Silex a écrit :Quant a ta vie que tu dois laisser en suspend, allons, elle n'est pas si bien que ca.
Qu'est-ce que je suis censé comprendre de cette phrase, silex ?
Mis à part ça, je ne déteste pas spécialement mon grand-père, c'est tout simplement un parfait étranger pour moi. Il y a un fossé culturel entre lui et moi en plus de la barrière de la langue et des générations.
Discuter... oui j'ai bien essayer et ça les a bien fait rire quand j'ai dit que je voulais (essayer d')écrire. BIen sûr, je suis assez attristé de ne pas avoir leur soutien mais si je joue carte sur table, ils deviennent subitement sourd(ingue?).
Petite anecdocte personnel un peu tristoune pour illustrer mes propos...
J'étais en terminal S et l'épreuve du BAC approchait à grands pas... A cette époque j'étais totalement découragé; je séchais les cours pendant des semaines entières, je faisais plus mes devoirs et ma moyenne plongeait... Pourtant j'avais ce don insolent d'être assez intelligent pour me maintenir au-dessus de la moyenne malgré ma flemmardise...
Puis un jour j'ai commencé à écrire et ça allait un peu mieux.
Ca m'a fait comprendre plein de choses sur moi. J'ai compris que je pouvais avoir une passion bien à moi, un jardin secret que personne ne pourrait troubler... d'être moi, en quelque sorte.
Mes parents remarquèrent rapidement ma dérive et tentèrent bien de me recadrer. Un soir de déprime, ma mère est venu vérifier que je faisais mes devoirs. Bien sûr, je ne les avais pas fait. Alors elle a commencé à me sermoner, à hausser le ton, à jouer un odieux chantage affectif ("c'est moi qui te donne la vie qui te nourrit, et toi tu dois juste bien travaillé à l'école pour que je sois contente et tu veux pas") etc...
Donc j'ai éclaté en pleurs. Je lui ai dit que j'en avais marre, j'ai pleuré comme je n'avais pas pleuré depuis lontemps, parce que j'étais perdu, parce que je ne me voyais plus dans l'avenir, parce que je n'avais plus aucun rêve...
Et pour me consoler elle me dit "Fais d'abord ton bac ensuite on verra"...
Bref, elle m'a arraché le coeur et ça en devenu l'encrier dans lequel je trempe ma plume. Je suis allé jusqu'au bac... juste pour dire que j'étais pas un perdant mais dans mon esprit j'avais l'impression d'avoir vécu jusqu'ici pour rien...
@ Chwip et Oliv : merci de votre sollicitude ca me touche beaucoup

Je ne pisserai plus dans vos rosiers.