Premières phrases...
Premières phrases...
Il faut une phrase courte. Une première phrase doit être accrocheuse.
Elle est très révélatrice de ce qui suit.
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- GabrielleTrompeLaMort
- Guerrière du Sud
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Exact. :) Par contre, pas forcément courte, mais suffisament rythmée ou frappante pour marquer le lecteur. =)
"Sous ce masque, c'est une idée."
Blog d'édition d'Entrechats
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Une phrase, même rythmée, qui se perd dans des méandres de virgules perdra aussi le lecteur.
Du moins, c'est mon avis perso!
exemple (désolée pour l'auteur):
Du moins, c'est mon avis perso!
exemple (désolée pour l'auteur):
Lorsque l'alarme, signalant un dysfonctionnement dans le programme de réalité virtuelle, retentit, Emory ôta son casque et fit signe au technicien se trouvant sur la passerelle de contrôle, de couper le système de projection holographique
- GabrielleTrompeLaMort
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Je suis d'accord avec Gaby. Par exemple, cette phrase ne me pose aucun soucis de compréhension, et je ne la trouve pas si longue que ça. (J'aurais enlevé les premières virgules, mais là n'est pas la question). Qu'est-ce qui te pose problème là-dedans, Chwip ? Tu préfères les phrases sujet-verbe-complément ? Les suboordonnées relatives et conjonctives sont couramment employées ainsi que d'autres structures de la phrase.
PS. Songe à ne pas donner son manuscrit à Chwip, sinon elle finirait par s'arracher les cheveux avec mes propres phrases.
PS. Songe à ne pas donner son manuscrit à Chwip, sinon elle finirait par s'arracher les cheveux avec mes propres phrases.
- Anilori
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Et qu'est-ce que tu dirais sur la première phrase de mon histoire de jungle ?
"Au sixième jour de voyage, la voiture bondit par-dessus le sommet d'une colline, et de jaillir dans les air les bagages, le chien dans le panier, le lorgnon sur le nez du sénateur Halim Nor et le carnet dans les mains de son secrétaire."
(Oui, elle a légérement changé depuis la première fois que je l'ai postée, vu qu'il y a un personnage qui est passé à la trappe pour des raisons budgétaires...)
Un peu interminable non ?
"Au sixième jour de voyage, la voiture bondit par-dessus le sommet d'une colline, et de jaillir dans les air les bagages, le chien dans le panier, le lorgnon sur le nez du sénateur Halim Nor et le carnet dans les mains de son secrétaire."
(Oui, elle a légérement changé depuis la première fois que je l'ai postée, vu qu'il y a un personnage qui est passé à la trappe pour des raisons budgétaires...)
Un peu interminable non ?
- Oliv
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Pour changer, je suis de l'avis de Chwip.
De manière générale, mes premières phrases sont très courtes, et même si je conçois que tous les goûts soient dans la nature, je persiste à croire que je fais le bon choix. Noyer le lecteur avec une phrase à rallonge dès le début: très peu pour moi, merci. Donc au final ça donne des trucs comme ça - premières phrases piquées au pif dans mes nouvelles:
Je vous épargne les vingt-cinq autres, mais elles sont du même tonneau.
Ceci étant, pour la phrase d'Anilori, je dois dire qu'elle ne me dérange pas: elle donne à la scène à venir un ton humoristique qui semble être bienvenu, avec une sorte d'inventaire à la Prévert. Après, s'il s'avère que la suite est tragique, c'est plus embêtant, évidemment, mais dans tous les cas ce début est assez accrocheur car il donne envie d'en savoir plus.
De manière générale, mes premières phrases sont très courtes, et même si je conçois que tous les goûts soient dans la nature, je persiste à croire que je fais le bon choix. Noyer le lecteur avec une phrase à rallonge dès le début: très peu pour moi, merci. Donc au final ça donne des trucs comme ça - premières phrases piquées au pif dans mes nouvelles:
Le printemps s'était bel et bien installé sur le Plateau des Valdaï.
À me voir comme ça, on me donnerait le bon Dieu sans confession.
Les cloches de l'abbaye sonnèrent les vêpres.
En ce dimanche matin, il faisait un temps à ne pas mettre un gobelin dehors.
