Rappelons à tout hasard qu'un appel à textes concerne rarement des romans, mais plutôt des nouvelles, et que pour un "jeune" auteur, c'est souvent le seul moyen de se faire publier qui ne ressemble pas à "je mets tout sur le 27 à la roulette".
Le principe n'est pas de ramasser tous les textes qui reviennent, mais d'effectuer une sélection dans le but, passé le nécessaire travail de direction littéraire, de publier un ouvrage, généralement une anthologie.
L'autre moyen de monter une antho est effectivement de passer des commandes aux copains, méthode vilipendée par l'ami (ou l'affreux, je ne sais plus) Oliv à la page précédente de ce sujet. Dans ce cas, il ne s'agira pas d'un moyen de se faire connaître, mais d'être publié sans effort ou presque, le niveau d'exigence de l'anthologiste n'étant évidemment pas le même, puisqu'on est son copain et que sauf gros accident, on y sera, dans l'antho.
Pour ma part, je préfère rester libre de mon écriture.
Personne ne t'en empêche.
J'avoue quant à moi que mon imagination a des limites, et que s'il n'y avait personne pour lancer un thème en l'air de temps à autre, des fois que ça retombe, il y a plein d'idées de nouvelles, voire de romans, que je n'aurais tout simplement pas.
Et puis, si ça t'intéresse, il y a parfois des appels à textes athématiques.
Malpertuis en a un qui court en ce moment. Si tu préfères être libre, c'est l'idéal : la dir litt de Thomas est très cool. Ce que je regrette un peu après coup, d'ailleurs, puisque je frémis à l'idée que la plupart des gens du milieu n'aient que mon travail de débutante, pas très abouti, à l'aune duquel me juger.
Edit : je l'ai déjà dit, mais je le répète.
Si un jour on me confie un roman de commande, je le prends, plutôt dix fois qu'une. Au-delà de l'aspect financier (je vous ai déjà dit que je gagnais bien ma vie ?) ou de la notoriété (une réputation de yes-woman, chouette), ça voudra dire qu'un éditeur fait confiance à mon écriture pour mener à bien un projet spécifique. Et ça, ça vaudra de l'or.