écrire de l'héroique fantasy arnaque ou pas?
- Tristeplume
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Fin des années 70 quand même. Euh... 1970. J'précise. Au cas où.
Bah sinon, +1 avec Cybelline.
Le JdR est une source d'inspiration comme un autre. Perso, mon "univers" imaginaire s'est développé, entre autres, grace à mes centaines de partie de JdR.
Là où on peut dire que c'est de l'arnaque, c'est si l'auteur écrit un bouquin à partir d'un scénario lui-même publié en tant que scénario.
Mais je doute que ça existe.
Après, si un auteur s'inspire de scénarios inventés pendant ses parties, j'vois pas où est le mal.
Puisqu'on parle de Donjons et Dragons, c'est ce qu'a fait Froideval avec la BD les Chroniques de la Lune Noire... où on retrouve assez bien le gros-billisme archétypal du JdR.
De mes parties de JdR, je retiens que les Trolls sont des êtres supérieurement intelligents (à cause de mes joueurs qui ont rencontré un Troll, l'ont pris pour un Troll Tolkienien et l'ont traité d'abruti... j'ai pas aimé, il les a ventilé à coup de boules de feu) et les hobbits sont les véritables maîtres du monde, sournois et comploteurs (à cause de mes joueurs qui m'ont saoulé pour trouver des hobbits dans mon monde alors que j'en avais rien à cirer des hobbits).
Bref, toute source d'inspiration est bonne à prendre. J'ai même eu des idées de scénarios en regardant Hélène et les garçons... c'est dire...
Bah sinon, +1 avec Cybelline.
Le JdR est une source d'inspiration comme un autre. Perso, mon "univers" imaginaire s'est développé, entre autres, grace à mes centaines de partie de JdR.
Là où on peut dire que c'est de l'arnaque, c'est si l'auteur écrit un bouquin à partir d'un scénario lui-même publié en tant que scénario.
Mais je doute que ça existe.
Après, si un auteur s'inspire de scénarios inventés pendant ses parties, j'vois pas où est le mal.
Puisqu'on parle de Donjons et Dragons, c'est ce qu'a fait Froideval avec la BD les Chroniques de la Lune Noire... où on retrouve assez bien le gros-billisme archétypal du JdR.
De mes parties de JdR, je retiens que les Trolls sont des êtres supérieurement intelligents (à cause de mes joueurs qui ont rencontré un Troll, l'ont pris pour un Troll Tolkienien et l'ont traité d'abruti... j'ai pas aimé, il les a ventilé à coup de boules de feu) et les hobbits sont les véritables maîtres du monde, sournois et comploteurs (à cause de mes joueurs qui m'ont saoulé pour trouver des hobbits dans mon monde alors que j'en avais rien à cirer des hobbits).
Bref, toute source d'inspiration est bonne à prendre. J'ai même eu des idées de scénarios en regardant Hélène et les garçons... c'est dire...
- Roanne
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Tristeplume a écrit : J'ai même eu des idées de scénarios en regardant Hélène et les garçons... c'est dire...
Ah, c'est toi qui a créé "Plus belle la vie ?" C'est à vomir mais félicitations pour l'idée de la boutique de produits dérivés, ça doit rapporter un max...
(à moins que ce soit "Sous le soleil", comme je ne regarde ni l'une ni l'autre j'ai tendance à confondre )
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Dommage, on aurait pu faire un fil sérieux sur le rapport entre JdR et écriture. Pour sa part, mon frère développe ses écrits dans son monde de JdR. Du coup, c'est riche et cohérent.
Menfin, pour les gens bizarres, ça doit être une arnaque rire
Il y a déjà un topic sur le sujet et il a été réactualisé il y a peu de temps notamment par moi même et tonton Zordar.
