Usage de l'italique

Que pensez-vous de l'italique ?

C'est la marque du démon, hors d'ici, Satan, sors de tonton Beorn !
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Rédhibitoire... autant que boudin aux pommes + chocolat mayonnaise
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Inutile
1
3%
Bof bof, mouais ? Faut voir
1
3%
Pourquoi pas
6
21%
Déjà utilisé, déjà apprécié dans un livre
18
62%
Accro !!!
3
10%
 
Nombre total de votes : 29

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Kran
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Messagepar Kran » 30 Jan 2008, 19:59

Chwip a écrit :L'italique a un rôle précis en composition et en typographie : locutions étrangères, titre de livre, raison sociale d'entreprise, légendage d'illus (facultatif), notes de bas de page (dépend d'autres critères), etc.
Toute utilisation en dehors de ces règles est à proscrire.


Ce n'est pas pour faire le faillot, mais pareil. :wink:
La vie est une histoire, racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien.

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Draconesse
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Messagepar Draconesse » 30 Jan 2008, 20:17

Je l'utilise pour certains noms de lieu et les titres (d'ouvrages) inclus dans un récit, l'heure lorsque je la donne avec des chiffres. Tout comme dans bon nombre de livres publiés, je mets aussi en italique tout ce qui est coupures de journal/lettre, où la distinction me semble nécessaire.
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Séraphar
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Messagepar Séraphar » 30 Jan 2008, 20:26

Je n'utilise l'italique que pour les sortilèges. C'est bien suffisant et il est ridicule de toute manière de se mettre de l'italique à toutes les sauces. C'est lourd, sinon !
Ce qui nous différencie vraiment, qui fait je suis meilleur que toi ?
Ma Muse, cette éternelle Amoureuse qui a voué toute son âme à la mienne.

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Sand
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Messagepar Sand » 30 Jan 2008, 20:58

Chwip a écrit :L'italique a un rôle précis en composition et en typographie : locutions étrangères, titre de livre, raison sociale d'entreprise, légendage d'illus (facultatif), notes de bas de page (dépend d'autres critères), etc.
Toute utilisation en dehors de ces règles est à proscrire.


En composition et en typographie, on est d'accord.

Dommage, on parle de romans.

Liberté !

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Chiroptere
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Messagepar Chiroptere » 30 Jan 2008, 21:20

Pour reparler de Pratchett il me semble qu'il a déjà utilisé les italiques pour faire comprendre que les personnages parlaient une autre langue que celle du héros, mais que le lecteur devait comprendre.


Moi je les ai utilisé pour un dialogue "télépathique" entre deux personnages. Mais je ne sais pas encore si je vais les garder.
Une chauve-souris, Demoiselle de la nuit, Une chauve-souris, Aimait un parapluie. (Thomas Fersen)

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Messagepar Draconesse » 30 Jan 2008, 21:31

Chiroptere a écrit :Moi je les ai utilisé pour un dialogue "télépathique" entre deux personnages. Mais je ne sais pas encore si je vais les garder.


Pour les dialogues télépathiques ou téléphone, mon modèle est celui-ci :

Code : Tout sélectionner

« Blabla. »
« Bla. Blabla. »


Où chaque nouveaux guillemets correspond à une nouvelle réplique. Au tel, ça donne plutôt ça :

Code : Tout sélectionner

« Blabla ? »
— Blablabla.
« Blabla. »


Mais on voit bien que le principe est le même.

Précision : pour commencer un dialogue, je ne mets pas de guillemets. Idem, bien sûr, quand je le termine.
Dernière édition par Draconesse le 30 Jan 2008, 21:40, édité 1 fois.
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Chiroptere
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Messagepar Chiroptere » 30 Jan 2008, 21:34

oui c'est pas bête
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Mike
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Messagepar Mike » 31 Jan 2008, 09:00

Chwip a écrit :L'italique a un rôle précis en composition et en typographie : locutions étrangères, titre de livre, raison sociale d'entreprise, légendage d'illus (facultatif), notes de bas de page (dépend d'autres critères), etc.
Toute utilisation en dehors de ces règles est à proscrire.

