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Publié : 01 Juil 2007, 11:12
par Blackwatch
donc c'est le cliché du personnage qui se réveille.


Bienvenue au club :P

Mais c'est intéressant, tu es le premier à dire ça.


la première in fact :P :wink:

Décrire les lieux et les personnages – et éventuellement des actions basiques – pendant 20 pages... A moins de parler d'un personnage poisseux, ça a tendance à me gonfler sérieusement
.

Tout est affaire de goût. Je ne serais pas ennuyée outre mesure si ca se déroule ainsi et si je le répète, c'est bien amené. Tu parles du SDA, par ex. Au contraire de ceux qui n'ont pas pu accrocher aux premières pages, moi c'est le passage des Galgals qui m'a le moins plu. Je trouve que c'est plus difficile d'interrompre l'action quand celle-ci est déjà bien menée que de "suspendre" l'arrivée de celle-ci dans un roman.

Publié : 01 Juil 2007, 11:25
par Xss
Pas de réelle intrigue avant 20 pages Shocked Tu me choque là Shocked

Moi aussi je suis choqué, mais différemment : seulement 20 pages? :shock: :shock: :shock:
Raaahlalala, les goûts et les couleurs, je vous jure, toujours là pour vous départager les lecteurs avec le pauvre auteur qui ne sait pas quoi faire. :lol:
Certains aiment quand ça démarre vite, mais perso je haaaaiiiiiis les romans qui démarrent sur les chapeaux de roue (à moins que l'auteur soit un génie qui parvienne à m'accrocher, c'est arrivé...Et ça depent des romans : pour un truc humoristique, je me fiche un peu que l'intrigue démarre rapidement) : je ne les supporte pas, je les détestent. 20 pages c'est limite sur les chapeaux de roue pour moi. 20 pages c'est la petite intro et mise en place rapide (que dis-je : obligatoire!) avant de mettre en place l'action principale. 50 pages c'est un peu mieux, surtout surtout surtout quand je lis de l'héroic fantasy! A la limite entre ses pages on peut ficher quelques chapitres en relation avec l'intrigue principale, mais je laisse mon personnage principal tranquille pendant un bon moment.
"pense à certains S.King qui prenent trois plombes avant de se mettre en place :heart:"
En ce qui me concerne, quand je lis un livre, même si c'est le récit bateau du pov' paysan qui devra sauver le monde, j'ai besoin d'un looong moment où on me présente la vie de se paysan, sa personnalité, qu'est ce qu'il attend personnellement de sa vie, quels sont ses amis, etc, etc...Peut-être même une sous-intrigue où il essayera de draguer la fille au forgeront, avant que soudainement, BOUM BADABOUM, l'intrigue, la vraie arrive. Et perso, c'est comme ça que j'essaye d'écrire certaines histoires, sauf quand je me rend compte que selon les cas ça passe mieux si je fiche l'intrigue principale dès le début (mon premier roman, malheureusement).
Les histoires qui commencent directement après 20 pages de roman (soit un chapitre), ça me donne une très mauvaise impression dès le départ, et en ce qui me concerne ça me donne envie d'aller "direct 4 points de moins sur la note finale du bouquin" (alors que chez d'autres ce sera "plus 4 points sur la note!")
Donc perso, c'est comme Blacky je crois! :wink: Faut bien me poser le décor!

Publié : 01 Juil 2007, 11:34
par Shigure
Je commence par plonger le lecteur dans une ambiance, des couleurs, des sons, l'intrigue se met en place lentement. En général ^^

Publié : 01 Juil 2007, 12:03
par Draconesse
Blackwatch a écrit :
Décrire les lieux et les personnages – et éventuellement des actions basiques – pendant 20 pages... A moins de parler d'un personnage poisseux, ça a tendance à me gonfler sérieusement
Tu parles du SDA, par ex


Je parle du SdA, mais pas en mal : c'est un bouquin que j'ai dévoré. En fait, j'arrive pas à trouver d'exemple juste car j'en oublie les book que j'ai pas aimé... Mmh... Possible que Bel Ami de Maupassant corresponde... Erf, non, y a carrément toute l'histoire à revoir :/

Vous avez réussi à me convaincre que ces longs débuts sont parfois essentiels, mais je garde une réserve : ça dépend du style. Le groupe Victor Hogo/Tolkien, ça passe pas comme du Flaubert...

Publié : 01 Juil 2007, 13:17
par Blackwatch
Le groupe Victor Hugo/Tolkien, ça passe pas comme du Flaubert...


:lol: On en parlait récemment de Flaubert et de sa non-intrigue :wink: Donc pas vraiment comparable avec le premier groupe, tu as raison. :wink: Et pour le SDA, j'avais bien compris.