Le fiacre se figea.
Nous sommes trois cents soldats, dernier barrage contre la tyrannie.
Je vous épargne les vingt-cinq autres, mais elles sont du même tonneau.
Ceci étant, pour la phrase d'Anilori, je dois dire qu'elle ne me dérange pas: elle donne à la scène à venir un ton humoristique qui semble être bienvenu, avec une sorte d'inventaire à la Prévert. Après, s'il s'avère que la suite est tragique, c'est plus embêtant, évidemment, mais dans tous les cas ce début est assez accrocheur car il donne envie d'en savoir plus.
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.
Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.
Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.
Anilori a écrit :"Au sixième jour de voyage, la voiture bondit par-dessus le sommet d'une colline, et de jaillir dans les air les bagages, le chien dans le panier, le lorgnon sur le nez du sénateur Halim Nor et le carnet dans les mains de son secrétaire."
Oui, en effet. Interminable!
C'est le genre de phrase qui me rebute un peu.
Autant dans le corps du roman, une phrase longue ne me dérangera pas, si elle se justifie par la recherche d'un effet, autant une première phrase trop longue me donne envie de ne pas aller plus loin...
- Blackwatch
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Cette phrase me semble très bien. Pour une raison simple:
Il est fait mention d'un papillon, fragile. Le vol d'un papillon n'a rien de rapide (du moins pour les plus communs).
Alors un phrase un peu lente, qui commence en douceur, s'accorde très bien avec l'idée de réveil et l'image du papillon.
Voire même, je verrais bien un qualificatif pour les ailes de papillons, pour augmenter un peu l’idée de sommeil et de délicatesse des paupières. Mais c’est tout à fait facultatif.
- Roanne
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Je t'avoue que j'ai cogité, mais difficile d'ajouter une mention sans alourdir la phrase.
C'est pourquoi j'ai ajouté le qualificatif "fragile".
Alors qu'au départ, j'aurais aimé l'image d'un papillon sortant de sa chrysalide, tu sais, quand il a les ailes toutes frippées .
Ou alors un papillon le matin, quand il se chauffe au soleil pour trouver l'énergie de s'envoler...
C'est pourquoi j'ai ajouté le qualificatif "fragile".
Alors qu'au départ, j'aurais aimé l'image d'un papillon sortant de sa chrysalide, tu sais, quand il a les ailes toutes frippées .
Ou alors un papillon le matin, quand il se chauffe au soleil pour trouver l'énergie de s'envoler...
- Roanne
- Muse corsetée
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Merci Damoiselle, donc je garde définitivement cette phrase. Je ne regrette pas les remaniements sur mon premiers chapitre, il est bien plus fluide et plus riche qu'à son premier jet.
J'ai encore beaucoup de travail dessus, cependant. Pas facile de concilier les différents bouts (en parallèle, je reporte le 1er jet de corrections sur le chapitre 4, je poursuis le chapitre 11 et je cogite sur une nouvelle).
J'ai encore beaucoup de travail dessus, cependant. Pas facile de concilier les différents bouts (en parallèle, je reporte le 1er jet de corrections sur le chapitre 4, je poursuis le chapitre 11 et je cogite sur une nouvelle).
- Rudiment
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Roanne a écrit :
"Mes paupières se sont ouvertes et fermées plusieurs fois, hésitantes et frémissantes, à la façon des ailes fragiles d’un papillon."
Salut, Roanne !
J'aime beaucoup cette phrase mais, vois-tu, je l'aimerais davantage sans le qualificatif "fragile". Je trouve qu'il brise le rythme de la lecture. (Enfin, mon rythme, s'entend ).
Et puis quand on evoque les ailes d'un papillon, je pense invariablement a la fragilite. "Fragile" est-il necessaire, alors ?
Qu'en pensent les autres forumeurs ?
- Rudiment
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Princesse a écrit :j'ai relu la phrase en enlevant le mot "fragile" et je n'aime pas donc la phrase est mieux avec (ce n'est que mon avis).
Salut
Si on n'ecrit pas "fragile", est-ce alors la proximite des mots "facon" et " papillon" qui gene a cause du retour du "-on" ?
(Ok, je suis limite $#!*^% de mouches )
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