Je n'ai rien contre les histoires anthropomorphes, certaines sont très bien Maus par exemple, mais faut pas confondre un récit/roman/bd où tous les intervenants sont anthropomorphes et une pauvre tolkiennerie sans originalité où l'on mixe de tout et n'importe quoi avec des gentilfs nelfes tout mignons et tout beau et d'autres choses bof.
Exemple : Les Chroniques de Krondor, tout le monde connait ? Une histoire basée sur la rencontre entre deux mondes d'humains, un plutôt médiéval et l'autre asiatique. Et ça marche très bien ! L'histoire aurait été plus que quelconque si l'auteur nous avait mis de sales orcs puants du cul à la place des asiatiques.
Exemple : le méchant. Bon le méchant dans une histoire, c'est souvent (pas tout le temps mais bon en fantasy, c'est tellement manichéen) un méchant super ignoble, un mec sans foi ni loi, une pire ordure. Prenons Sauron, il est méchant Sauron non ? Il a des armées qui pille, viole et tue. Mais pourtant c'est un petit zizi ! Oui oui un petit zizi ! Car jamais il n'arrive à la cheville de nos dictateurs du XX ! Jamais il ne met en place de goulag ou de camps de concentrations, jamais il ne met en place un processus industriel de destructions d'un peuple ou d'une religion ou des partisans d'une sexualité.
Sauron me fait rire. Sauron est raté. Pour le mal incarné, c'est un looser.
Exemple : Le trône de fer. Que des humains, 0 péquins à oreilles longues, 0 machins à peau verte. Et pourtant, une différence extrême entre les différents peuples, les différentes religions, croyances et sectes, les différentes familles nobles et les différents royaumes.
Donc conclusion, mettre en place des univers avec plein d'Autres est la solution de facilité pour mettre en place un univers exotique mais au goût artificiel.
(Xss, ton attirance pour le mouvement furry, les animaux anthropomorphiques, c'est bien, mais ça fait pas avancer le débat. Moi j'aime bien le caniche de ma mère et pourtant j'en parle pas)
Clendorie a tout dit :
Clendorie a écrit :+1 adu
C'est vrai qu'aujourd'hui l'utilisation des Autres répond:
_ à un principe de facilité vu que ces personnages sont suffisament intégré à l'imaginaire collectif pour épargner à l'auteur de laborieuses descriptions dont il serait la plupart du temps incapable
_ à un "exotisme artificiel"
_ à "l'absurde découpage manichéen et caractériel" : les humains son braves, les elfes sages, les goblins fourbes...
parfois ça donne des bons trucs mas on a le plus souvent un sale arrière goût de redite.
On peut aussi jouer avec le poncif Autres ( les zentills nelfes, les nain(e)s barbu(e)s..) comme le fait la fantasy burlesque mais c'est un autre débat.