Faisons pleurer dans les chaumières
-
- ordre de l'été
- Messages : 454
- Inscription : 17 Juin 2007, 11:07
- Contact :
Je pleure facilement en lisant.
Et ce que j'écris n'est pas spécialement triste. pas spécialement gai non plus. Normal, quoi. Bien qu'il y ait des moments tragiques, des morts, des maladies, des déprimes etc...
Et pour parler des morts : je n'ai aucune difficulté à tuer un personnage, même important. Je n'aime pas ça, mais ces morts font partie de l'histoire depuis le début. Elles n'ont pas pour but d'éliminer des personnages qui ont "cessé de servir", mais elles sont juste logiques, parce que, quand il y a un tremblement de terre, ou un attentat, ou une épidémie, ce serait anormal que tous les héros en réchappent. Elles ne sont pas là pour faire pleurer non plus, même si certains lecteurs peuvent être émus (ou en rogne contre moi). Elles sont par contre importantes pour l'évolution des survivants.
Et ce que j'écris n'est pas spécialement triste. pas spécialement gai non plus. Normal, quoi. Bien qu'il y ait des moments tragiques, des morts, des maladies, des déprimes etc...
Et pour parler des morts : je n'ai aucune difficulté à tuer un personnage, même important. Je n'aime pas ça, mais ces morts font partie de l'histoire depuis le début. Elles n'ont pas pour but d'éliminer des personnages qui ont "cessé de servir", mais elles sont juste logiques, parce que, quand il y a un tremblement de terre, ou un attentat, ou une épidémie, ce serait anormal que tous les héros en réchappent. Elles ne sont pas là pour faire pleurer non plus, même si certains lecteurs peuvent être émus (ou en rogne contre moi). Elles sont par contre importantes pour l'évolution des survivants.
- Roland Vartogue
- Phacochère sacré
- Messages : 581
- Inscription : 02 Mars 2005, 23:25
- Localisation : Longpont-sur-Orge, la cité éternelle
- Contact :
Mais c'est peut-être là le piège.
- Soit on fait mourir des personnages dont on peut se passer, et en conséquence, l'émotion est moins forte et la ficelle plus grosse.
- Soit on tue des personnages auxquels les lecteurs tiennent, et s'ils sont apréciés c'est aussi parce qu'ils ont une utilité pour l'intrigue, parce qu'ils apportent une couleur, un humour, un regard particulier sur l'action.
Quand c'est la fin d'un livre, voire d'une série, on peut se permettre de tuer tout le monde si on en a envie. Mais on marche sur des oeufs avec les morts importantes au beau milieu d'une histoire, il faut bien le dire.
- Soit on fait mourir des personnages dont on peut se passer, et en conséquence, l'émotion est moins forte et la ficelle plus grosse.
- Soit on tue des personnages auxquels les lecteurs tiennent, et s'ils sont apréciés c'est aussi parce qu'ils ont une utilité pour l'intrigue, parce qu'ils apportent une couleur, un humour, un regard particulier sur l'action.
Quand c'est la fin d'un livre, voire d'une série, on peut se permettre de tuer tout le monde si on en a envie. Mais on marche sur des oeufs avec les morts importantes au beau milieu d'une histoire, il faut bien le dire.
C'est là que j'ai rencontré mon seigneur et maître. Ce n'était pas par hasard, comme ce n'est pas par hasard si je suis le conteur de cette histoire.
- Beorn
- Peluche de choc
- Messages : 1127
- Inscription : 04 Nov 2006, 22:29
- Localisation : aimanté sur le frigo
J'ai tué un bébé une fois, au milieu d'un roman.
Et paf : d'un seul coup, j'ai perdu la moitié de mes beta lectrices .
J'ai eu beau leur expliquer que l'intrigue n'avait de sens que par sa mort, qu'il était condamné depuis le début... rien n'y a fait : elles m'en veulent toujours.
D'un autre côté, je considère que c'est vraiment un de mes meilleurs romans.
Et paf : d'un seul coup, j'ai perdu la moitié de mes beta lectrices .
J'ai eu beau leur expliquer que l'intrigue n'avait de sens que par sa mort, qu'il était condamné depuis le début... rien n'y a fait : elles m'en veulent toujours.
