Forum Mille Saisons

Pas si inutile que ça, Xss. Tu rejoins ce qui a été dit, certes, mais ton témoignage illustre nos propos, et ça nous est très utile.
Pour ce qui est de définir un début, un milieu et une fin : chaque étape peut être remise en question tant qu'elle n'a pas été écrite. Ca m'est arrivé avec une de mes histoires : au départ, je voulais écrire l'histoire d'un psychopathe schizophrène convaincu que ses meurtres étaient l'oeuvre d'un être né de son imagination. L'idée était de la raconter de trois points de vue différents : son point de vue à lui, celui d'une étudiante en psychologie qui soutient une thèse sur lui et celui des officiers de police qui ont mené l'enquête. Quand j'ai vu que les lecteurs doutaient que le schizophrène soit réellement coupable, j'ai compris qu'une telle chute serait décevante. J'ai donc chamboulé le déroulement de mon histoire, imaginé des fausses pistes... Résultat : je suis bien plus content de mon histoire dans sa forme actuelle que telle qu'elle aurait dû être !

Ne remarques-tu rien, Hénée ? Beaucoup de ceux qui te répondent ont traversé ce que tu traverses toi-même en ce moment... Il semble donc normal que tout écrivain traverse une telle phase !

Le concept du MacGuffin est excellent !
Je pensais que j'aurais du mal à répondre vu le peu de recul que j'ai. Pourtant, je constate une chose, je ne peux pas écrire si je n'ai pas la fin en tête.
Bref, tout le contraire...

je dois avouer qu'en débutant, je n'aivais pas tout en tête, et que le fait de ne pas trop savoir où j'allais se ressentait dans les écrits (mais je corrige ça en ce moment)

le macguffin, c'est bien.
est-ce qu'en avoir plusieurs dans l'histoire est encore mieux??

On ne crache plus sur quelques conseils en matière de structure narrative, Buzuj ?

non non, c'est juste que je me rend compte que vu la définition du macguffin, je dois en avoir 4 ou 5 dans mon roman

Eh bien, Buzuj, il peut arriver que les MacGuffins se génèrent mutuellement. Si tu prends La mort aux trousses : Roger Thornill poursuit le mystérieux George Kaplan... qui n'est qu'un personnage fictif destiné à lancer une bande de malfaiteurs sur une fausse piste ! Une fois cette situation dénouée, le MacGuffin change : il s'agit d'en finir avec cette bande de malfaiteurs...
Roanne, tu ne contredis personne. Quand tu as ta fin en tête, il te faut bien un MacGuffin pour en arriver à cette fin...

tout ceci ne me parait qu'on ne peut plus exact. je suis à la rererecorrection de la croisé de deux macguffins. en clair, tout va bien

Hénée, il ne faut pas se décourager de n'avoir que des débuts. un jour, à tête reposée, tu les prendras un par un, et tu réfléchiras tranquillement sur le texte, son histoire, son monde, et son but. tu arriveras bien sur une idée.. ça fait du genre ça : " humm... et si.. OHH! ça! il va arriver ça! et ça! et woaahh! trop bien! ça va les mener dans ce gros truc! génial!"

(ceci dure une seconde en général, et ta tête explose, ne te restera qu'à passer 3 mois dessus pour l'écrire )

Raphaël a écrit :Roanne, tu ne contredis personne. Quand tu as ta fin en tête, il te faut bien un MacGuffin pour en arriver à cette fin...

Oui, bien sûr, même si je n'en avais pas conscience . Ce que je voulais dire, c'est que je n'ai pas de débuts abandonnés dans un dossier quelconque, ou au fond d'un tiroir. Si je n'ai pas la fin en tête, je n'arrive pas à écrire. Pas même 'juste le début'. Tout simplement parce que j'en ai besoin pour cerner et approfondir mes personnages. Et sans persos, impossible pour moi de faire une histoire...

Hénée > Bonne chance, tiens nous au courant!

Merci^^ je vous tiens au courant Je suis en train d'essayer de continuer le début que j'avais écrit pour l'AT de la jungle... J'ai des idées mais je pense que ça va complètement dériver du sujet, tant pis, on verra bien et si c'est trop éloigné je n'enverrai pas et puis c'est tout!

Ne remarques-tu rien, Hénée ? Beaucoup de ceux qui te répondent ont traversé ce que tu traverses toi-même en ce moment... Il semble donc normal que tout écrivain traverse une telle phase !