Publié : 30 Juil 2007, 17:52
par Arlequin
Quelques fois présentations des personnages assez rapides (leur passé, leur physique etc...), avec descriptions éventuellements de deux ou trois lieux ou évolue l'histoire, ou bien directement le dialogue. :wink:

Publié : 30 Juil 2007, 19:26
par Yzabel
Pour les premières pages... Je crois que j'ai tendance à préférer les histoires qui démarrent "en situation" -- pas forcément par une grosse scène d'action, ça peut être un dialogue, deux personnages qui se rencontrent, une scène qu'on découvrira importante trois chapitres plus loin mais qui pour le moment est intrigante, etc. Par contre, ce que je n'aime pas trop, ce sont les scènes "descriptives" (idem dans les films, d'ailleurs: les trucs avec cinq minutes de plans de paysages qui défilent pendant qu'apparaissent trois noms à l'écran, ça me fait bâiller). Planter le décor, oui, c'est important, mais un simple décor seul n'accrochera pas autant mon attention que s'il est au moins mâtiné d'éléments qui vont déjà me plonger un peu dans l'histoire. Enfin, ça, c'est peut-être aussi dû à mon déficit d'attention chronique dans beaucoup de domaines... :roll:

Publié : 30 Juil 2007, 20:07
par Roland Vartogue
Ah... "efficacité" n'est pas toujours un gros mot. Il y a quand même des choses à apprendre des bouquins qui se vendent bien.

J'ai trouvé le Da Vinci code tout naze et pourtant je l'ai lu d'une traite jusqu'à la fin. Au delà de l'impression de m'être fait avoir, j'ai quand même eu bien envie de comprendre comment l'auteur s'y était pris exactement et comment obtenir le même résultat quand j'écris.
Un début qui intrigue immédiatement c'est clairement l'une des clés du succès. Ne boudons pas cette technique, au contraire. A nous de lui insuffler une vraie portée narrative, de façon à ce que notre roman ne donne pas au final l'impression d'un soufflé qui se dégonfle.

Publié : 30 Juil 2007, 20:24
par Jean-claude Dunyach
Beuh, pour moi qui écrit des nouvelles, je n'ai pas trop le choix : j'ai une page maximum pour accrocher le lecteur. L'idéal est une première phrase de la mort qui tue grave, ou un premier paragraphe bourré d'hameçons (le genre d'infos subliminales qu'on avale sans trop y penser et qui font se gratter la tête à la page d'après, mais c'est TROP TARD, MUHAHHAHAHAHHAHA :lol: ). Bref, les règles sont différentes.
Pour un roman, comme j'écris des trucs assez longs, je peux prendre mon temps, mais en général j'essaie d'avoir donné au lecteur deux ou trois bonnes raisons de continuer dans les 10 premières pages. Ces "bonnes raisons" peuvent être un personnage fort (sympa, qu'on a envie de suivre, ou au contraire pénible et qu'on a envie de voir baffer), une énigme ou une promesse d'aventure, un secret... Voire un monde nouveau à découvrir.
Je me dis toujours : si je devais faire le trailer/teaser de mon roman, y'aurait quoi, dedans ? Et je m'arrange, mine de rien, pour balancer quelques éléments dès le début, sans tricher (quand on promet, il faut tenir).

Le poutou,

Publié : 30 Juil 2007, 22:26
par Cian
Si vous n'accrochez pas le lecteur dès la première page, et qu'il travaille chez un éditeur, il mettra votre roman sur la pile "lettre de refus".
Donc, attendez la page cent pour endormir le lecteur. :twisted:

Pas de scène décorative, rien qui n'ait pas un rapport direct avec votre récit. Pas question de leurrer le lecteur.
Comme disait une de mes amies lectrice pour un éditeur, la fin est contenue dans le début.


Cian, tigre "on rentre dans l'histoire aussitôt"

Publié : 25 Août 2007, 13:23
par Evelyn
En ce qui me concerne, cela dépend vraiment du personnage principale, de la longueur présumé du récit, de l'intrigue.

J'ai tendance à écrire en imaginant la scène filmé, comment moi je le réaliserais cela s'il s'agissait d'un film car au film c'est un peu cela l'écriture sauf le film se fait dans la tête du lecteur, et parfois de manière totalement différente à celle de l'auteur. C'est aussi cela l'intérêt d'écrire pour moi.

Publié : 16 Sep 2007, 17:14
par Curwen
Vous voulez un exemple de bon début ?