D'un autre côté, je considère que c'est vraiment un de mes meilleurs romans.
Les conseils de Tonton Beorn + ses frasques dans le monde de l'édition
T1 "La perle et l'enfant" (Mnémos) en librairie le 23 septembre !
T1 "La perle et l'enfant" (Mnémos) en librairie le 23 septembre !
Un jour je me suis littéralement fait agresser par une de mes lectrices, c'était le matin, on arrivait chacune d'un côté d'un couloir, elle s'est mise à accélérer en me criant "Qu'est-ce que vous leur avez fait !". Sur le moment je ne voyais pas de quoi elle parlait, elle s'en est aperçu et a ajouté "Les enfants, qu'est-ce qui leur est arrivé !" d'un ton indigné. Bon, c'est vrai que c'était triste, les jumeaux d'un de mes héros étaient morts mais je n'imaginais pas que ça me vaudrait des reproches aussi vifs, ça m'a sciée.
Elles t'en ont voulu pour la mort d'un bébé, pauvre beorn...
Les gens sont vraiment trop sentimentals de nos jours, où pas assez, il n'y a pas de juste milieu.
Moi, je serais plus ému par la mort d'un chat (j'ai dit chat, pas chien...) dans un roman que d'un bébé ... réel (je plaisante...juste pour le ... réel)
Tout dépend du point de vue et de la réalité qu'on apporte aux choses, un bébé, ça n'a pas encore vécu, ça ne s'est pas rendu utile, c'est juste bon à jouer la : pure et innocente victime.
Tandis que le chat arggg, quel outrage, un chat ça peut toujours servir : relaxant, furtif, intelligent, une boule de poil pleine d'émotion et ... snif snif voilà que je me mets à pleurer à la seul évocation de cet être... ... totalement inutile et dépourvu de sens !
Bon, allez la j'ai dû me faire cent cinquante ennemi(e)s d'un seul coup !!
Les gens sont vraiment trop sentimentals de nos jours, où pas assez, il n'y a pas de juste milieu.
Moi, je serais plus ému par la mort d'un chat (j'ai dit chat, pas chien...) dans un roman que d'un bébé ... réel (je plaisante...juste pour le ... réel)
Tout dépend du point de vue et de la réalité qu'on apporte aux choses, un bébé, ça n'a pas encore vécu, ça ne s'est pas rendu utile, c'est juste bon à jouer la : pure et innocente victime.
Tandis que le chat arggg, quel outrage, un chat ça peut toujours servir : relaxant, furtif, intelligent, une boule de poil pleine d'émotion et ... snif snif voilà que je me mets à pleurer à la seul évocation de cet être... ... totalement inutile et dépourvu de sens !
Bon, allez la j'ai dû me faire cent cinquante ennemi(e)s d'un seul coup !!
Ce qui nous différencie vraiment, qui fait je suis meilleur que toi ?
Ma Muse, cette éternelle Amoureuse qui a voué toute son âme à la mienne.
Ma Muse, cette éternelle Amoureuse qui a voué toute son âme à la mienne.
Chuis totalement d'accord.
Le bébé, c'est qu'une bestiole qui fait que chialer...et qui a pas vécu.
Faut le reconnaitre, lors de l'enterrement d'un bébé mort on diras pas "un bébé qui meurs, c'est une bibliothèque qui brûle".
(je suis dans le cadre du roman hein, pas réel...un bébé qui meurt dans la réalité quand même )
Enfin bref, d'un point de vue moyennement objectif (en gros moi en essayant de l'être) : lorsqu'un bébé meurs on est dégouté parce qu'il aurait pu faire plein de trucs...Et un vieu on s'en fiche, il a déjà vécu.
Je trouve pas ça toujours très logique d'oublier ceux qui on vécu... Et en revenant sur le point de vue, je serais plus attristé dans un roman par la mort d'un personnage qui aurait déjà fait partie de l'histoire en quelque sorte et qui serait mort vieux qu'un chiard que personne ne connait.
