Beorn a écrit :ou la cornemuse.
Mais la cornemuse est une source inépuisable d'inspiration : sa forme, son cri de chat qu'on égorge, et le mystère du kilt de ceux qui en jouent... Je n'ai jamais autant écris (sur le suicide le meurtre bien gore et l'évasion dans des mondes parallèles) que quand ma mère a traversé sa période musique écossaise. Ça te fait tomber certaines barrières mentales, la cornemuse.
Quand j'écris, je n'ai sûrement pas besoin de développer mes perceptions et mon imagination. En fait, je me tue à essayer de les contrôler un peu, sinon ça devient n'importe quoi.
Juste pour bien comprendre : tu parles du moment où tu écris réellement, avec tes petits doigts tapotant le clavier, ou de la période plus étendue où tu travailles sur un roman ?
Ça ne change rien au débat, j'en conviens (la drogue c'est mal, et on n'est plus dans les années 60/70 ou on pouvait encore se faire croire que ça n'était pas dangereux) mais il peut être intéressant de différencier le fait d'écrire sous influence (ce qui perso me paraît hasardeux, surtout après avoir lu certains résultats) et d'avoir imaginé sous influence mais d'écrire à jeun (ou en ayant pris juste ce qu'il fallait pour mimer l'état normal quand on est déjà trop accro). Désolée, c'est mon côté scientifique qui parle. On les clone quand, Burroughs et bukowski, qu'on fasse des tests comparatifs ?
Je crois que c'est Zali qui avait ranconté sur son blog une tentative : écrire en buvant, de manière à commencer à jeun et finir aussi saoul que son personnage. L'expérience était intéressante et très instructive. En gros la conclusion, de mémoire, ça devait être un truc comme "c'est sans doute plus facile de se mettre dans la peau d'un mec bourré quand on a été saoul une fois dans sa vie, mais au moment d'écrire, mieux vaut garder l'esprit le plus clair possible".
Un rail de coke et après, hop, on est un vrai écrivain et on a des tas de bonnes idées.
Ben oui, y a qu'à voir Begbeder.