rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
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Bon aller, je me lance, ça me démange trop !
J'ai envoyé le tapuscrit de mon premier roman, à une petite dizaine d'éditeurs bien ciblés. J'ai bien tout lus sur le web pour essayer de mettre le plus de chances possible de mon coté (je ne suis pas un pro du domaine.)
Et après ce long travail d'écriture et ces démarches, je fais quoi ? Je tourne en rond, je trépigne, j'attend, j'espère... j'enrage !
Enfin sans me faire trop d'illusion, je suis impatient d'avoir des réponses positives ou non. Peut-être une simple critique...
Pour moi c'est la première fois, alors racontez moi un peu vos expériences, vous êtes comment quand vous attendez que le jugement suprême des éditeurs s'abatte sur votre travail ?
Avez-vous des trucs pour rester ZEN ?
J'ai envoyé le tapuscrit de mon premier roman, à une petite dizaine d'éditeurs bien ciblés. J'ai bien tout lus sur le web pour essayer de mettre le plus de chances possible de mon coté (je ne suis pas un pro du domaine.)
Et après ce long travail d'écriture et ces démarches, je fais quoi ? Je tourne en rond, je trépigne, j'attend, j'espère... j'enrage !
Enfin sans me faire trop d'illusion, je suis impatient d'avoir des réponses positives ou non. Peut-être une simple critique...
Pour moi c'est la première fois, alors racontez moi un peu vos expériences, vous êtes comment quand vous attendez que le jugement suprême des éditeurs s'abatte sur votre travail ?
Avez-vous des trucs pour rester ZEN ?
Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
dragon64 a écrit :Bon aller, je me lance, ça me démange trop !
J'ai envoyé le tapuscrit de mon premier roman, à une petite dizaine d'éditeurs bien ciblés. J'ai bien tout lus sur le web pour essayer de mettre le plus de chances possible de mon coté (je ne suis pas un pro du domaine.)
Et après ce long travail d'écriture et ces démarches, je fais quoi ? Je tourne en rond, je trépigne, j'attend, j'espère... j'enrage !
Enfin sans me faire trop d'illusion, je suis impatient d'avoir des réponses positives ou non. Peut-être une simple critique...
Pour moi c'est la première fois, alors racontez moi un peu vos expériences, vous êtes comment quand vous attendez que le jugement suprême des éditeurs s'abatte sur votre travail ?
Avez-vous des trucs pour rester ZEN ?
J'ai du mal à imaginer qu'un écrivain soit un type qui s'ennuie, tourne en rond, ne sache pas à quoi occuper son temps...
- Roland Vartogue
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Vaut mieux éviter de penser à ses textes qui sont dans la nature ; autant s'occuper en attendant. Si tu as une liste de récits à écrire longue comme le bras, tu n'auras plus à l'esprit ton courier envoyé il y a six mois...
C'est là que j'ai rencontré mon seigneur et maître. Ce n'était pas par hasard, comme ce n'est pas par hasard si je suis le conteur de cette histoire.
Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Heu...Dis-moi Dragon64, tu n'aurais justement pas d'autres textes à écrire en attendant, que tu attende ou non une réponse?
- Beorn
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Déjà, il faut que tu sois conscient d'une chose : ça va être long !
Alors oui, tu auras un pincement au coeur à chaque fois que tu iras à ta boîte aux lettres (virtuelle ou non) mais en dehors de ces moments là, tu vas probablement être absorbé par tout le reste, ce qui fait ta vie.
Ensuite, quand tu recevras les premières réponses, qui, il ne faut pas se leurrer, ont de grandes chances d'être négatives, tu attendras avec un peu moins d'impatience l'arrivée du courrier, tu seras un peu moins enthousiaste.
Maigre consolation, je sais, et je ne te le souhaite pas.
Et puis si ça marche, il y aura encore du temps, des corrections, des échanges divers, la programmation de l'édition, qui font que le roman ne paraîtra pas avant trèèèès longtemps encore.
Mais bon, comme dit Xss, entretemps, tu auras peut-être commencé autre chose...
Sinon, des trucs contre l'impatience, ma foi, je n'en ai jamais trouvé !