Et si ça servait à l'histoire qu'il meurs, bah tant mieux. De toute façon c'est un livre, pas la réalité (mais s'il y a des rapprochements possibles).
Mais il faut par contre que ça reste dans le cadre "utilité à l'histoire". Perso j'aimerais essayer de faire de morts trop classiques du genre "je les retiens partez" ou bien le sacrifice pour que le héros arrive à ses fins.
Quoiqu'il en soit j'espère ne pas moi non plus me faire lyncher par mes lectrices en faisant mourir le second personnage le plus important au début de l'histoire dès le prologue fini... le prologue fait 20 pages a peu près.
Le bébé, c'est qu'une bestiole qui fait que chialer...et qui a pas vécu.
Faut le reconnaitre, lors de l'enterrement d'un bébé mort on diras pas "un bébé qui meurs, c'est une bibliothèque qui brûle".
(je suis dans le cadre du roman hein, pas réel...un bébé qui meurt dans la réalité quand même )
Enfin bref, d'un point de vue moyennement objectif (en gros moi en essayant de l'être) : lorsqu'un bébé meurs on est dégouté parce qu'il aurait pu faire plein de trucs...Et un vieu on s'en fiche, il a déjà vécu.
Je trouve pas ça toujours très logique d'oublier ceux qui on vécu... Et en revenant sur le point de vue, je serais plus attristé dans un roman par la mort d'un personnage qui aurait déjà fait partie de l'histoire en quelque sorte et qui serait mort vieux qu'un chiard que personne ne connait.
Et si ça servait à l'histoire qu'il meurs, bah tant mieux. De toute façon c'est un livre, pas la réalité (mais s'il y a des rapprochements possibles).
Mais il faut par contre que ça reste dans le cadre "utilité à l'histoire". Perso j'aimerais essayer de faire de morts trop classiques du genre "je les retiens partez" ou bien le sacrifice pour que le héros arrive à ses fins.
Quoiqu'il en soit j'espère ne pas moi non plus me faire lyncher par mes lectrices en faisant mourir le second personnage le plus important au début de l'histoire dès le prologue fini... le prologue fait 20 pages a peu près.
- Anilori
- Escargot
- Messages : 354
- Inscription : 22 Fév 2006, 15:50
- Localisation : Dans la lune
- Contact :
Ben, dans le cas du bébé, c'est surtout pour les parents qu'on pleure...
En attendant, moi qui viens de me replonger un peu dans les corrections de mon romanfeuilletonblog, je reste avec une gamine sur les bras dont je ne sais pas quoi faire parce qu'on ne veut pas que je la tue... apparemment c'est trop cruel (chuis bien d'accord, mais il me semblait que sa mort servait l'histoire, surtout que franchement je ne suis pas du genre à zigouiller mes personnages pour rien... je suis perplexe donc...)
En attendant, moi qui viens de me replonger un peu dans les corrections de mon romanfeuilletonblog, je reste avec une gamine sur les bras dont je ne sais pas quoi faire parce qu'on ne veut pas que je la tue... apparemment c'est trop cruel (chuis bien d'accord, mais il me semblait que sa mort servait l'histoire, surtout que franchement je ne suis pas du genre à zigouiller mes personnages pour rien... je suis perplexe donc...)
- Beorn
- Peluche de choc
- Messages : 1127
- Inscription : 04 Nov 2006, 22:29
- Localisation : aimanté sur le frigo
euh, mais le bébé, c'était un des personnages, on le connaissait depuis le début. Ce n'était pas un bébé pris au hasard, parce qu'il me fallait un bébé mort pour faire pleurer la rombière.
Et puis, le bébé, une bestiole qui ne fait que chialer, ben... non.
On en reparlera dans quelques années, Luen. Il y a peut-être des choses qu'on ne peut pas comprendre avant d'avoir quelques rides au front.
Et puis, le bébé, une bestiole qui ne fait que chialer, ben... non.
On en reparlera dans quelques années, Luen. Il y a peut-être des choses qu'on ne peut pas comprendre avant d'avoir quelques rides au front.
Les conseils de Tonton Beorn + ses frasques dans le monde de l'édition
T1 "La perle et l'enfant" (Mnémos) en librairie le 23 septembre !
