Ecrire et vivre
Publié : 20 Mars 2007, 10:50
Un post pour savoir si l'écriture influençait votre vie et/ou si votre vie influençait votre façon d'écrire. je m'explique.
Ces cinq dernières années, j'ai vécu un enfer. Depuis trois jours, je respire, je me lève plus "légère" (humour pour ceux qui me connaissent), mais il me faudra des mois pour digérer. Les détails sordides de ces 5 ans n'ont guère d'intérêt, si ce ne sont les conséquences qu'ils ont entraînés.
Des ombres se sont posées sur les événements de ma vie qui me paraissaient importants ces dernières années: la naissance de mon fils, la sortie des deux premiers tomes, et d'autres choses encore. Mais la maîtrise de l'hypocrisie/politesse m'a permis de faire "comme si".
Je vous épargne le côté bisounours, ça me gave aussi. Mais juste pour dire que je me suis créée le personnage de Daros parce que j'en avais besoin. Parce qu'à travers lui j'avais besoin de faire du mal et j'avais besoin de me croire au-dessus du sordide. Pourquoi aurait-il été expressif puisque je n'y suis plus?
Pour le reste, ce qui gravite ou peut graviter autour de l'édition, que ce soit concernant les auteurs, les critiques, les jalousies, le côté pompeux, ça m'éclate: ce ne sont que des broutilles. Pour les vrais combats, il faut descendre dans l'arène et ne pas rester derrière un écran. Mais ça m'a changé parfois les idées, je l'avoue.
En achevant le TdA, je réapprends à vivre.
Rassurez moi, je ne suis pas la seule à être dingue, si??
Ces cinq dernières années, j'ai vécu un enfer. Depuis trois jours, je respire, je me lève plus "légère" (humour pour ceux qui me connaissent), mais il me faudra des mois pour digérer. Les détails sordides de ces 5 ans n'ont guère d'intérêt, si ce ne sont les conséquences qu'ils ont entraînés.
Des ombres se sont posées sur les événements de ma vie qui me paraissaient importants ces dernières années: la naissance de mon fils, la sortie des deux premiers tomes, et d'autres choses encore. Mais la maîtrise de l'hypocrisie/politesse m'a permis de faire "comme si".
Je vous épargne le côté bisounours, ça me gave aussi. Mais juste pour dire que je me suis créée le personnage de Daros parce que j'en avais besoin. Parce qu'à travers lui j'avais besoin de faire du mal et j'avais besoin de me croire au-dessus du sordide. Pourquoi aurait-il été expressif puisque je n'y suis plus?
Pour le reste, ce qui gravite ou peut graviter autour de l'édition, que ce soit concernant les auteurs, les critiques, les jalousies, le côté pompeux, ça m'éclate: ce ne sont que des broutilles. Pour les vrais combats, il faut descendre dans l'arène et ne pas rester derrière un écran. Mais ça m'a changé parfois les idées, je l'avoue.
En achevant le TdA, je réapprends à vivre.
Rassurez moi, je ne suis pas la seule à être dingue, si??