
Et bien, qu'ils se détrompent, ce qui suit est parfaitement chaste.
Si Oliv dérape par la suite, je n'en serai pas responsable.

Voilà, je n'ai pas la prétention d'avoir lu ne serait-ce qu'un centième des milliers d'ouvrages de fantasy sortis depuis un siècle, mais parmi tous ceux que j'ai dévoré (ou grignoté en traînant des yeux) depuis vingt ans, j'ai presque toujours été frappé par l'absence (ou la quasi-absence) de sexualité des personnages.
En effet, mis à part quelques ouvrages dotés de scènes crues, la plupart sont d'une pudeur qui frôle la pudibonderie.
Dans une époque, où certaines oeuvres à la mode sont truffées de scènes volontairement "choquantes" (pour mieux vendre), on peut s'étonner que les auteurs de Fantasy restent à l'écart de cette mode.
Bref, si "La Chair et le sang" (excusez-moi si je déforme le titre, je cite de mémoire) d'Octobre, revendique son appartenance à l'érotic-fantasy, elle fait figure d'ovni.
Maintenant, j'avoue ne pas lire tout ce qui sort, donc je suis peut-être à côté de la plaque.
En tant qu'auteurs, comment vous situez-vous?
La sexualité des vos héros et héroïnes est-elle bridée (si elle l'est) par pudeur, par la difficulté à ne pas sombre dans le ridicule, ou pour une autre raison?
Douce ou violente, vous pose-t-elle problème?
Pour en revenir aux fées, et autres elfes, Fetjaine en a fait accoucher une (qui avait fauté avec un humain, la pauvre), donc elles ne sont pas toutes pudibondes...
Cian, un tigre qui n'a jamais autant causé et qui a soif...