T1 "La perle et l'enfant" (Mnémos) en librairie le 23 septembre !
- Napalm Dave
- Lézard explosif
- Messages : 1078
- Inscription : 11 Nov 2006, 23:10
- Livre préféré chez Mille Saisons : Les Perles d'Allaya
- Localisation : Tours city
- Contact :
Au contraire, la mort d'un bébé ou d'un enfant ou même d'un jeune, c'est glauque. C'est une personne qui est morte sans avoir pu vivre des expériences, connaître le monde, et dans le cas du tout petit bébé, il n'aura même pas eu le temps de connaître un niveau de perception supérieur (rien que par le fait qu'il n'a jamais marché).
Donc la mort d'un enfant dans un récit, ça calme, c'est un coup de massue pour le lecteur et bien utilisé, cela peut-être un excellent ressort (ne me regardez pas comme ça, je parle de fiction hein?).
Quant aux réactions des lecteurs, elles ne se justifient pas trop: c'est de la fiction, réagir ainsi, c'est un peu comme piquer sa crise et dire que le monde est nul parce que son personnage de jeu de rôle ou de Wow s'est fait massacrer au détour d'un couloir obscur^^.
Une mort de personnage, quel qu'il soit, elle doit surtout être bien amenée pour éviter ce que j'appelle: "le syndrôme de la punition de personnage" dont j'ai déjà maintes fois parlé ici.
Donc la mort d'un enfant dans un récit, ça calme, c'est un coup de massue pour le lecteur et bien utilisé, cela peut-être un excellent ressort (ne me regardez pas comme ça, je parle de fiction hein?).
Quant aux réactions des lecteurs, elles ne se justifient pas trop: c'est de la fiction, réagir ainsi, c'est un peu comme piquer sa crise et dire que le monde est nul parce que son personnage de jeu de rôle ou de Wow s'est fait massacrer au détour d'un couloir obscur^^.
Une mort de personnage, quel qu'il soit, elle doit surtout être bien amenée pour éviter ce que j'appelle: "le syndrôme de la punition de personnage" dont j'ai déjà maintes fois parlé ici.
- GabrielleTrompeLaMort
- Guerrière du Sud
- Messages : 1052
- Inscription : 25 Jan 2005, 16:56
- Localisation : Au Pays Du Pastis !!!
- Contact :
La mort d'un personnage qui n'a rien vécu et dont la mort apporte plus que la vie au roman qu'on écrit, c'est, je trouve, à la fois superbement joué et superbement glauque...
Les morts inutiles sont comme les véritables morts, IRL : injustes, cruelles, et terriblement crédibles.
Les morts inutiles sont comme les véritables morts, IRL : injustes, cruelles, et terriblement crédibles.
"Sous ce masque, c'est une idée."
Blog d'édition d'Entrechats
Blog d'édition d'Entrechats
C'est bizarre quand même que parfois les gens n'acceptent pas la mort d'un personnage fictif, surtout quand c'est un bébé. C'est vrai que le bébé symbolise l'avenir, celui qui devrait en principe ne pas mourir avant très longtemps et le faire faucher alors qu'il n'a aucun moyen de défense, ça peut paraître cruel. Pourtant, quand c'est nécessaire, pourquoi s'en priver ...
Jusqu'à présent, dans mes histoires, j'en ai tué aucun mais c'est vrai que j'ai une certaine tendance à tuer mes personnages préférés sauf que leur mort a un sens et elle est nécessaire. Je me suis pas dit, tiens, je vais le tuer histoire d'avoir un mort. Non, pour tuer, faut une logique.
P.S. : Seraphar, non mais tuer un chat ça me ferait plaisir surtout dans un film catastrophe (un chat ou un chien), y en a marre que nos héros risquent toujours leurs vies pour sauver leur animal de compagnie ("après tout, c'est rien qu'une bête").
Jusqu'à présent, dans mes histoires, j'en ai tué aucun mais c'est vrai que j'ai une certaine tendance à tuer mes personnages préférés sauf que leur mort a un sens et elle est nécessaire. Je me suis pas dit, tiens, je vais le tuer histoire d'avoir un mort. Non, pour tuer, faut une logique.
