé a cause d'un ficher en pdf sur les synonymes de parler sur le forum de bragelonne, bref, G été obligé de l'éteindre et de la rallumer façon barbare (en gros débranche koi) et ensuite ma mère viens pour écrire un mail a une copine... en tout et por tout 1/4 d'heure pour tapper 4 lignes... grrrrrrrrrrr

Bref, j'ai ensuite créé un personnage pas mal bourrin dans un scène assez sanglante avec plein de morts et du gore, et ça m'a détendu... Quand j'aurai réécri la scène, je vous en ferai profiter, lol!!!

[Chwip]

Remonte, petit topic !!!

L'humeur correspond à l'écrit et réciproquement.
En clair je me mets dans l'état d'esprit qui correspond à ce que je dois écrire pour les longs textes, et j'écris selon l'état d'humeur pour les courts.

[Beorn]

D'accord avec Chwip.
Attendre d'avoir l'humeur qui correspond à la scène qu'on veut écrire, pour moi c'est impossible. C'est déjà assez difficile de trouver un petit moment pour s'y mettre sans rajouter en plus la contrainte de l'humeur.

Je n'ai pas de musique quand je commence à écrire, j'ai la tête pleine d'idées et vide de toute humeur, sauf l'excitation bûlante de la création.

Et tout de suite, je m'imprègne de celle des personnages jusqu'à m'y fondre complètement. Si je n'y arrive pas, la scène est ratée.


Quand à la poésie, c'est beaucoup trop compliqué pour moi, c'est pour les gens un peu organisés, ça, la poésie...

[Jerome]

Tiens, je n'avais pas vu ce sujet.

Je vais analyser mes propres humeurs etje reviendrais vous commenter l'expérience !