Oui, j'ose le dire: certaines de mes idées d'écrits sont clairement inspirées de bonnes parties ou d'univers déjà connus. Ce sont des références comme des autres. Certaines de mes histoires ont l'empreinte de parties de jeu de rôle principalement parce que je joue surtout avec une bande de vieux renards qui a joué quasiment tout les modules du commerce dans leurs jeux favoris et que je me suis énormément cassé la tête pour créer mes propres intrigues et univers, au point que les joueurs n'ont sans doute perçu que 10 ou 20% de ce qu'il y avait à voir. Concevoir une bonne campagne, c'est un peu comme concevoir une bonne série à suspens.
Mais j'ai déjà évoqué les apports des Jdr, notamment en cohérence scénaristique, dans le topic approprié.
De toutes façon, créer un roman ou un scénario de JdR, la différence est dans le fait que le lecteur ne joue pas et qu'on lui impose les rebondissements (Sauf s'il s'agit d'"Un livre dont vous êtes le héros", mais c'est plus un roman, c'est un JdR...
De même un auteur s'inspire de plein de choses, pour se limiter à la fantsy on peut dire les vieilles légendes, forcement au moins au début les livres de fantasy qu'on a lu, toute une imagerie d'illustrateurs, de cinéma, de musique, etc....Alors pourquoi pas de parties de jeux de rôles?
Tout dépend aprés de ce qu'on va en faire, si c'est juste une novelisation d'une partie ou si c'est un point de départ pour quelque chose de personnel!
De même un auteur s'inspire de plein de choses, pour se limiter à la fantsy on peut dire les vieilles légendes, forcement au moins au début les livres de fantasy qu'on a lu, toute une imagerie d'illustrateurs, de cinéma, de musique, etc....Alors pourquoi pas de parties de jeux de rôles?
Tout dépend aprés de ce qu'on va en faire, si c'est juste une novelisation d'une partie ou si c'est un point de départ pour quelque chose de personnel!
Ce qu'il y a d'admirable dans le fantastique, c'est qu'il n'y a plus de fantastique : il n'y a que le réel.
André Breton
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L'arnaque ce serait plutôt de faire passer la énième histoire de prophétie sur un jeune paysan fils caché du grand méchant ou un thriller sur les évangiles apocryphes comme quelque chose d'absolument original et nouveau (car les apocryphes n'ont rien de nouveau, ils ont commencé à fleurir alors que les apôtres n'étaient même pas morts, mais ça beaucoup de gens avaient l'air de le découvrir).
Ceci dit, il n'y a arnaque que s'il y a achat de livre et tromperie sur le livre, or personne ne vous mettra un pistolet sur la tempe pour aller acheter le dernier remake du SDA ou pire, de l'épée de vérité.
Ceci dit, il n'y a arnaque que s'il y a achat de livre et tromperie sur le livre, or personne ne vous mettra un pistolet sur la tempe pour aller acheter le dernier remake du SDA ou pire, de l'épée de vérité.
- Oliv
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Je crois que Tempsil, dans son premier post, faisait référence à la vague d'auteurs français lancés il y a quelques années par Mnémos et qui, en effet, venaient du monde du jeu de rôle. Je pense notamment à Gaborit, qui a crée des jeux des rôles et des romans prenant place dans le même univers...
Et là, j'ai envie de dire: et alors? Comme beaucoup, je ne vois pas où est "l'arnaque". Si l'univers d'un auteur est assez riche pour servir de support à des jeux de rôles et à des romans, tant mieux... Tant que cela n'incite pas certains auteurs inexpérimentés à croire qu'on peut transcrire quasiment telle quelle une partie de jeu de rôle pour en faire un roman.
Ou alors, hypothèse probable, je n'ai rien compris au post initial...
Et là, j'ai envie de dire: et alors? Comme beaucoup, je ne vois pas où est "l'arnaque". Si l'univers d'un auteur est assez riche pour servir de support à des jeux de rôles et à des romans, tant mieux... Tant que cela n'incite pas certains auteurs inexpérimentés à croire qu'on peut transcrire quasiment telle quelle une partie de jeu de rôle pour en faire un roman.