P.S. : Seraphar, non mais tuer un chat ça me ferait plaisir surtout dans un film catastrophe (un chat ou un chien), y en a marre que nos héros risquent toujours leurs vies pour sauver leur animal de compagnie ("après tout, c'est rien qu'une bête").
- ereneril
- Calembourbeur
- Messages : 710
- Inscription : 24 Oct 2005, 15:04
- Livre préféré chez Mille Saisons : Les Perles d'Allaya
- Localisation : Ambassade lilloise du Dentikistan
- Contact :
On parlait dans un auter fil des différences entre les auteurs masculins et féminins.
Pour la mort de bébé, on touche à la différence entre les lecteurs et les lectrices.
Les femmes sont potentiellement plus sensibles à la mort de bébés, aux viols, avortement et autres
Elles se sentent plus touchées que les hommes par ces catastrophes parce qu'elles s'identifient plus facilement à la victime. C'est d'ailleurs encore pire quand la lectrice a réellement été confrontée à ces situations.
Ce sont, je pense, des évenements à manier avec moultes précautions dans un texte.
Et pour faire le lien avec les auteurs/auteures, ça n'est pas évident pour un homme de faire la part des choses et de trouver le ton juste dans son texte lorsqu'il traite de ce genre de choses. Personnellement, je ne m'y risquerai pas.
Pour la mort de bébé, on touche à la différence entre les lecteurs et les lectrices.
Les femmes sont potentiellement plus sensibles à la mort de bébés, aux viols, avortement et autres
Elles se sentent plus touchées que les hommes par ces catastrophes parce qu'elles s'identifient plus facilement à la victime. C'est d'ailleurs encore pire quand la lectrice a réellement été confrontée à ces situations.
Ce sont, je pense, des évenements à manier avec moultes précautions dans un texte.
Et pour faire le lien avec les auteurs/auteures, ça n'est pas évident pour un homme de faire la part des choses et de trouver le ton juste dans son texte lorsqu'il traite de ce genre de choses. Personnellement, je ne m'y risquerai pas.
Les dés ont fini de rouler...
- Beorn
- Peluche de choc
- Messages : 1127
- Inscription : 04 Nov 2006, 22:29
- Localisation : aimanté sur le frigo
Mais, ereneril, je suis papa : je sais ce que c'est qu'un bébé et que l'amour qu'on porte à ses enfants (et toi aussi, j'en suis sûr ) ! Ce n'est quand même pas réservé aux femmes, non ?
Que ce soit un sujet délicat, je te l'accorde, mais délicat ne veut pas dire interdit. Au contraire, pour moi, "délicat", ça veut dire "passionnant".
Je suis absolument contre l'idée qu'on ne peut parler que de ce qu'on a soi-même vécu. L'écrivain doit inventer, pas rapporter, sinon, c'est un journaliste.
Evidemment, il faut se renseigner, il faut ressentir, il faut savoir de quoi on parle, mais ça... c'est son boulot.
Les conseils de Tonton Beorn + ses frasques dans le monde de l'édition
T1 "La perle et l'enfant" (Mnémos) en librairie le 23 septembre !
T1 "La perle et l'enfant" (Mnémos) en librairie le 23 septembre !
- ereneril
- Calembourbeur
- Messages : 710
- Inscription : 24 Oct 2005, 15:04
- Livre préféré chez Mille Saisons : Les Perles d'Allaya
- Localisation : Ambassade lilloise du Dentikistan
- Contact :
Tu as raison Beorn,
perdre un bébé doit faire aussi mal au père qu'à la mère (croisons les doigts pour ne jamais vivre ça).
Cependant , je ne sais comment chacun vivra un telle perte. La femme a porté l'enfant pendant 9 mois, ca crée un lien différent.
C'est encore plus vrai pour la perte d'un bébé en couche.
Il me semble que les femmes sont plus sensibles sur ces sujets. D'ailleurs tu dis toi même que tu as perdu la moitié de tes Bêta-lectrices avec ce passage.
Délicat, donc. Lâchement, je préfère ne pas me frotter à l'exercice...
perdre un bébé doit faire aussi mal au père qu'à la mère (croisons les doigts pour ne jamais vivre ça).
