Bon, je remets les pieds dans le plat.
[MODE gros coup de gueule /ON]
[Edit de Chwip : désolée, Navire, j'ai retiré un certain nombre de post, alors le ton ne coincide plus des masses. Mais comme ce que tu racontes est intéressant, je garde ce que je peux. Si ça pose problème, dis-le moi ! ]
Le titre est FONDAMENTAL. Parce que, avec la couv, c'est l'élément qui va attirer l'attention en premier sur un texte, amener un lecteur potentiel à porter son attention sur le quatrième de couv pour voir si l'histoire a une chance de lui plaire ou pas. Donc pour savoir s'il va acheter, ou pas.
Le choix d'un titre est un boulot de PROFESSIONEL.
Si le titre d'un auteur est bon, on le garde. Certains auteurs sont doués pour choisir leurs titres, d'autres pas. Lorsqu'un titre est mauvais parce que trop bateau, vilain à entendre, trop compliqué à retenir, même approximativement (ça, c'est pour les titres avec des noms trop compliqués dedans) ou s'il ne correspond pas A LA POLITIQUE EDITORIALE de l'éditeur, ON LE CHANGE.
[Edit de Chwip : petite coupe sèche, désolée navire. Il s'agissait d'expliquer la politique de Brage. Polémique dont vous pourrez retrouver quelques bribes ici, sur le blog du Navire.]
Un auteur qui s'accroche à son titre est un auteur qui risque fort de NE PAS SE FAIRE PUBLIER (à moins que son oeuvre soit un bijou absolu sur lequel absolument rien n'est à changer, ce qui, vous en conviendrez, est rare et touche à l'improbable.) Pourquoi ? Parce qu'un auteur qui reguimbe pour toucher à son texte, à son titre, est un EMMERDEUR. Et que des auteurs qui font du boulot sympath, de bon textes, et qui corrigent leur production selon les conseils de leur éditeur qui est un PRO avec gentillesse et reflexion, il y en a. Assez, en tout cas, pour qu'on refuse de se faire chier avec des cons qui pètent plus haut que leur cul.
L'auteur chieur est le cadet des soucis d'un éditeur pro. Il peut aller se faire voir ailleurs. Mais, vu les difficultés de l'édition actuelle, et le nombre de manuscrits qui tombent sur le bureau d'un éditeur chaque semaine, laissez-moi vous dire que son ailleurs risque fort d'être le fond de son tiroir. Le métier d'éditeur tient suffisament du masochisme comme ça pour qu'on se laisse emmerder par des cons d'auteurs avec un égo surdimentionné.
Parce que franchement, j'en ai plein les bottes des merdouilleux qui nous prennent la tête en faisant tout ce qu'ils peuvent pour ne PAS écouter ceux qui SAVENT ce dont ils parlent.
[mode/gros coup de gueule/OFF]