Amour et mises en couple

[Neryelle]

Eh la ! La bande d'affreuses cyniques !
D'accord, d'accord, mais enfin, si l'auteur est mauvais, s'il écrit mal, s'il enchaîne les platitudes, hein, n'accusez pas l'amour, n'y est pour rien le pauvre...

Ben c'est pas forcément que l'auteur écrit mal, non. Ça m'est arrivé de trouver des bons romans, bien écrits, avec une histoire d'amour à la con. Alors oui, forcément, ça vient de l'auteur, mais bon, vala, c'est juste pour dire que des fois vaut mieux s'abstenir.

[Roanne]

Ben c'est pas forcément que l'auteur écrit mal, non. Ça m'est arrivé de trouver des bons romans, bien écrits, avec une histoire d'amour à la con. Alors oui, forcément, ça vient de l'auteur, mais bon, vala, c'est juste pour dire que des fois vaut mieux s'abstenir.

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En même temps, si c'est la vision qu'à l'auteur de l'aaaaamoooour, et qu'il voulait absolument en parler, pourquoi s'abstiendrait-il ? Il en faut pour tous les goûts... m'enfin très peu pour moi, dans certains cas.

[Blackwatch]

En même temps, si c'est la vision qu'à l'auteur de l'aaaaamoooour, et qu'il voulait absolument en parler, pourquoi s'abstiendrait-il ? Il en faut pour tous les goûts...

Comme tu dis. Même si parfois, on sent une vraie lassitude/mauvaise volonté de l'auteur, qui en a marre de son amourette et veut vraiment en finir, au point de la flinguer complètement!

[Roanne]

En même temps, si c'est la vision qu'à l'auteur de l'aaaaamoooour, et qu'il voulait absolument en parler, pourquoi s'abstiendrait-il ? Il en faut pour tous les goûts...

Comme tu dis. Même si parfois, on sent une vraie lassitude/mauvaise volonté de l'auteur, qui en a marre de son amourette et veut vraiment en finir, au point de la flinguer complètement!

Alors ça je déteste ! Et quelque soit le sujet qui subit le traitement. Un auteur, à mon sens, doit aller jusqu'au bout. S'il se "lasse", qu'il prenne du recul, passe à autre chose, mais surtout qu'il ne bâcle pas, ou pire saccage, une partie de ce qui fait son roman.
Parce que pour le lecteur, c'est vraiment dur... et irrespectueux.

[Beorn]

Mais non Beorn, je ne suis pas cynique, et tu as pris connaissance de mon récit, donc tu es bien placé pour le savoir.

Oah, désolé, je rigolais !
N'empêche qu'il y a bien une histoire d'amour dans ton roman, alors ne soit pas ingrate : reconnais que l'amour, ça peut aussi avoir du bon dans le récit !

Un auteur, à mon sens, doit aller jusqu'au bout. S'il se "lasse", qu'il prenne du recul, passe à autre chose

Oh que oui ! Si l'on ne rit pas soi-même à ses propres blagues, si l'on ne sent pas en même temps que ses personnage sa propre sueur couler froide dans le dos, et si l'on ne serre pas ses petits poings de rage en écrivant la scène d'une terrible injustice, là, là on risque gros : comment veut-on après que de parfaits étrangers s'y intéressent encore ?

Ben c'est pas forcément que l'auteur écrit mal, non. Ça m'est arrivé de trouver des bons romans, bien écrits, avec une histoire d'amour à la con

Proust ? Du côté de chez Swann ?

[Roanne]

Mais non Beorn, je ne suis pas cynique, et tu as pris connaissance de mon récit, donc tu es bien placé pour le savoir.

Oah, désolé, je rigolais !
N'empêche qu'il y a bien une histoire d'amour dans ton roman, alors ne soit pas ingrate : reconnais que l'amour, ça peut aussi avoir du bon dans le récit !