Oui j'avoue que c'est rassurant, je me sentais un peu seule, en tête à tête avec mes débuts! Pour vous dire la vérité, mon frère qui me lisait et qui trouvait bien ce que j'écrivais avant m'a surnommée "l'écrivain avorté"...

Hénée, il ne faut pas se décourager de n'avoir que des débuts. un jour, à tête reposée, tu les prendras un par un, et tu réfléchiras tranquillement sur le texte, son histoire, son monde, et son but. tu arriveras bien sur une idée.. ça fait du genre ça : " humm... et si.. OHH! ça! il va arriver ça! et ça! et woaahh! trop bien! ça va les mener dans ce gros truc! génial!"

Oui ça me rappelle bien ce qui m'arrivait avant^^ Ah que ce temps est loin!

En tout cas je suis contente que mon post suscite de telles réflexions, merci de me faire partager vos expériences!

C'est surtout super que cela puisse te rendre ta motivation.

Tout ça me rassure moi aussi. Je traverse la même passe depuis plus d'un an.
J'ai réussi à écrire quelques nouvelles quand même, mais ce problème de synopsis se ressent à chaque fois.
Mes récits sont trop linéaires, et mes fins manquent de surprise.

Depuis un mois, je suis sur le début de ce que je pense être une longue nouvelle voire un roman, mais après avoir écrit un premier chapitre dont je suis plutôt satisfaite, ben rien. Des personnage, un monde, une ambiance, mais aucune histoire originale et cohérente pour faire avancer tout ça.

En ce qui me concerne, pas question de laisser tomber. Trop peur de perdre le "feeling" du début. Alors j'y réfléchis constamment, au point d'en désespérer.

Athanyse a écrit :En ce qui me concerne, pas question de laisser tomber. Trop peur de perdre le "feeling" du début. Alors j'y réfléchis constamment, au point d'en désespérer.

Ca par contre, je connais. C'est dur les périodes où l'on a tout en tête et où rien ne sort... Courage, ça va passer, même si ça prend toujours plus de temps qu'on aimerait.

A la lecture de tous ces témoignages, j'ai envie de dire ceci:

Bravo, les jeunes, vous venez d'apprendre une chose essentielle: vous aurez beau mettre en place une ambiance, inventer un univers, donner naissance à des persos, voire créer de toutes pièces une civilisation, une géographie ou une langue, si vous n'avez pas d'histoire à raconter, tout cela ne sert à rien.

Et là les 3/4 des jeunes auteurs de fantasy se rendent compte qu'ils n'ont plus qu'à trouver une corde et une branche solides.

Oliv j'adore ta façon unique de pousser au suicide collectif .

Je ne suis pas concerné, Oliv : ce n'est pas de la fantasy que j'écris. ET TOOOOOC !

Pareil que Raphaël^^ non seulement je ne finis pas mes histoires mais en plus j'ai la prétention de dire que j'écris de tout.
Je suis bien d'accord avec toi, Oliv, je pense qu'on est beaucoup d'auteurs à écrire parfois, voire souvent, voire tout le temps, des histoires... sans histoire^^ Cependant, je pense que ça serait triste d'abandonner l'écriture si on est capable de faire naître un univers en quelques lignes, ou de dresser le portrait de personnages fascinants, même s'il n'y a rien derrière. Par conséquent je ne dirais pas qu'il faut aller chercher la corde et la branche solide, mais plutôt qu'il va falloir travailler l'art du scénario... et du MacGuffin

Je ne me sens pas concernée non plus, n'étant pas jeune dans l'écriture et plus jeune tout court :p

Je ne voudrais pas avoir l'air de fournir la corde et une carte indiquant un arbre bien robuste, mais il me semble assez évident qu'avant d'écrire quoi que ce soit, on a à côté de soi un synopsis, ou du moins une vague idée de ce qu'on va écrire. Non?

Pas forcément, mais dans le cas du "pas forcément" j'appellerais plutôt ça un "pense-bête".
Ceci dit, il peut y avoir de très bons débuts, en panne complète.

En même temps, quand j'ai commencé mon récit, je n'avais rien : ni persos établis, ni synoptique, ni... bref, rien. Juste une histoire d'armoire chamboulée par une espiègle lutine. Ca devait être une histoire courte pour meubler mon blog .
Je n'écrivias pas, avant ce récit.
Mais j'ai eu des idées, j'ai noté, j'ai une fin, j'ai créé le synoptique en conséquence.
Maintenant... faut bien que je termine