Forum Mille Saisons

j'écris pour me sentir exister et j'ai un besoin de laisser une trâce de mon passage dans ce monde. Une trâce écrite

Tu as le temps de laisser ta trace autrement, aussi, t'inquiète !

siana-blackangel a écrit :Tu as le temps de laisser ta trace autrement, aussi, t'inquiète !

je sais, mais c'est devenu une obsession.

Pourquoi ? Comment ?
Si tu argumentais un peu tes propos, on pourrait relancer le débat...

En faite, c'est devenu une obsession pour moi de vouloir laisser une trâce écrite, de peur de tomber dans l'oubli. J'avais remarqué ce problème quand je me suis mise à retracer mon arbre généalogique.
Notre vie se limite, selon moi, à ça : naître et mourir. On va tous mourir (bon. ça, vous le savez) et disparaître dans l'oubli.
J'aimerai que quelqu'un de ma descendance, en prenant un livre ,se dise : "Tiens! voilà un livre que mon arrière(ou x fois arrière) grand-mère a écrit."

je ne sais pas si vous comprenez. Je ne vise pas spécialement les éditions

On rejoint alors ce que dit Siana : il y a mille et une façons de ne pas disparaître totalement. Si tu veux mon avis, l'écriture n'est pas forcément la plus fiable.

La question de ce qui reste de nous après notre mort se pose forcément au cours d'une existence. La fin de l'adolescence est un moment où cette interrogation se pose souvent, car c'est la période où l'on prend vraiment conscience de sa propre mortalité. C'est dans cette optique que du haut de mes vingt ans de l'époque, je suis allée déposer un objet au Grenier du Siècle en 1999. Je garde à présent dans mes archives un papier qui permettra à ma descendance d'aller le chercher le 1er janvier 2100.
Ferais-je cette démarche si c'était aujourd'hui ? J'en suis moins sûre. La vie m'a permis de relativiser ce besoin de prolonger mon existence.
Il se peut qu'il en soit de même pour toi, à terme, lorsque tu auras pris conscience du fait que chacun de nous laisse, quoi qu'il arrive, son empreinte sur le monde.

Surtout qu'un jour l'univers s'écroulera sur lui-même, tout ça, donc y aura plus personne pour se souvenir de quoi que ce soit. Si ?

Pourquoi écris-je ? Eh bien, j'écris surtout ma signature en bas de chèques en bois pour éviter de finir à la rue. Question de survie, en somme !

J'écris parce que je ne sais faire rien d'autre bien, écrire un truc pas mal me donne l'impression de ne pas être une ratée précosse (ps: ne pas s'inquiéter pour ma santé moral, c'est comme d'habitude )

J'aurais juré d'avoir répondu à ce sujet. Mais, apparemement non.

J'écris parce que j'adore cela. C'est une passion, presque un besoin vital. Si j'arrête d'écrire ou de faire un travail de création littéraire pendant trop longtemps, j'ai les nerfs qui lâchent.

Pour exprimer un point de vue, une idée et si possible les communiquer par ce moyen-lá et cette matiere-lá. J'insiste sur ce point, car je ne pourrais rien sortir par la danse ou la sculpture - non pas que je ne reconnais pas la valeur et l'intéret de ces arts -, mais pour une raison qui m'échappe, ils me sont étrangers. Je n'arrive pas á décoder leurs messages et les codes qu'ils utilisent me sont incompréhensibles. ( ).

Quand á savoir si j'écris parce que cela m'est inné ou que je l'ai acquis par quelque rupture, éducation, imitation, sublimation ou que sais-je encore, peu me chaut. Je crois meme que, dans mon cas du moins, il est salutaire de ne pas le découvrir : ou serait ma belle liberté d'auteur (ne me dites pas qu'elle est illusoire, vous allez me gacher mon plaisir ) si j'écrivais parce que les dieux ou la génétique m'ont programmé pour, ou parce que l'environnement l'a voulu ainsi ?
En gros, et pour causer direct - ca me ferait une belle jambe.
Quelque soit l'explication, meme si elle tient des deux déterminations précitées, la connaitre me serait insupportable et j'anbondonnerais l'écriture - pour me tourner vers quoi ? vers un autre art tout aussi programmé ? Beurk...

Moi j'ai commencé à écrire pour m'évader. D'où mon orientation vers le fantastique et la fantasy, j'avais besoin, à l'époque, de sortir de notre monde et d'en créer un que je pourrais maîtriser. Du moins, c'est ainsi que je l'ai compris bien plus tard ^_^.
Depuis, c'est une sorte de besoin compulsif, un exutoire, un moyen de ressentir des choses que je sais, j'ai assez peu de chances de vivre parce que je n'ai pas la carrure d'une héroïne et que je l'espère même, jamais rien de tout ce que je lui fais subir ne m'arrivera . (Quoi ? Moi ? Tortionnaire ??)
Voilà quoi. Je m'appelle Amélie et je suis écrivolique depuis 12 ans (à peu près... )

. J'insiste sur ce point, car je ne pourrais rien sortir par la danse ou la sculpture - non pas que je ne reconnais pas la valeur et l'intéret de ces arts -, mais pour une raison qui m'échappe, ils me sont étrangers. Je n'arrive pas á décoder leurs messages et les codes qu'ils utilisent me sont incompréhensibles.

Je crois qu'il va y avoir une éducation à refaire

Oui, je suis

Aelys a écrit :

. J'insiste sur ce point, car je ne pourrais rien sortir par la danse ou la sculpture - non pas que je ne reconnais pas la valeur et l'intéret de ces arts -, mais pour une raison qui m'échappe, ils me sont étrangers. Je n'arrive pas á décoder leurs messages et les codes qu'ils utilisent me sont incompréhensibles.

Je crois qu'il va y avoir une éducation à refaire

O désespoir, je crains que ce soit inné...