Forum Mille Saisons

Tout à fait. Ca c'est mon avis perso, maintenant tout le monde sait que les goûts et les couleurs....etc.

Roanne==>Même avec ce spoil ça vaut le coup de lire Gemmell, j't'assure. En plus, effectivement ça m'étonnerait que les héros meurent à chaque fois...et tout dépend de la notion de "héros" en plus.

Merci à vous, c'est vrai que cela fait un bout de temps que j'en entends du bien de cet auteur, faudra bien que je m'y colle
(Saperlipopette, désolée, j'étais de mauvais poil, ça m'arrive )

Le souci des fins heureuses est qu'on les devine un peu (beaucoup) dès le début du livre. On sait que Machine va réussir sa quête, reprendre les rênes du royaume, tout remettre bien comme il faut et donner un coup de pompe aux fesses du méchant. Bonjour le suspens

Pour le coup, les fins tragiques me semblent plus intéressantes. Machine est en train de réussir sa quête, le peuple l'a reconnu comme l'a reine déchue, elle s'apprêt à vaincre le méchant quand soudain... celui-ci lui tire une balle de 38 en pleine tête. Je sais, les 38 c'est pas courant en fantasy, mais justement ^^. Là ça devient plus intéressant.

Pour ma part, je fais plutôt des fins douces amères. Heureuses, mais avec un lourd tribut de payé ou malheureuses avec peut-être une touche d'espoir ou un côté "on t'avait prévenu !". Sinon ce sont des fins mi-figues mi-raisins, donc ni heureuses ni malheureuses en fait.

Ouais, en fait y'a pas énormément de choix de fin. Ça termine bien, ça termine mal, ou alors ça termine en amer. Il faudrait en inventer d'autres.

Disons qu'une bonne fin malheureuse, ça se prépare et ça se justifie: rien de pire que la punition gratuite de personnage car tout le cheminement de l'intrigue tombe à la flotte.

Les romans noirs que je lis ont souvent une fin ironique: une intrigue résolue mais un héros pas forcément heureux ou en fuite. Dans la bilogie "Les Loups de Fennryder" et "Etats primitifs", la fin du deuxième tome est catastrophique, les Loups ont gagné et écrasé tout espoir. Mais au moment où l'héroïne s'écroule en pleurs, le petit garçon devenu muet à cause de la nuit d'horreur du premier tome la réconforte et à cause de ce deuxième choc, retrouve la parole...

Galliana a écrit :Pour ma part, je fais plutôt des fins douces amères. Heureuses, mais avec un lourd tribut de payé ou malheureuses avec peut-être une touche d'espoir ou un côté "on t'avait prévenu !". Sinon ce sont des fins mi-figues mi-raisins, donc ni heureuses ni malheureuses en fait.

Je me retrouve un peu là-dedans en fait... Je ne sais pas trop quoi rajouter. Soit ça a l'air de finir bien et y'a le détail qui tue tout à la fin qui fait revoir le "bien" en "pas si bien que ça finalement" ou l'inverse. Généralement, je favorise les fins ouvertes, où on laisse le lecteur s'imaginer ce que le(s) héros a/ont pu devenir par la suite.
Mais ça je pense que c'est dû à mon incapacité à mettre un point final à une histoire...

Dans une de mes histoires, le bien et le mal (oué je sais c'est caricaturé...) doivent s'affronter mais sans jamais prendre le pas l'un sur l'autre, pour que l'équilibre des choses demeure (douce utopie), donc forcément, au fil de l'histoire, j'ai tenté de faire baver autant mes héros que leurs adversaires... ce qui équivaut à des pertes ou des sacrifices des deux côtés.

En tant que lectrice, je n'ai pas de préférence, tant que je n'ai pas l'impression d'avoir deviné la fin dès le deuxième chapitre, je suis satisfaite !

J'essaie de faire une fin heureuse sans céder au happy end pas crédible (ce qui en l'état n'est pas le cas dans la couleur de l'aube, mais j'ai une idée pour arranger ça ^^).

Mon slogan : "Les fins tristes, c'est trop triste"

heureuse! heureuse!
Je suis totalement d'accords avec Aelys, moi, quand je tombe sur une fin triste je reste sur ma faim et je suis déçu.
(ex: Dardevile, un film de j'adore et qui est la suite de mon film préféré, sauf que ce qui a mes yeux gache tout c'est que l'héroïne de mon film préféré meurt à la fin, donc ça ne va plus! )

C'est une bonne question ça!

Disons que pour moi, une bonne fin est celle qui ne se devine pas mais qui, paradoxalement, coule de source quand même. Il faut pouvoir se dire a posteriori: "En fait, ça ne pouvait pas finir autrement!". Je n'ai pas de préférence entre tragédie ou happy end. Une fin se doit de clôturer son histoire en beauté. Plus terrible que le dilemne tragédie/happy end, c'est bien le livre sans fin, qui ne respecte pas ses promesses et qui tombe lamentablement à plat, qu'il faut à tout prix éviter. Attention, je fais la différence entre un auteur qui assume son choix de ne pas finir et qui est capable de se justifier, et un auteur qui ne finit pas par fainéantise ou lâcheté.

L'une des meilleures fins de roman qui soit à mes yeux (pour le moment) est celle de la "Tour Sombre" de Stephen King. J'ai hurlé en la lisant puis j'ai crié au génie car, a posteriori, cette histoire ne pouvait pas finir autrement!!

En plus des fin heureuse, des fin tragiques, et des fin amère, il y a les fin "suspens" là où on se doute de ce qui va se passer mais où il n'y a pas de fin à proprement parler.