Au fait, tu es sûr que tu as pensé à toutes les maisons d'éditions possibles ?
Alors oui, tu auras un pincement au coeur à chaque fois que tu iras à ta boîte aux lettres (virtuelle ou non) mais en dehors de ces moments là, tu vas probablement être absorbé par tout le reste, ce qui fait ta vie.
Ensuite, quand tu recevras les premières réponses, qui, il ne faut pas se leurrer, ont de grandes chances d'être négatives, tu attendras avec un peu moins d'impatience l'arrivée du courrier, tu seras un peu moins enthousiaste.
Maigre consolation, je sais, et je ne te le souhaite pas.
Et puis si ça marche, il y aura encore du temps, des corrections, des échanges divers, la programmation de l'édition, qui font que le roman ne paraîtra pas avant trèèèès longtemps encore.
Mais bon, comme dit Xss, entretemps, tu auras peut-être commencé autre chose...
Sinon, des trucs contre l'impatience, ma foi, je n'en ai jamais trouvé !
Au fait, tu es sûr que tu as pensé à toutes les maisons d'éditions possibles ?
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T1 "La perle et l'enfant" (Mnémos) en librairie le 23 septembre !
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- Samantha
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Le truc contre l'impatience, en plus de ce que les autres ont déjà dit : avoir conscience que même une réponse positive, ce n'est que le début tu peux encore rajouter minimum un an au compteur pour voir ton roman version papier, avec toutes les épreuves que comportent les corrections et la fabrication d'un livre. Ça calme. En gros dans le meilleur scénario possible, entre disons un an d'écriture, six mois de corrections, six mois d'attente de réponse, un an d'étape éditoriale, entre la première ligne jetée et la version livre dans tes mains, il s'écoule au minimum trois ans...
Dans l'éventualité d'une réponse positive au premier envoi, bien sûr.
Dans l'éventualité d'une réponse positive au premier envoi, bien sûr.
Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
[modo] Direction les présentations siouplé, et pour ce qui est de la question : ils ont répondu, et le sujet avait déjà été abordé, ce me semble. [/modo]
Bienvenue dans le monde merveilleux des manuscrits envoyés !
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Ah, tu deviendras peut-être négatoscriptophile, qui sait! C'est t'y pas génial?
Ceci dit, bonne chance quand même : recevoir une réponse positive est le meilleur que je puisse te souhaiter.
Ceci dit, bonne chance quand même : recevoir une réponse positive est le meilleur que je puisse te souhaiter.
Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Mille excuses, je n'avais pas trouvé ce sujet.
Et un grand merci à ceux qui ont fait l'effort de répondre.
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- ereneril
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Je me permets de mitiger les réponses déjà fournies.
Dans l'idée, c'est très bien de se dire qu'il faut attaquer le texte suivant. Maintenant ça n'est pa forcément facile.
Durant ma période d'attente, j'ai été incapable d'écrire une ligne. Le récit en attente occupait 100% de mon esprit disponible.
Je dirai donc plutôt, profite de ce moment pour recharger les batteries. Passe quelques semaines à faire autre chose qu'écrire. Garde quand même un contact avec le milieu en fréquentant les forums, lisant, beta-lisant maissi tu ne le sens pas, n'écris pas. Ca n'est pas évident de basculer sur autre chose. Fais une pause.
Dans l'idée, c'est très bien de se dire qu'il faut attaquer le texte suivant. Maintenant ça n'est pa forcément facile.
Durant ma période d'attente, j'ai été incapable d'écrire une ligne. Le récit en attente occupait 100% de mon esprit disponible.
Je dirai donc plutôt, profite de ce moment pour recharger les batteries. Passe quelques semaines à faire autre chose qu'écrire. Garde quand même un contact avec le milieu en fréquentant les forums, lisant, beta-lisant maissi tu ne le sens pas, n'écris pas. Ca n'est pas évident de basculer sur autre chose. Fais une pause.
Les dés ont fini de rouler...
- Oliv
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
dragon64 a écrit :Avez-vous des trucs pour rester ZEN ?
Se dire que tout cela n'a, finalement, pas grande importance?
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.
Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Faire des pompes il y'a que ça de vrai, et en plus tu entretiens ton corps.
