Saxon a écrit :Histoire d'apporter ma contribution :
Ecrire est un plaisir, mais je ressentais le besoin d'écrire bien avant de m'y mettre "sérieusement" (le mot "sérieusement" devrait toujours être entre guillemets).
C'est un peu comme le sexe quoi... ça démange avant qu'on s'y mette vraiment. Comme pour le sexe, on trouve des palliatifs (écrire des livres dont vous êtes le héros, ça a été la branlette de "l'écrivain" en herbe que j'étais).
Comme pour le sexe, dès qu'on découvre, on expérimente comme un fou. Comme pour le sexe, on a parfois un peu honte après.
Et comme pour le sexe, il y a des jours où on remet le couvert 3 fois et d'autres où on n'a pas envie, mais un jour ou l'autre, l'envie est trop forte et il faut repasser à l'acte.
L'avantage par rapport au sexe, c'est qu'on écrire dans le métro sans passer pour un dangereux détraqué.
Ah, ouais, quand même...
Sinon, je suis comme Beorn, pour moi, écrire, c'est comme vivre, donc difficilement comparable à une grossesse...