Cependant , je ne sais comment chacun vivra un telle perte. La femme a porté l'enfant pendant 9 mois, ca crée un lien différent.
C'est encore plus vrai pour la perte d'un bébé en couche.
Il me semble que les femmes sont plus sensibles sur ces sujets. D'ailleurs tu dis toi même que tu as perdu la moitié de tes Bêta-lectrices avec ce passage.
Délicat, donc. Lâchement, je préfère ne pas me frotter à l'exercice...
Les dés ont fini de rouler...
- Beorn
- Peluche de choc
- Messages : 1127
- Inscription : 04 Nov 2006, 22:29
- Localisation : aimanté sur le frigo
Oui, les lectrices ne réagissent pas comme les lecteurs (enfin, on parle de vagues tendances, hein, évidemment, pas de chaque individu). Mais pour moi, les auteurs n'ont pas ce genre de divergence (on en revient à l'autre topic... ).
Pour en revenir au bébé, même si ça a choqué, on peut voir l'apect poitif : le roman a réussi à provoquer une très forte émotion, et n'est-ce pas l'un des buts d'un roman ?
Je crois aussi que les beta ne lisent pas comme des lecteurs lambda achetant un bouquin à la fnac : ils vous connaissent toujours un peu, et ils s'investissent plus dans le "projet".
Certains histoires affreusement tristes ont déjà connu beaucoup de succès, y compris (et surtout) chez le lectorat féminin (et aussi enfantin, malgré ce qu'on pourrait croire : souvenez vous de Bamby ou Babar et de leurs mamans ).
En fait, beaucoup de lecteurs aiment les histoires tristes.
Pour en revenir au bébé, même si ça a choqué, on peut voir l'apect poitif : le roman a réussi à provoquer une très forte émotion, et n'est-ce pas l'un des buts d'un roman ?
Je crois aussi que les beta ne lisent pas comme des lecteurs lambda achetant un bouquin à la fnac : ils vous connaissent toujours un peu, et ils s'investissent plus dans le "projet".
Certains histoires affreusement tristes ont déjà connu beaucoup de succès, y compris (et surtout) chez le lectorat féminin (et aussi enfantin, malgré ce qu'on pourrait croire : souvenez vous de Bamby ou Babar et de leurs mamans ).
En fait, beaucoup de lecteurs aiment les histoires tristes.
Les conseils de Tonton Beorn + ses frasques dans le monde de l'édition
T1 "La perle et l'enfant" (Mnémos) en librairie le 23 septembre !
T1 "La perle et l'enfant" (Mnémos) en librairie le 23 septembre !
- Sand
- membre d'honneur
- Messages : 983
- Inscription : 06 Déc 2005, 16:26
- Localisation : Paris
- Contact :
Beorn a écrit :J'ai tué un bébé une fois, au milieu d'un roman.
Et paf : d'un seul coup, j'ai perdu la moitié de mes beta lectrices .
J'ai eu beau leur expliquer que l'intrigue n'avait de sens que par sa mort, qu'il était condamné depuis le début... rien n'y a fait : elles m'en veulent toujours.
D'un autre côté, je considère que c'est vraiment un de mes meilleurs romans.
Celui que tu m'as passé pour la cohérence juridique ? (pas fini...)
J'ai feuilleté pour avoir une idée de l'intrigue générale, j'ai vu ça.
Ben ça fait partie de l'intrigue, y'a pas non plus à se taper la tête contre les murs. C'est cohérent, ça explique bien des choses, dont l'incroyable motivation du personnage.
Ca m'a pas choquée pour deux sous.
Beorn a écrit :Et puis, le bébé, une bestiole qui ne fait que chialer, ben... non.
On en reparlera dans quelques années, Luen. Il y a peut-être des choses qu'on ne peut pas comprendre avant d'avoir quelques rides au front.
Je ne compte pas avoir d'enfants :p
Et puis j'ai déjà un fiston dont je suis très fier
(Faut pas chercher à comprendre, c'est une histoire sans grand sens)
Revenir vers « Entrée des artistes »
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 33 invités