La plupart des livres d'à présent ont l'air d'avoir été faits en un jour avec des livres lus de la veille.
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Oliv a écrit :Se dire que tout cela n'a, finalement, pas grande importance?
+1
Il faut savoir passer à autre chose quelques temps pour prendre du recul. Quitte à revenir à la charge six mois plus tard. Mais si tu laisses décanter, après avoir reçu les premiers commentaires, tu reliras ton oeuvre et tu remarqueras des choses à changer qui sont gros comme une maison.
En ce moment, tu connais trop ton texte et tu y accorde trop d'importance. C'est normal, mais tu perds toute objectivité
Arthur C. Clarke nous a quitté :(
Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Si tu veux vraiment être Zen, lève le doigt, si quelqu'un fait la même chose péte le lui,: c'est ce qu' a fait un maître Zen à son éléve pour lui montrer que le Zen n'étais pas l'imitation.
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
1- relativiser l'importance du truc, on n'a pas besoin d'être publié pour exister.
2- écrire autre chose.
Pour moi, ça marche très bien, en tout cas.
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Pour moi, ça marche très bien, en tout cas.
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
L'idéal, c'est de ne pas envoyer de texte aux éditeurs. Comme ça, pas de stress.
Comment ça j'ai dit une grosse bêtise ?
Oui, je sais où est la sortie...
(ceci-dit, il paraît évident que je mieux est de travailler sur d'autres projets persos pour ne pas rentrer dans une sorte de transe fébrile)
Comment ça j'ai dit une grosse bêtise ?
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(ceci-dit, il paraît évident que je mieux est de travailler sur d'autres projets persos pour ne pas rentrer dans une sorte de transe fébrile)
- Oliv
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Oph a écrit :1- relativiser l'importance du truc, on n'a pas besoin d'être publié pour exister.
C'est le genre de truc qui nous paraît évident, à nous autres qui sommes vieux, mais on peut aussi comprendre que certains ados mal dans leur peau aient absolument besoin de la """"reconnaissance"""" — oui, quatre guillemets, parce que ça le vaut bien — d'une hypothétique publication pour soulager l'indicible souffrance de l'âge ingrat.
Et va leur expliquer qu'ils doivent se montrer patients, qu'ils n'ont qu'à attendre dix ans pour que cette fièvre de la publication à tout prix leur semble ridicule, alors qu'ils sont déjà incapables de se tenir tranquille le temps qu'un comité de lecture leur dise "non, désolé, on ne peut pas vous publier"...
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Il faut tout simplement relativiser. La publication est une étape dans un parcours, pas une fin en soi. Au contraire, c'est un début.
Mais il est vrai que l'attente pèse toujours un petit peu; surtout dans le cadre d'un concours. L'effet compétition, sans doute; le genre qui vous fait frétiller sans cesse, vérifier vingt fois par jour si vous n'avez pas de réponses, suivre le déroulement sur un forum consacré. Enfin bref, même avec une réponse négative, on souffle !
Mais il est vrai que l'attente pèse toujours un petit peu; surtout dans le cadre d'un concours. L'effet compétition, sans doute; le genre qui vous fait frétiller sans cesse, vérifier vingt fois par jour si vous n'avez pas de réponses, suivre le déroulement sur un forum consacré. Enfin bref, même avec une réponse négative, on souffle !
http://lamnovaparadis.spaces.live.com/
Vous y trouverez quelques uns de mes écrits, quelques réflexions sur la Fantaisy et des liens...
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- Oliv
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Paradis a écrit :La publication est une étape dans un parcours, pas une fin en soi.
Je dirais même plus: quand on écrit, à quelque niveau que ce soit, la publication est un étape qui n'a absolument rien d'obligatoire.
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Re: rester ZEN en attendant le jugement des éditeurs
Oliv a écrit :Paradis a écrit :La publication est une étape dans un parcours, pas une fin en soi.
Je dirais même plus: quand on écrit, à quelque niveau que ce soit, la publication est un étape qui n'a absolument rien d'obligatoire.
… J'allais dire "sauf si on cherche à amasser des hordes de groupies", mais en fait…
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