Il y a quelques semaines j’ai reçu un e-mail, dans lequel une certaine responsable d'édition me demandait si je cherchais toujours un éditeur pour mon roman « Le Mauve Empire ». Bon, ce n’est pas exactement le genre de messages que je suis habitué à recevoir de la part des éditions. Concernant cette maison en particulier, je leur avais soumis mon texte deux ans auparavant, il avait été refusé et j’avais plus ou moins oublié la chose. Un refus parmi tant d’autres…

Intrigué mais pas particulièrement excité, j’ai répondu que mon roman n’était toujours pas publié. A ce stade, j’avais une solide expérience de 4 ans de refus sous formes diverses et mon état d’esprit concernant les perspectives d’acceptation était en gros celui d’Oliv.

Vient alors un deuxième e-mail m’informant qu’à l’époque mon œuvre avait été refusée surtout parce qu’elle ne correspondait pas à la ligne éditoriale. Vous connaissez le coup ?


Bon, qu’on se le dise, c’est le truc qui n’arrive jamais.


Certes, ce n’était pas encore le grand moment. La responsable d’édition en question devait encore convaincre d’autres personnes au sein de l’équipe et je devais donc attendre la réponse finale. Mais qu’importe ! Cet e-mail m’avait donné de l’espoir et de la confiance en mon roman. J’ai décidé qu’il était grand temps que j’en attaque un autre et je me suis enfin (re)lancé dans l’écriture.
Puis quelque semaine plus tard arrive un autre e-mail. De la part d’une autre maison d’édition. M’informant qu’ils acceptaient mon roman pour publication.


Voilà, voilà. Quelques e-mails plus tard et au final j’ai signé avec la deuxième maison, plus jeune mais à mon avis pleine d'avenir.