Ouais ben moi je m'en sers que pour les titres de livre (même s'ils sont fictifs).
Bizarrement, c'est vrai que j'aurais pu utiliser l'italique pour les pensées mais je ne l'ai jamais fait sans m'expliquer la raison pour laquelle je ne m'en suis pas servi...

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Lyssandre
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Messagepar Lyssandre » 31 Jan 2008, 11:18

Un récit à deux voix, dont le point de vue interne change, ne peut pas être clair sans utilisation de l'italique (ou d'une autre forme de différenciation typographique : autre police, etc.).

Ou alors on se retrouve avec un texte très léger, genre :
Jean :
blablabla...
Pierre :
Blablabla...
"La chance s'engouffra concrètement dans sa vie et l'enveloppa d'un halo d'optimisme abyssal." JP Bâchet
Ah ! l'optimisme abyssal...

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Beorn
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Messagepar Beorn » 31 Jan 2008, 16:41

Si je peux faire un résumé, je dirais que pour tout le monde, l’italique peut et doit servir à certains petits trucs institutionnels, genre titres ou mots en langues étrangères.
Pour une grande majorité, ça vous sert à différencier des pensées ou des dialogues un peu complexes.
Pour certains, au moins pour Neryelle, ça vous sert à accentuer certains mots pour leur donner un sens particulier.

Il y a quelques irréductibles Gaulois là-bas dans le fond :wink: , mais dans l’ensemble, ça m’a l’air assez bien accepté. Je n’aurais vraiment pas cru (même Oliv n’a pas voté pour la marque du démon…).

J’ai bien noté aussi la remarque d’utika sur les lecteurs bigleux.

Moi, je serais assez de l’avis de Neryelle, à penser que c’est un outil comme un autre. Pour moi, interdire l’italique juste parce qu’on peut faire sans, ce serait un peu comme, mettons, refuser de bricoler avec un marteau et des clous, parce qu’on peut très bien utiliser des vis et un tournevis à la place. Oui, c’est vrai. Mais ce n’est pas pareil.
Je trouve que notamment dans le registre familier et proche du langage parlé, les intonations sont importantes et l’italique peut être drôlement utile au cas par cas, même s’il faut éviter de tomber dans l’excès.

A vrai dire, je trouve que rien ne permet d’exprimer exactement la pensée. Les mots n’y suffisent pas évidemment, alors tout ce qui peut les aider un peu à s’en approcher, j’aime bien.

Un grand merci à tous ceux qui ont donné leur avis ! :heart:
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le_navire
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Messagepar le_navire » 01 Fév 2008, 23:13

L'italique est gonflant et sans intérêt quand on est en mode narratif (sauf pour les mots étranger, les citations et les pensées non formulées des personnages, comme souligné plus haut)


Par contre, en mode personnel (lorsque le narrateur est en "je") l'italique passe très bien pour mettre de l'emphase et du vivant dans les passages qui s'accordent avec un ton de conversation, quand le narrateur raconte son histoire comme il le ferait à une audience attentive. Dans ces cas là, en tout cas, il m'arrive de l'employer...

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Beorn
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Messagepar Beorn » 02 Fév 2008, 09:14

:shock:
Ah mais oui !

Si je résume : l'italique a une fonction orale avant tout. C'est logique, puisqu'il joue sur l'intonation !
Donc, il convient au mode narratif personnel, aux pensées intérieures (qui sont une forme éphémère de mode personnel) et aux dialogues.
Il est comme un poisson dans l'eau dès qu'un récit avec "je" devient proche du langage parlé.

MAIS... Il fait carrément tâche dans un récit classique avec narration impersonnelle, qui n'utilise pas cette approche "orale". Là, ça nous donne un effet m'as-tu-vu, genre "approche gros sabots".

Les copains, je vous remercie, je crois que j'ai compris un truc aujourd'hui et j'adore comprendre de nouveaux trucs.
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