Ou alors, hypothèse probable, je n'ai rien compris au post initial...
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.
Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.
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Sauf que Agone a été développé en JDR après l'écriture des Chroniques des Crépusculaires.
Mathieu Gaborit avait effectivement écrit un jeu de rôle avant, mais c'était Ecryme, pas Agone.
En revanche, parmi les premiers romans publiés par Mnémos "époque Marsan", on trouve bien deux trilogies (assez moyennes) qui s'inscrivent dans l'univers du JDR Néphilim, et un récit en 6 tomes, signé Marsan lui-même, qui s'inscrit dans l'univers du JDR Guildes.
Et alors ?
Ne pas oublier qu'au départ, Mnémos était une émanation de la société de JDR Multisim, et c'était quelque part logique de reprendre le modèle TSR-Wizard of the Coast en développant des romans dérivés de JDR "maison".
Et de toute façon, ces romans dérivés n'étaient pas des novellisations de scénarios (enfin, je ne crois pas).
Mathieu Gaborit avait effectivement écrit un jeu de rôle avant, mais c'était Ecryme, pas Agone.
En revanche, parmi les premiers romans publiés par Mnémos "époque Marsan", on trouve bien deux trilogies (assez moyennes) qui s'inscrivent dans l'univers du JDR Néphilim, et un récit en 6 tomes, signé Marsan lui-même, qui s'inscrit dans l'univers du JDR Guildes.
Et alors ?
Ne pas oublier qu'au départ, Mnémos était une émanation de la société de JDR Multisim, et c'était quelque part logique de reprendre le modèle TSR-Wizard of the Coast en développant des romans dérivés de JDR "maison".
Et de toute façon, ces romans dérivés n'étaient pas des novellisations de scénarios (enfin, je ne crois pas).
tempsil a écrit :Je ne pense pas à tous les auteurs, tolkien est precurseur de l'h.f.
Mais j'aui lu dans un livre ce commentaire.
(Attention, ceci n'est que mon avis abrupt et ma petite expérience)
Petits exemples d'avant Tolkien :
L'Iliade
L'Odyssée
L'Edda poétique
Dede Korkut
Digénis l'Akritaï
Lord Dunsany
Clark Ashton Smith
Edgar Rice Burroughs
Robert E. Howard
Fritz Leiber
(et j'en oublie bien d'autres, des dizaines sans doute)
Je pense que Tolkien a initié un mouvement, qui consiste à faire de grandes sagas en plusieurs volumes avec une mythologie et un monde construits et cohérents, même si pour lui le SdA n'était qu'un seul livre sans interruptions artificielles de 'trilogie'.
Même s'il l'a initié, ce mouvement n'a pas commencé à prendre son ampleur avant les années 70.
Mais c'est ma pensée que l'Heroic Fantasy en tant que telle à débuté au moment où les mythes ont été contés, mélangeant héros, dieux et monstres. Le fantastique mythologique, en quelque sorte.
Tolkien ne fait que reprendre des éléments des folklores anglais, celte et scandinave en y greffant une base linguistique imposante et étonnante, avec une histoire originale et bien ficelée, surtout par ses héros de petite taille et la cohérence qui lie le tout (j'y inclue le Silmarillion et Bilbo).
Je peux dire des bêtises, mais c'est mon ressenti. En fait, j'ai même lu certains des poèmes, livres et auteurs que j'ai cités avant de lire Tolkien, mais celui-ci m'a, il faut le dire, marqué énormément de par son ampleur lyrique.
Yop
- Oliv
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Triliock a écrit : Mais c'est ma pensée que l'Heroic Fantasy en tant que telle à débuté au moment où les mythes ont été contés, mélangeant héros, dieux et monstres.
