Ma mère est une chouette lectrice.

Au début, elle me lisait par fierté personnelle, genre "c'est mon bébé qui écrit!"
Mais elle s'est découvert une passion pour la sfff après la lecture de la Course de la lumière. Elle a lu avec entrain Tad Williams, le SdA, Anne Rice et d'autres dont je ne me souviens pas. Enfin, c'est par période (là, elle ne lit que des polars depuis 8 mois.)
Elle lit avec plaisir chaque nouvelle version de mon roman (ça fait quelques années qu'elle le subit.) C'est pas une bêta pure et dure, mais elle me dit si oui ou non, c'est mieux.
Pour lui faire plaisir, l'année où j'étais au chômage, j'ai fini la première partie du tome 2 pour Noël. Ca lui a vraiment fait plaisir, elle l'a lu en 2 jours. J'étais contente.
Depuis, elle me casse les pieds pour que je finisse le tome 2. Et elle a essayé de faire modifier le tome 1, parce qu'elle voulait absolument un truc mais j'ai dit non.
En attendant, je lui fais lire mes nouvelles, et elle n'est pas toujours tendre. Elle est du genre honnête qui ne mache pas ses mots.
Par exemple, ma prose burlesque la gonfle. Dans le meilleur des cas, j'ai un "oui, pas mal, mais mof, c'est pas mon style." Dans d'autres, j'ai un "Pas une goutte de sang." ou pire, "heu, si si je l'ai lu... " mais sans commentaire, alors j'aime autant préserver mon ego et ne pas lui demander plus d'explications.
Le fantastique lui convient mieux. Je crois qu'elle est spectacle son et lumière : elle aime bien les créatures, les combats, les super-pouvoirs, tout ça. Elle m'a même dit que le fantastique m'allait bien et que je devrais peut-être écrire un roman (mais je ne lui ai pas encore dit pour Au Sortir de l'ombre, parce qu'elle va me tomber sur le dos si elle sait que j'ai déjà écrit 4 chapitres.)
Ma mère est cool.
Mon père s'en tape le coquillard. De toute façon, il n'aime pas lire.
Belle-maman me lit de temps en temps, mais elle n'aime pas trop. Elle a fait l'effort pour la marche des dragons dans contes & légendes revisités, et ce texte là, elle l'a bien aimé, mais les autres, bof. Mon beau-père est comme mon père, il s'en fout.
(Désolée pour cette longue tirade :tongue:)