siana-blackangel a écrit :Edit : Et puis je réponds au sujet, tiens, en passant !
Tiens, pour vous faire les pieds, je vais répondre aussi :
A une époque lointaine oú j'écrivais des scénar de jeu de role, l'univers pour moi comptait davantage que le reste. Aujourd'hui, je rééquilibre mon raisonnement.
Sauf si l'univers est lui-meme acteur principal (ou l'un des acteurs principaux) de l'histoire ou le theme central de l'intrigue (comme dans certaines histoires de SF, et je pense tout de suite mais pas seulement, aux incroyables univers de Philipp José Farmer), á mes yeux, le récit garde la palme.
Certes, l'univers fournit une ambiance, certes il influe sur les personnages (comportement, maniere d'agir, de s'exprimer...) et ce faisant offre du relief á l'histoire. Il peut meme la générer ou la conclure. On peut difficilement faire sans lui. Mais comme le cadre enjolivé et enjoliveur d'un tableau, c'est la peinture elle-meme qui me parle. Quelque soit son originalité, sa complexité ou la couleur de son schmilblick (Dieu sait comment ce foutu mot s'écrit), cet univers n'a de sens que par le prisme des personnages qui y évoluent en agissant. Sinon, cela reviendrait á 400 pages de documentaire ou de littérature scientifique. Lá, je décrocherai de sa lecture ou de sa création.