Nous sommes tous d'accord avec ceci: l'heroic-fantasy tire ses origines des mythes antiques et médiévaux. Après, là où il y a débat, c'est quand certains affirment que l'Odyssée, l'Edda poétique, voire la Bible, sont de l'heroic-fantasy au même titre que les écrits de Leiber, Howard ou Tolkien... Et c'est là qu'en général je surgis, pour rectifier ce qui, à mon humble avis, est une terrible méprise.
Sauf que, d'une part, je ne suis pas certain que c'est ce que tu aies voulu dire, et d'autre part je ne me permettrais pas de dire "Oui, tu racontes des bêtises" à un auteur à côté duquel ma propre expérience fait figure de protozoaire. Je peux le faire avec les petits jeunes, mais pas avec toi, désolé. Même l'affreux Oliv a ses limites.
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.
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Triliock a écrit :Petits exemples d'avant Tolkien :
L'Iliade
L'Odyssée
L'Edda poétique
Dede Korkut
Digénis l'Akritaï
Lord Dunsany
Clark Ashton Smith
Edgar Rice Burroughs
Robert E. Howard
Fritz Leiber
(et j'en oublie bien d'autres, des dizaines sans doute)
Et le Kalevala aussi, très importante source d'inspiration pour Tolkien !
Ce fut mon intervention utile de la soirée.
Je l'avais déjà dit sur une autre fil, la différence entre la Bible, les Eddas, etc...Enfin toutes ces vieilles légendes et la Fantasy c'est que ces légendes écrites ou orales étaient fondatrices des civilisations, de leurs conceptions du monde et de leurs règles de vie, alors que la fantasy moderne est une littérature de distraction, que nous considérons comme de la fiction... Oliv, je ne sais pas si c'est ça que tu veux dire?
Maintenant je crosi que ce qui différencie Tolkien des auteurs de fantasy qui l'ont précédés: Howard, Lord Dunsany, Clark Ashton Smith, etc... c'est qu'ils avaient inventé des ondes issus de leurs imaginations, même s'ils pouvaient s'inspirer vaguement de quelques légendes, alors que Tolkien, médiéviste universitaire, à créé un univers cohérent à partir de sa grande connaissance des mythes celtiques et surtout nordiques (Les elfes et les nains, par exemple)
On retrouve dans le SdA de nombreuses références à des légendes et mythes celto-nordiques: Le combats de arbres, l'épée brisée qui doit être reforgée, une certaine conception pessimiste d'un age d'or suivi d'une dégradation inéluctable, etc...
Maintenant je crosi que ce qui différencie Tolkien des auteurs de fantasy qui l'ont précédés: Howard, Lord Dunsany, Clark Ashton Smith, etc... c'est qu'ils avaient inventé des ondes issus de leurs imaginations, même s'ils pouvaient s'inspirer vaguement de quelques légendes, alors que Tolkien, médiéviste universitaire, à créé un univers cohérent à partir de sa grande connaissance des mythes celtiques et surtout nordiques (Les elfes et les nains, par exemple)
On retrouve dans le SdA de nombreuses références à des légendes et mythes celto-nordiques: Le combats de arbres, l'épée brisée qui doit être reforgée, une certaine conception pessimiste d'un age d'or suivi d'une dégradation inéluctable, etc...
Dernière édition par paladin le 14 Juil 2008, 16:52, édité 2 fois.
Ce qu'il y a d'admirable dans le fantastique, c'est qu'il n'y a plus de fantastique : il n'y a que le réel.
André Breton
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paladin a écrit :Je l'aais déjà dit sur une autre fil, la différence entre la Bible, les Eddas, etc...Enfin toutes ces vieilles légendes et la Fanatsy c'est que ces légendes écrites ou orales étaient fondatrices des civilisations, de leurs conceptions du monde et de leurs règles de vie, alors que la fantasy moderne est une littérature de distraction, que nous considérons comme de la fiction... Oliv, je ne sais pas si c'est ça que tu veux dire?
Oui, c'est tout à fait ça.