Je serais de très mauvaise foi de prétendre le contraire . Surtout si les personnes qui connaissent Roanne presqu'aussi bien que moi passe par là, elles risqueraient de me tomber dessus. Surtout celles qui connaissent à la fois Roanne ET les nouvelles que j'ai écrites... quoique pour le moment dans Roanne ce n'est pas forcément de l'amour au sens classique, mais plutôt des "petits jeux d'adultes", il y a une nuance.

[Moby]

sinon, même réflexe que Roanne : Harlequin, mon amour (j'en ai traduit dans ma jeunesse, je confirme, c'est tout à fait ça...Désolée Moby...heu, tu sais qu'ils ne publient pas d'auteurs francophones chez Harlequin ? ok, ok, je sors... )

Non mais ho, j'ai pas l'intention de mettre que de l'amour dans mon roman, c'est aussi une histoire de famille, d'amitié, de magie et de guerre.

Et puis, je ne suis pas du tout interéssé par Harlequin. Ah si, il y a un livre chez Luna que j'aimerais bien lire, je l'avoue (en plus, je suis un mec ) mais c'est seulement parce qu'il y a des centaures dedans *fans de centaures* *voudrait en mettre dans un de ses livres*

OK, j'ai honte de chez honte, je sors.

[Roanne]

Je déterre longtemps après, parce que je viens de trouver ce sujet dans la longue liste établie par Chwip... merci l'historienne .

Sinon gaby, ton roman a l'air très intéressant, j'aime beaucoup cette idée de la haine qui se transforme en amour, ça doit être succulent J'ai vraiment hâte de lire ça

C'est tout de même très délicat d'aborder ce type de relations là ! D'ailleurs on en a parlé sur ce topic là : http://5emesaison.fr/forum/viewtopic.ph ... sc&start=0

Il faut faire attention à ne pas tomber dans des clichés digne de romans Harlequin. Si la haine parvient à se changer en amour, il faut être très subtil sur le plan psycho, ou alors il faut y aller à fond dans le cynisme et montrer que cet amour n'en est pas, qu'il y a toujours une relation de domination en jeu.

Quant à passer par le biais d'une amitié, je trouve aussi cela dangereux. Car l'amitié peut étouffer l'attirance physique (pour ma part, c'est ainsi que je distingue les deux sentiments, d'ailleurs...).
Je peux concevoir que deux persos qui se sont détestés peuvent nouer une prodonde amitié (et encore... ça vous est déjà arrivé de parvenir à une véritable amitié avec une personne qui a été inffecte avec vous ?). Mais cette amitié ne sera peut-être pas compatible avec des envies de parties de jambes en l'air. Il vaut mieux que l'attirance physique soit réciproque et déjà palpable alors que les deux persos n'étaient pas censés s'apprécier.

Gaby, depuis le temps j'imagine que tu as réussi à t'en sortir ?

[GabrielleTrompeLaMort]

Oui, j'ai même écrit presque deux romans entre temps.

Ca remonte à loin, que de chemin parcouru depuis.

[Roanne]

J'imagine que depuis ce point de détail ne te pose plus problème !

[lambertine]

Gasp... je parle de quoi, là ? De la "vraie vie" ou des lambertinages ?

Bon, dans la vraie vie, de l'amitié qui se transforme en amour, ça se voit tout le temps. Pas qu'il n'y ait pas d'obstacle (genre : si je vais plus loin et que je perds l'amant, j'aurai aussi perdu l'ami) mais ça reste fréquent...peut-être parce certaines amitiés sont des amours déguisées ?

Maintenant, dans les lambertinages... J'ai dans mon roman en cours un couple "coup de foudre", un autre "on a été élevé ensemble", un "amour impossible pour raisons religieuses" et mon "trio de base : une - très - jeune fille à la fois chieuse et fanatique, de condition "moyenne", son prince de précepteur, fiancé à une autre qu'il s'efforce d'aimer et son "amoureux transi" fasciné par son courage et son intelligence. Le "couple de base" Königar-Galea se forme entre des piques méchantes, des mains frôlées, des non-dits, des regards en coin et des idéaux qui finissent par se rejoindre. Cliché ? Peut-être. Mais peu importe.