Dans un trou vivait un hobbit. :)

C'est bête comme chou mais en une phrase comme celle-là, le lecteur se demande "Qu'est-ce q'un hobbit ?" et "Pourquoi est-ce qu'il vit dans un trou ?"

On parle souvent du début pénible à lire du Seigneur des anneaux, mais jamais de l'excellent début de Bilbo le hobbit, très prenant pourtant.

Re: Le commencement de vos récits

Publié : 30 Mars 2010, 22:05
par Oph
Je commence mes romans soit par un plan large (le ciel, une rue de Paris ou la maison où démarre l'histoire) qui zoome peu à peu sur l'action, soit par un plan rapproché sur un élément (une fissure dans le plafond, une vieille télévision ou un téléphone mobile) qui dézoome de même.
Au bout de deux paragraphes maximum, ça bouge.
Au bout de cinq ou six pages, on est vraiment dans l'action.
À peu près.

J'ai une écriture assez cinématographique, c'est peut-être pour ça, aussi.

Les entrées en matière de mes nouvelles sont un peu plus variées, et il s'agit assez souvent d'un bout de dialogue. Puisque le décor doit être planté plus vite que dans un roman, ça permet d'être en plein dans l'intrigue en deux temps trois mouvements.

Re: Le commencement de vos récits

Publié : 30 Mars 2010, 22:32
par Napalm Dave
Je commence généralement par une scène choc pour accrocher tout de suite le lecteur ou un flash-back qui sert de prologue. Le cinéma et les séries en usent et en abusent depuis longtemps mais la preuve, ça marche.

Re: Le commencement de vos récits

Publié : 31 Mars 2010, 19:01
par siana-blackangel
Ça dépend. Je commence avec ce qui me vient. ^^
Pour mon premier tome, il faut que je change le début. Ce sera un rêve plutôt réaliste, presque un cauchemar. Le second tome commence pas une scène d'esclavage, mais c'est un souvenir ou une scène imaginée par le personnage. Et le troisième commence par la description d'un paysage d'été vu d'une fenêtre située en hauteur, dans un château, puis ça dérive vers les pensées de l'homme qui regarde.
En résumé:
Ambiance cauchemardesque, presque surnaturelle
Violence assez hard et inhumaine
puis Tranquillité avec un paysage de vacances.
En fait, on retrouve bien l'ambiance de base de chaque récit, et je ne l'avais jamais remarqué.

Re: Le commencement de vos récits

Publié : 18 Avr 2010, 14:21
par brydou
En ce qui me concerne, je n'ai pas de style préféré en particulier. L'un ou les autres peuvent me plaire suivant qu'ils sont correctement amenés ou abordent un sujet qui me plaît particulièrement.

Pour les nouvelles, du fait de la taille du texte, il est mieux de rentrer tout de suite dans l'action ; pas la place pour trop de détails.

Pour les romans... là c'est assez mitigé. Pour les miens, j'ai toujours commené sur une scène relativement ordinaire de mes personnages principaux, histoire d'ancrer l'histoire, de la présenter au lecteur, et afin de mieux le suprendre par la suite lorsqu'intervient le premier évènement perturbateur. Pour moi, présenter le cadre de l'histoire est très important, surtout en fantasy car c'est un genre où tout est créé de toutes pièces.
J'ai deux histoires à mon actif, la première faisant intervenir l'intrigue principale très tardivement, la seconde assez rapidement.

Sinon, assez généralement, je n'aime pas (lire ou écrire) de longs passages descriptifs dès les premières lignes. Il en faut, oui, mais pas de gros pavés imbuvables qui vont me donner envie de survoler les pages ou pire, de refermer le livre si je n'y vois pas de thème qui me plaît.

Comme d'autres ont dit avant moi, il faut savoir trouver la bonne mesure pour ne pas perdre le lecteur sous des descriptions interminables tout en lui donnant suffisamment d'informations nécessaires à la compréhension.

Et puis les lecteurs sont aussi variés que les auteurs : moi je dis, autant faire à son idée, de toute façon, il y en aura toujours à qui ça ne plaira pas... (sauf si auprès de beta-lecteurs (il en faut !!), l'avis est unanime : c'est nul :roll: )

Re: Le commencement de vos récits

Publié : 30 Mars 2011, 14:30
par Galliana
Les commencements dépendent un peu de mes récits, en ce qui me concerne.

Je peux commencer par une description des lieux, un dialogue (enfin plutôt une réponse) ou une action directe. Pour celui que je suis en train d'écrire et pour mon cycle, je commence par une description des lieux. Un autre de mes romans commencent par une phrase d'un personnage (une réponse à une accusation). Un autre, encore, commencera par une action. Donc c'est un peu 1/3, 1/3, 1/3 en fait.