Parce que bon, je veux bien qu'on considère l'Epée de Vérité comme un rejeton dégénéré des mythes antiques et médiévaux, mais de là à la mettre sur le même plan que l'Epopée de Gilgamesh, non, quoi...
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.
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Il faut dire aussi qu'il n'y a guère je crois de littérature profane avant le moyen-age. Ceci étant les romans de Chrétien de Troyes sont déja de la littérature de distaction, contrairement aux myhtes celtiques qu'ils adaptent.
Ce qu'il y a d'admirable dans le fantastique, c'est qu'il n'y a plus de fantastique : il n'y a que le réel.
André Breton
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En effet mon lapin, j'y ai pensé aprés mais c'est vrai.
Il y a les auteurs comme Aristophane ou Petrone. Il faudrait plutôt dire que la littérature profane Il faudrait plutôt dire que la littérature profane apparait vers l'époque classique...J'ai bon, là?
Il y a les auteurs comme Aristophane ou Petrone. Il faudrait plutôt dire que la littérature profane Il faudrait plutôt dire que la littérature profane apparait vers l'époque classique...J'ai bon, là?
Dernière édition par paladin le 15 Juil 2008, 15:53, édité 2 fois.
Ce qu'il y a d'admirable dans le fantastique, c'est qu'il n'y a plus de fantastique : il n'y a que le réel.
André Breton
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Je sais pas, je connais rien à la littrature.paladin a écrit :En effet mon lapin, j'y ai pensé aprés mais c'est vrai.
Il y a les auteurs comme Aristophane ou Petrone. Il faudrait plutôt dire que la littérature profane apparait vers l'époque classique...J'ai bon, là?
J'ai le sentiment que la littérature dite profane est surtout la transcription écrite de récits et contes oraux (et pas moraux), qui se sont servis d'un nouveau support, l'écrit, pour continuer à se transmettre, s'enrichir, se croiser, évoluer.
L'oeuvre orale des griots est-elle profane ?
- Sand
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- Inscription : 06 Déc 2005, 16:26
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heu...
profane s'oppose à sacré, dans ce sens là.
Donc c'est le fond, pas la forme ni par qui c'est dit/écrit, qui détermine ce qui est sacré ou profane.
Un griot qui raconte Nène l'oeuf, c'est plutôt sacré ; le même griot qui raconte l'arbre généalogique du petit dernier et les faits d'armes de ses ancêtres, c'est profane ^^
profane s'oppose à sacré, dans ce sens là.
Donc c'est le fond, pas la forme ni par qui c'est dit/écrit, qui détermine ce qui est sacré ou profane.
Un griot qui raconte Nène l'oeuf, c'est plutôt sacré ; le même griot qui raconte l'arbre généalogique du petit dernier et les faits d'armes de ses ancêtres, c'est profane ^^
Tout dépends de la définition que l'on donne de la "littérature". Ce qu'on connait des traditions anciennes est ce qui a été mis par écrit, même si au départ c'était oral (Par exemple le Talmud hébraïque qui est la mise par écrit d'une tradition orale au moment où elle risquait de se perdre)
Maintenant il y à ausi les traditions sacrées qui avec le temps se sont retrouvées sous la forme de textes dit "profanes", peut-être les contes populaires sont-ils des avatars de vieux mythes religieux, auquels on à put donner d'autres significations au cours du temps. Par exemple Perrault à voulu donner un sens "moral", édifiants, à des histoires qui n'en avaient pas forcement à la base.
Maintenant il y à ausi les traditions sacrées qui avec le temps se sont retrouvées sous la forme de textes dit "profanes", peut-être les contes populaires sont-ils des avatars de vieux mythes religieux, auquels on à put donner d'autres significations au cours du temps. Par exemple Perrault à voulu donner un sens "moral", édifiants, à des histoires qui n'en avaient pas forcement à la base.
Ce qu'il y a d'admirable dans le fantastique, c'est qu'il n'y a plus de fantastique : il n'y a que le réel.
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